Voici un petit texte (en 2 parties) qui pourrait se classer également dans la cétégorie 'Jeux érotiques" et qui évoque le bondage, la soumission et des jeux très...attachants....
DES CHOSES TOUTES SIMPLES
Il s'assit sur la chaise, et l'a mise à cheval sur lui, les pieds bien plantés au sol. Et même s'il était habillé, avec sa chemise blanche et nette, elle le sentait aussi tendu qu'elle-même l'était.
Son visage était sérieux et elle était totalement nue.
On eut pu penser qu'elle était une sorte d'amazone, prête à partir en guerre sur on ne sait quel cheval si elle n'avait pas eu les mains derrière son cou, les coudes écartés comme il le lui avait posés, juste pour le plaisir de voir saillir ses seins. Il aimait particulièrement cette position lors de leur jeux.
Ils étaient amants depuis longtemps et peu à peu, leur relation s'était approfondie, grâce entre autres aux jeux qu'ils affectionnaient particulièrement, lui dominant la situation, elle s'y laissant abandonner autant qu'elle le pouvait. Il aimait décider, lui demander ou lui faire telle ou telle chose, elle apréciait de le faire, de lui obéir et de se laisser conduire.
Jursqu'alors, ils avaient seulement eu des jeux assez brefs, presque mondains, faits de lumière tamisée, de caresses sexuelles un peu poussées, de bondage.
Mais cette fois, il lui avait demandé que dès qu'elle entrerait dans la pièce, elle devrait se dévêtir puis s'agenouiller à ses pieds et en entendant ces mots, elle avait senti monter en elle, irrésistiblement, une espèce de frémissement particulier et différent parce que la demande était particulière. Elle s'y était conformée, un peu tremblante.
Et là, elle était donc agenouillée devant lui, attendant son plaisir, sachant que ce plaisir serait surprenant, imprévisible, décidé par lui mais lui appartenant à eux.
- Regarde-moi.
Il avait dit cela tranquillement. Elle avait levée la tête difficilement étant donné sa position si basse du fait qu'elle était à genoux.
- Tu sais.. Tu es très belle ainsi....
Elle rougit malgré elle, aurait voulu sourire ou murmurer un 'merci', elle aurait voulu aussi éviter son regard mais elle s'en abstint parce que les choses étaient claires entre eux et elle n'avait pas la permission de faire cela. Pas aujourd'hui.
A la place elle soupira ,profondément, savourant une espèce de pincement qui lui parcourait le dos.
Après l'avoir regardé fixement, elle avança ses mains et défit lentement la ceinture de son pantalon à lui, ouvrit celui-ci et révéla son pénis déjà tendu. Elle avait fort envie de sourire, un sourire d'envie aussi, et émit juste un petit bruit, brûlant du désir de le prendre entre ses lèvres.
Et elle sentit déjà au tréfond d'elle un début d'urgence, de pression. Son sexe se rappela à elle sensiblement.
Elle posa une main sur le bras de la chaise pendant que l'autre main prenait le sexe tendu, sans le serrer, les doigts courant autour, lentement, puis enfermant plus fermement, à peine, ce sexe, sa paume descendant et remontant le long de la hampe.
- Je t'ai écrit des tas d'histoires, n'est-ce pas... à propos de tout ce que je voudrais te faire vivre, de tout ce que j'aimerais faire de ton corps.
Elle l'entendait parler et sa respiration commença à se faire plus rapide,comme si seuls ses mots à lui provoquaient les images dont ils parlaient.
Puis elle s'aperçut qu'elle commençait à avoir du mal à se concentrer sur les mots, qu'elle était un peu débordée déjà par l'envie, de sentir ce sexe la pénétrer par tous ses orifices.
- Mais aujourd'hui, je veux que tout soit simple. Pas d'objets vibrants, pas de surprises extravagantes avec des instruments qui te font bondir en tous sens.
Elle sourit à ces mots, se souvenant de quelques épisodes affolants.
- Ce soir.. Tout va être bien plus simple. Juste une chaise. Quelques cordes et... disons quelques petites surprises.
Il a alors planté son regard derrière elle, et elle a failli tourner la tête pour regarder ce qu'il fixait, mais s'est abstenue.
Elle avait de toute manière aperçue, en entrant, une chaise placée presqu'au centre de la pièce, une chaise simple, pas un fauteuil, donc une chaise sans bras, en bois, avec un dos plutôt haut.
Rien de particulier.
En tout cas, rien qui suscite en elle une image particulière et fantaisiste ou même affriolante. Juste un questionnement intérieur, très léger.
Mais visiblement lui s'attendait à sa réaction même si elle ne disait rien, et il sourit puis parla pour elle :
- Oui... Tu te dis qu'il n'y a rien de spécialement intéressant... n'est-ce pas .. Et tu as raison. Voyons.. Que pourrions-nous faire de cette chaise si bête? Lève-toi s'il te plaît.
Pas de doute. Il avait dit "s'il te plaît" et du reste était toujours très correct avec elle. Mais son ton, sans être impératif, sa voix, sans être haut perché ou coupante, était ferme. Ses mots sans appel.
Elle s'est levée lentement, plantant un pied puis replaçant ses mains derrière son cou pour se relever. Elle s'est tenue devant lui et il lui a écarté légèrement ses jambes, suffisamment pour pouvoir apercevoir ses petits endroits secrets. Et puis il a hoché la tête, approuvant ce qu'il voyait. Tout lui convenait et lui plaisait.
Il a montré avec sa main.. et a dit : - Par là..
Elle s'est retournée et a regardé attentivement la chaise. C'était encore plus absurde qu'au premier regard. Le bois était usé, il y avait un petit coussin jaune qui semblait même plastifié. Il sentit qu'elle était déçue ou indifférente parce qu'elle haussa légèrement les épaules.
- Tu n'aimes pas mon choix ?
Il avait dit cela délibérément avec un petit ton qui en dit long, et elle pensa que peut-être il utiliserait plus tard la réaction désabusée qu'elle venait d'avoir pour la punir d'on ne sait quoi.
Alors un peu moqueur, il dit :
- Bien... Nous allons voir comment nous pourrions rendre cette chaise plus intéressante... Approche-toi.
Ce qu'elle fit. Elle se plaça debout près de la chaise, pendant qu'il allait ouvrir la malle près du lit pour en sortir quelque chose qu'elle ne vit pas.
- Non. Pas comme cela. Pose toi contre le siège de la chaise. Les jambes le plus près possible. Elle était debout contre la chaise, sentant la fraîcheur du bois à l'intérieur de ses jambes et de ses genoux.
Pendant qu'elle s'installait, elle le regarda, il tenait dans sa main une corde.
- Pourquoi me regardes-tu ainsi ? dit-il. Tu ferais mieux d'écarter légèrement tes jambes. Et maintenant, colle-toi le plus possible. Mets ton petit cul au frais contre le bois.
Et il l'y aida, de sorte que ses fesses viennent littéralement s'accoler au dossier de la chaise.
Le siège était finalement assez large, et il lui demanda de garder les yeux devant elle, et de ne pas le regarder.
- Ecarte les jambes de part et d'autre.
Tout était simple. Lent. Délibérément organisé pour l'égarer peu à peu.
Elle fit ce qu'il lui disait. Ecarta les jambes de part et d'autre de la chaise. Assise maintenant profondément contre le dos du siège, le cul collé au dos en bois.
Il passa devant elle volontairement et elle vit la corde. Il resta quelques secondes, comme pour inscrire l'image de la corde en son esprit.
- Oui... dit-il comme quelqu'un qui tentait quelque chose ou faisait une simple expérience.. Je pense que ça peut être assez bien finalement... ha oui.. Ca va être très très bien... Il lui mit les mains derrière le siège et elle ne bougea plus, les laissant ainsi placées.
Pourtant, elle sentit que sa position toute entière n'était pas particulièrement confortable. Comme non stable.
Elle commençait sérieusement à cesser de faire semblant, et se lassait doucement envahir par toutes sortes de questions, par une sensation présente depuis le début, d'excitation et d'appréhension qui montaient en elle avec une force ascendante parce qu'il avait tout fait pour.
Il était face à elle et a souri en approuvant la position générale. Puis il est sorti de son champde vision et elle a senti la corde glisser entre les barreaux de la chaise pour finalement venir s'enrouler autour d'un poignet , plusieurs fois, deux fois, trois puis quatre, puis de l'autre poignet.
Il enroulait la corde en partant du poignet puis la glissant entre les barreaux et revenant, il laçait la corde de plus en plus haut, presque jusqu'à chacun de ses coudes. Et très étrangement, cette attachement fut pour elle un délice particulier, inconnu. Etait-ce la lenteur des gestes, la manière d'être attachée ainsi, elle n'aurait pas su le dire.
Mais c'était si bon qu'elle en ferma les yeux.
A suivre .......
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