Eros et autres plaisirs

Que regardez-vous ?  sa bouche  elle a une grande bouche, trop grande, je préfère la vôtre sa bouche me fascine et m'excite  vous aimez les femmes ?  non...enfin oui...non, non - mais le désir n'a pas de sexe- j'aime les hommes mais sa bouche m'inspire, me fait fantasmer, je l'imagine se poser sur le gland soyeux de votre sexe - pourquoi souriez-vous ? à chaque fois que je rentre dans cette boutique, je ne vois que cela, cette bouche faite pour lécher, sucer, engloutir, saliver, rendre raide dingue la plus molle , la plus paresseuse des queues cette fille a une bouche fabuleuse , lorsque je la vois cela me prédispose aux choses de l'amour- faut-il être belle pour plaire à un homme, pour vous plaire ?  certainement pas, la beauté n'a que peu à faire avec le désir  qu'est ce qui vous fait bander ?    quand vous perdez pied, ça me fait bander  mes seins, mon cul, mes jambes, ma bouche ne vous font pas bander ?  si, mais c'est trop facile, je préfère quand vous me faites bander d'autres façons, plus innocemment - quand vous lisez les cuisses écartées, abandonnée, sans aucune conscience de ce qui vous entoure ou quand vous ne savez plus quoi me répondre, que vous voulez fuir ou que vous rougissez- parfois lorsque vous me résistez  vous bandez aussi lorsque je joue à être salope  ce n'est pas du cinéma, vous ne jouez pas  je suis bonne comédienne sans doute -que m'avez vous offert pour noel ?  vous verrez  vous avez cuisiné pour moi ?  oui  quand vous etes concis, comme ça, ça m'enerve les sens - vos silences et votre lenteur m'excitent aussi - qu'avez vous préparé pour le réveillon ?  une poularde farcie, je l'ai troussée, lui ai fourré un petit suisse avec des herbes dans le croupion, l'ai badigeonnée d'huile d'olive, de gros sel et de poivre concassé, et c'est ainsi, bien bourrée qu'elle va cuire tout doucement au four en gémissant un peu  vous etes vulgaire  ça vous plaît  ça me fait rire, et je sais que vous avez pris du plaisir à fourrer cette pauvre bête  oui comme ça me plait de le faire dans votre ventre, il faudra que j'essaie avec un petit suisse, j'ai bandé en pensant à vous en préparant cette volaille, je vous ai imaginée les pattes attachées, le cul offert, bien ouvert, prêt à farcir, livrée à mes talents culinaires  j'imagine votre sexe bouger dans votre pantalon, gonfler dans votre boxer, chercher à se redresser, votre périnée se contracter, savez-vous que les femmes regardent le bas ventre des hommes ?  je n'y ai jamais pensé  il y a des jeans qui moulent la bite des hommes, des étoffes épaisses et flottantes qui la masquent, d'autres plus légères qui suggèrent le renflement   vous aimez regarder ?  discrètement oui parfois  vous mentez, vous le faites aussi ostensiblement - rentrons dans ce pub, je vous offre un verre et votre présent de noel  je suis bien, là dans ce fauteuil, avec vous, pourquoi m'offrez-vous mon cadeau maintenant , ici ?   parce que je suis bien aussi avec vous, là écartez les jambes - ah..vous portez donc une culotte ce soir- êtes-vous humide ?  je ne sais pas  si, vous savez - mais puisque vous dites ne pas savoir , testez donc avec votre doigt, j'en jugerai par moi-même  je ne crains pas de le faire, regardez, mon doigt sous ma jupe, sous mon sac, là, ...attendez, le garçon passe derrière vous....là sous ma culotte , hum....oui, c'est tout humide - voilà...regardez mon doigt tout brillant  voilà, vos deux cadeaux  j'ouvre le plus petit.... des boucles d'oreilles...et une chaîne... elles sont superbes  regardez mieux, ce sont des boucles de sein pour parer votre poitrine et une chaîne pour ceindre votre taille- j'aime parer votre nudité- ouvrez le second  ....je ne peux pas le sortir du paquet...vous etes fou - vous m'aviez parlé d'une surprise, c'est cela ?  non la surprise sera pour plus tard   je ne l'exhibe pas ici dans ce café !  non mais vous allez le mettre en place aux toilettes, tout de suite, puisque vous êtes toute disposée aux choses de l'amour comme vous dites et comme en a témoigné votre doigt englué   elle s'est levée en rougissant, s'est faufilée en louvoyant entre les tables basses et les clients, pour disparaitre dans l'escalier qui menait aux toilettes au sous-sol j'imaginais la porte refermée dans l'espace réduit, la jupe retroussée au ventre, la culotte baissée sur ses genoux ou ses chevilles mettait-elle un pied sur la cuvette pour glisser l'objet dans son sexe, ou cuisses fléchies sans s'asseoir puisqu'elle ne posait jamais ses fesses sur une cuvette publique le contact dur du godemiché devait la faire frémir, elle dut avoir envie de faire durer le plaisir de la pénétration, se branler un peu sans doute, en écoutant le bruit des autres clientes se soulageant elle a ensuite du remonter sa culotte sur l'objet en place, baisser sa jupe et sortir en tirant la chasse peut etre se regarder dans le miroir, contempler son visage sage , pensif et satisfaite, presque joyeuse elle ne s'est pas lavé les mains, elle aime garder les odeurs de sexe sur elle pendant les jeux de l'amour, et après pour qu'ils perdurent    vous avez mis du temps ! dites-moi ce que vous avez fait ?   La suite ...demain... Si tel est votre plaisir...  
Sam 6 jan 2007 Aucun commentaire