Eros et autres plaisirs
Gwenn avait lu beaucoup d’articles sur le bondage, vu beaucoup de photos, Internet avait maintenant une nouvelle utilité pour elle.
En voyant ses femmes bondagées, Gwenn se remémorait sa première expérience, et celles qui suivirent, mais c’est sur l’auto bondage qu’elle s’était arrêtée.
En effet, cela faisait maintenant plusieurs semaines que son amie ne lui rendait plus visite avec son petit sac à dos, son emploi du temps étant trop chargé. Seulement, Gwenn avait maintenant un besoin quasi vital de ressentir la morsure des cordes à travers « son » satin.
Elle avait été dans un sex-shop la veille, pour s’acheter ce dont elle aurait besoin, et surtout ses cordes, mais jamais elle n’oubliera ce passage au sex-shop. Jamais Gwenn n’avait été aussi gênée que ce jour la. 5 cafés, c’est le nombre englouti à la terrasse d’un café en face du sex-shop, avant de sauter le pas.
Une fois à l’intérieur, elle sentait la pigmentation de sa peau changer, elle devait être rouge de honte, elle avait la chair de poule, et n’osait plus bouger.
« Je peux vous aider ?» interrogea une voix féminine derrière elle…
Surprise, mais rassurée de parler à une femme, elle demanda aussitôt ce dont elle avais besoin : Des cordes, mais aussi deux paires de menottes, et deux paires de bracelets.
Tous ses achats de la veille étaient alignés devant elle à même le sol dans son salon, une musique douce s’échappait de sa chaîne Hi-Fi. Gwenn jouait avec l’une de ses cordes, n’osant débuter son auto bondage.
Il serait simple la première fois, simple, mais bon. Doucement, elle entreprit de s’attacher les chevilles, prenant soin de lier en même temps sa longue nuisette satinée. Une fois ses pieds liés, et selon le texte expliquant un auto bondage, Gwenn liait ensuite ses jambes, juste au dessus des genoux, elle serrait bien les cordes, de façon à bien ressentir son impuissance une fois liée. Puis ce fut au tour de sa poitrine, quelques photos venaient soutenir le texte, détaillant ainsi la manière de faire pour avoir la poitrine bondagée. La corde courait en même temps de chaque côté de son coup sur ses épaules, se croisant entre ses seins, emprisonnant la corde qui passait au dessus et au dessous de sa poitrine, resserrant ainsi ce bondage. Ainsi, ses seins étaient comprimés entre deux passages de cordes.
Pour finir, elle fit un nœud coulant et calcula une longueur de corde assez courte, partant de ses chevilles liées jusqu’en bas de ses fesses. Il ne lui restait plus qu’à placer les clefs du cadenas qui refermerait ses bracelets sur le sol non loin d’elle, à mettre ses bracelets aux poignets, faire passer le cadenas dans le nœud coulant, devant pour cela ramener ses chevilles a hauteur de fessier, puis dans les deux anneaux des bracelets. Enfin, elle pouvait refermer le cadenas.
C’était fait, Gwenn était sa propre prisonnière, elle avait tout le loisir de se libérer sur le champ, mais elle n’en avait pas envie, elle n’avait pas peur, et cela lui manquait presque. Mais elle était impuissante, soumise à ses cordes et à ce cadenas, elle était bien, heureuse, et ne voulait plus se libérer.
Elle testait la résistance de son bondage, il était bien fait, et en gesticulant pour tenter de se libérer, elle ressentait son bondage des seins se faire plus présent, douloureux, mais agréable… Gwenn tentait différentes positions, se redresser à genoux, se mouvoir, rouler sur elle-même, tendre son corps au maximum, à chaque fois elle ressentait une douce torture provoquée par la morsure des cordes, par son bondage des seins.
Elle s’épuisait, et décidait alors de mettre fin à son petit jeu, surtout qu’une furieuse envie d’atteindre le 7ème ciel la titillait… Et si elle l’atteignait ainsi, sans se libérer… Juste grâce à son esprit, aux sensations du bondage, à la douleur…
Rien que d’y penser, déjà elle se retrouvait dans de très bonnes conditions, elle tentait de ramener ses mains vers son sexe pour s’aider, mais sans résultat, par contre, en essayant de se recroqueviller, elle déclancha une réaction en chaîne, la traction des cordes, la morsure de ces dernières, la douleur du bondage des seins… Cette sensation de bien être intense… Elle fût prise de convulsions, ramenant sa tête en arrière, les cordes qui passaient sur ses épaules lui firent très mal, et cette douleur fût pire que tout !!! Gwenn jouissait comme jamais, la chaleur de cette jouissance montait en elle, ses jambes tremblaient au milieu de ses cordes, et elle se tendait, entraînant de nouvelles douleurs, qui ne firent qu’amplifier sa jouissance !!
Cela faisait maintenant 3h00 environ qu’elle était étendue sur le sol, bondagée, en sueur, le satin de sa nuisette collait à son corps, Gwenn ne bougeait plus, ses yeux étaient mi-clos, elle appréciait le moment présent. Et c’est au beau milieu de ce bonheur intense qu’elle fini par s’endormir.
Je remercie "Le Vicomte" pour ce texte et pour son autorisation à le publier ici (avec mes regrets et mes excuses de ne point y avoir songé avant ...)
Mer 31 jan 2007
3 commentaires
Bonjour,
Je suis ravis de voir que mes textes circulent sur le net, mais voilà, je ne voudrais qu'une chose, que mon pseudo soit noté à la fin.
Ce n'est qu'une question de politesse et de copyright, j'accepte que les textes soient copiés ici et là, mais en citant la source et l'auteur.
Merci.
Le Vicomte - le 10/12/2007 à 11h01
Je viens à mon tour te remercier pour avoir pris en compte mes souhaits, je te ferais parvenir si tu le souhaite mes textes.
Encore merci.
Le Vicomte - le 10/12/2007 à 12h54
Désolé d'intervenir à nouveau, mais je voudrais souligner un détail supplémentaire.
Le titre du texte est complètement faux, rien à voir avec celui que j'avais donné à l'origine.
Ce titre doit donc être : "Douce Solitude."
Ce texte fait parti d'une suite que j'ai écris.
Merci donc de corriger le titre également.
Le Vicomte
Le Vicomte - le 10/12/2007 à 12h00