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Jeux érotiques

Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 07:30
Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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Samedi 16 mai 6 16 /05 /Mai 07:30
Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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Jeudi 19 mars 4 19 /03 /Mars 07:30


Je vous ai déjà entretenu ici des joies des pinces à linges, judicieusement placées... Mais avez vous essayé cette nouvelle version du jeu ? Relier les pinces entre elles par une ficelle que l'on tire et qui enlève en quelques secondes toutes les pinces... Hhmmm. Plaisir aussi furtif qu'intense...
Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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Mardi 3 mars 2 03 /03 /Mars 07:30

... Un soir, pourtant comme les autres, une petite fille regardait la télé, couchée dans le lit de ses parents. Un vieux film en noir et blanc, soudain une scène la frappa. Elle vit un esclave qui se faisait punir : par terre, à quatre pattes, il recevait le fouet! C'est à cet instant, que cette petite fille de 4 ans, vécu quelque chose d'étrange qu'elle ne pouvait identifier mais qu'elle appréciait, quelque chose qui, elle le saurait que bien des années plus tard, était son premier orgasme. Et oui, une petite fille de seulement 4 ans, qui déjà, sans même savoir pourquoi ni comment, vivait ces sentiments lorsqu'elle s'était imaginée à la place de cet esclave, curieuse, essayant d'imaginer ce qu'il pouvait ressentir à chaque coup! Souvent par la suite, et durant de longues années, elle se posa des questions, essayant par des films où elle s'imaginait être à la place des personnages ou par ses jeux où elle demandait à sa soeur de lui taper les fesses, de comprendre autant ce qu'on pouvait ressentir dans ces situations que pourquoi elle, alors que tous semblaient détester et condamner ces choses, elle aimait ça.

 

Sans même le savoir ni connaître l'existence de gens comme elle et d'une philosophie, cette enfant venait de faire son entrée dans l'Univers BDSM!. et cette petite fille, c'était moi!

 

Si je vous ai raconté cette histoire c'était pour vous aider à comprendre qui je suis et d'où me vient mon besoin de BDSM. Comme vous vous en doutez sûrement la petite fille que j'étais il y a maintenant 20 ans a beaucoup fait de chemin mais elle a toujours gardée cet amour de la soumission et cette curiosité qui, je crois, à été à la base de tout. Ma recherche de moi-même, qui à passer par bien des voies différentes : la lecture, la recherche, les expériences de vies, etc., m'a un jour amené à découvrir la philosophie BDSM et que j'étais soumise depuis longtemps sans le savoir.

 

Je vous dis tout ça afin de vous parler d'une expérience que j'ai vécue avant de découvrir la philosophie. J'avais besoin de vous expliquer comment je me sentais depuis mon tout jeune âge pour vous aider à comprendre la complexité des sentiments que je compte vous décrire plus bas.

 

Je tiens tout d'abord à vous préciser que le but premier de cet article est de me libérer moi-même d'anciens fantômes de mon passé qui me tourmentent et m'ont nuit un peu dans ma compréhension de moi-même en tant que soumise. Si par ceci j'aide certaines personnes j'en serai très heureuse mais je n'aie nullement l'intention de faire la morale où de donner des conseils, juste vous confier un petit bout de ma vie.

 

Voilà maintenant 2 ans j'ai mis fin à une relation difficile qui aura duré 7 ans. En effet, mon ex-conjoint était un homme violent. Nous ne pratiquions pas le BDSM ensemble ( c'était avant que je découvre cette philosophie ) mais étant soumise de nature, comme vous l'avez vu plus haut, je l'aie tout de même vécue ainsi. je m'explique :

 

Au début de notre relation, il était très gentil. Moi, sans pour autant savoir pourquoi, j'avais tendance à le considérer comme supérieur à moi. Avec le temps, la confiance c'était installé entre nous et je commençai à lui dire ce que je ressentais. Je lui disais des choses comme : je suis ton esclave d'amour, je t'appartiens, je suis à toi, tu peux faire tout ce que tu veux de moi, etc.. Mais les choses ont mal tourné, il a profité du fait que j'étais soumise, je le sais maintenant, pour abuser de moi autant psychologiquement que physiquement. Il m'obligeait à faire toute sorte de choses que je n'aimais vraiment pas sous prétexte que j'avais dit que j'étais sa possession, il ne m'écoutait pas, ne me respectais pas, je n'étais plus rien pour lui. Avec le temps il m'a détruite presque complètement.

 

Mais ce qui à été le plus dur vivre là-dedans pour moi, c'est le sentiment de culpabilité qui m'habitait constamment. J'avais peur d'être folle car effectivement j'avais besoin qu'il me contrôle un peu mais je n'étais pas bien lorsqu'il me faisait ça. J'aurais d'un sens voulu qu'il me punisse si je ne l'écoutais pas mais je détestais lorsqu'il me battait. J'aurais tellement voulu être comme il voulait, le rendre heureux, mais ses règles changeait constamment et il m'était impossible de les suivre car elle n'était pas constante. Je voulais qu'il me contrôle totalement sans vraiment me contrôler au point de m'enlever ma personnalité ou de me faire faire des choses que je ne voulais vraiment pas.

 

Et lui il jouait avec ça car lorsqu'il arrêtait, tout d'un coup, c'est moi qui prenais toutes les décisions, il ne voulait plus me dire, même pas un peu, quoi faire ni même me donner de conseil, alors je n'étais pas bien, il me manquait quelque chose, alors j'essayais de lui en parler et de comprendre la dose de contrôle que j'avais besoin avec lui mais alors il me disait que je ne savais ce que je voulais et il repartait dans l'extrême..et quand j'osais m'en plaindre il me disait : c'est de ta faute, c'est toi qui voulais être soumise?

 

Je ne sais comment bien V/vous décrire tous les sentiments qui m'ont habités tout le long de ces 7 années : la culpabilité, les regrets, l'incompréhension de moi-même, la peur, etc...Je me sentais tellement mal, sûre que j'étais d'être la source de sa violence, de plus j'avais peur de me découvrir Sado-Masochiste, et oui ça m'a fait peur au début vue de ce que la société véhicule sur ce sujet. C'est en allant sur le « chat » que j'ai commencée à discuter avec des gens qui pratiquaient le BDSM. À force de jaser j'ai compris que j'étais soumise, que je n'avais pas à avoir peur ni à me sentir mal de l'être, qu'il existait une philosophie et surtout que je n'étais pas folle, que plusieurs autres personnes comme moi aimaient cela. J'ai aussi compris que mon conjoint d'alors n'était pas une bonne personne, que j'étais normale de ne pas aimer ça bien que je sois soumise et que ce n'était pas ma faute mais la sienne!

 

J'ai alors pris la décision de le laisser. Je sais combien c'est difficile pour une personne battue de partir et je crois que ça l'a été doublement pour moi vu mon sentiment d'appartenance mais j'ai réussie. Maintenant je suis avec un Maître qui me respecte et m'aide à grandir, je lui suis d'ailleurs reconnaissante d'avoir su m'attendre et m'apprivoiser lorsque j'ai voulu essayer le réel.

 

Je sais j'avais dit pas de conseils, mais si vous n'êtes pas bien dans la situation où vous êtes, si vous ne vous sentez pas en sécurité, si V/vous avez vraiment peur de ce qu'il pourrait vous arriver si vous y rester ou en partez ou pire si vous craignez pour votre vie? n'hésitez pas, appelez un centre d'aide pour personnes violentés, ils ne vous jugerons pas et sauront vous aider.


Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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Samedi 14 février 6 14 /02 /Fév 07:30

 



Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 07:30


Le fouet à 9 roses


Le fouet "haute couture"


Le fouet-vibromasseur

Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 07:30
Voici un fétichisme dont personne ne parle, mais qui est pourtant fort répandu !

Quel est ce mystère ?

Le nez est il maudit ?

Une constatation : Lorsqu'on décrit le visage d'une belle femme, il est extrêmement rare que l'on parle de son nez, on va vous décrire la couleur de ses yeux, la forme de ses lèvres (purpurines) de sa bouche (gourmande) de ses pommettes (hautes placées), de ses cheveux (comme-ci comme ça...) de ses dents (d'une blancheur éclatante) de ses fossettes (craquantes). Mais le nez, non, il échappe à l'énumération et rejoint dans l'oubli les oreilles et le menton. Il y a toutefois une exception tenace, le nez retroussé, c'est bien le seul qui a droit de description.

Pourquoi ? Pourquoi ? On nage en plein mystère !

Pourtant on sait bien qu'un nez mal foutu, de travers, trop petit, etc... suffit à enlaidir l'image d'un visage. Le nez est le centre du visage, d'ailleurs n'existe-t-il pas une expression qui dit :

" Visible comme le nez au milieu du visage "

Et oui, le nez en est l'exact centre, et s'il peut à lui seul défigurer une personne, il peut à l'inverse lui donner une personnalité très originale. Jules César était dit-on nasophile et sa liaison avec Cléopâtre ne fut pas étrangère à ce fétichisme

"Le nez de Cléopâtre aurait été moins long, la face de l'histoire aurait peut-être changé " Disait Pascal en 1670 dans ses Pensées.

Et bien le croirez-vous ! Il est tout a fait étonnant qu'aujourd'hui encore cette " pensée " irrite un certain nombre de commentateurs qui ne peuvent admettre que cet organe puisse participer à la beauté d'une femme.
Ainsi en parcourant le web, nous trouvons toute une déclinaison de protestataires en tout genre : par exemple :

Cléopâtre n'était pas belle : " Cléopâtre n'était pas d'une beauté parfaite en raison d'un nez trop long et d'une bouche trop large... "

Cléopâtre n'avait pas un grand nez : " Une invention de Pascal !... "

Il ne faut pas prendre la citation de Pascal au 1er degré : " On veut surtout dire que Cléopâtre était une femme exceptionnelle, séduisante, très intelligente et cultivée... Son nez royal était en quelque sorte le symbole de ses ambitions politiques qui ont changé le cours de l'histoire "

Il n'était pas plus long qu'un autre : " Pascal supposait que Cléopâtre avait le nez long, car à l'époque les femmes camuses passaient pour laides. "

On a aussi trouvé (c'est complètement hors sujet) un minuscule penseur coincé de la saucisse et bloqué dans son 21è siècle qui se croit autoriser à juger l'histoire " Si la morale de Cléopâtre eût été moins courte, la face de la terre aurait changé...

C'est quoi ce déchaînement ?

La citation de Pascal est tout simplement la preuve que ce fétichisme est vieux comme l'histoire de l'humanité et nous oserons dire que sans doute Pascal n'y était pas totalement étranger (en tous cas cela nous plait de le supposer)

Allez on est sympa on ne vous parlera ni de Cyrano de Bergerac ni de Pinocchio !

Il y a deux façons d'envisager le fétichisme du nez :

La première est de se focaliser sur l'appendice lui-même. (On érotise surtout le nez de l'autre)

Un nez c'est beau ! Il faut l'affirmer avec force ! Il y en a de toutes sortes, mais les fétichistes du nez auront une préférence marquée pour les grands nez fouineurs, ceux qui vont partout.



Que faire avec un nez ?

On peut déjà, le caresser délicatement avec l'index, en suivre les courbes, rien ne vous empêche ensuite de remplacer votre doigt par vos lèvres et d'y apposer un baiser bien sympathique, (Beaucoup de personnes quel que soit leur sexe aiment à embrasser leur partenaire sur le bout du nez ! Voir la tradition du bisou eskimo !) Évidement si la langue se met de la partie ça va devenir moins classique, mais certain(e) s vont par ce geste se procurer une véritable excitation. Sans doute sera-t-on alors tenter de mordiller avec les dents, faites attention, cet endroit est ultra sensible, La phase ultime va bien sûr être de sucer carrément le nez comme on le ferait d'un sexe masculin, une fellation nasale en quelque sorte...

On va pouvoir aussi demander à celle (à celui) dont on vénère l'appendice nasal de promener son nez sur les parties les plus sensibles (ou les plus odorantes) du corps (le nez de l'autre, les paupières (si, si !) le nombril, le bout des seins, les aisselles, les fesses, le sexe (toutes les parties du sexe), l'anus....

La seconde est de se consacrer à tout ce qu'il est capable. (On érotise surtout son propre nez)

Idée reçue : Par rapport aux mammifères, l'homme serait handicapé de l'odorat ! Faux ! Il est possible que l'appareil nasal soit " biochimiquement inférieur " à celui de pas mal de bestioles, mais l'organe n'est pas tout, ce qui est intéressant c'est le traitement des informations reçues par les organes sensoriels au niveau du cerveau... et là jusqu'à preuve du contraire, l'homme reste imbattable...

Simplement l'usage de l'odorat ne fait pas partie de notre apprentissage culturel habituel... De plus il n'est pas codé.
Tout ce que l'on voit à un nom, on peut le retranscrire sous forme de mots, ou sous forme d'images.
Idem pour ce que l'on entend, il y a les mots, le solfège et désormais l'enregistrement.
En ce qui concerne l'odorat, le lexique est faible, la retransmission quasi inexistante (sauf à l'identique, mais il n'y a pas de codage)

L'apprentissage de l'odorat se résume à des fonctions primaires : Pour faire manger l'enfant on va lui dire que " ça sent bon ", pour le rendre propre, on va lui dire que " ça ne sent pas bon "
Et on reste ainsi dans le binaire, les odeurs vont donc être classées entre les bonnes et les mauvaises. L'apprentissage de la subtilité en ce domaine sera une affaire strictement personnelle.
Tout cela va rester dans le subjectif, la bonne odeur que sentira une personne pourra être perçue comme mauvaise par une autre
Ou pire, une odeur sentie comme appétissante parce qu'elle émane de l'assiette, deviendra insupportable si elle émane de l'appartement du voisin à 7 heure du matin (poisson, friture...)

Et pourtant, il existe des gens capables de distinguer non seulement de quelle région vient un vin, mais son appellation et parfois l'année de sa mise en bouteille. Certes cette réponse ne vient pas que du nez, mais celui-ci joue un rôle essentiel, l'odeur mêlée à la saveur (détectée par la langue) va restituer ce que nous appelons le goût !
Et puis il y a ces " nez " capables de détecter une minuscule trace de parfum sur un objet et qui vont en détecter le nom et celui du parfumeur !

Les odeurs ça s'apprend, mais il faut bien faire le constat que le commun des mortels n'a rien apprit du tout. Et non seulement on en ignore tout mais on a décrété comme sale des choses qui ne le sont pas forcément. A l'odeur du sexe et de la nature a succédé l'odeur du déodorant chimique et de l'artifice !

Or il faut savoir que certaines odeurs sont aphrodisiaques, nous devrions donc les recevoir, les capter. Et bien non !

Savez-vous par exemple que les poils sous les aisselles des femmes renferment les mêmes phéromones que celles secrétées par leur sexe... Super, non ! Alors pourquoi les femmes se les rasent-elles ? Inesthétiques ? Qui a dit ça ? Malodorants ? On les a pourtant supporté pendant des siècles ?

Et ces poils du pubis, couvertes d'odeurs si enivrantes, pourquoi cette mode qui consiste à tout raser ? Si vraiment , mesdames vous avez peur que vos poils dépassent le maillot, et bien faites vous désépaissir, faite-vous faire le " maillot " comme on dit, mais de grâce n'enlevez pas tout. Votre pouvoir (chimique) de séduction en pâtit !
Le fétichiste du nez n'ignore rien lui des odeurs corporelles, il va (c'est le cas de le dire) mettre son nez partout.

Il sera sensible aux femmes qui ne se rasent pas (ou peu) les aisselles et le pubis, à celles qui ont un léger duvet sur les bras... n'aura pas peur de caresser et d'embrasser celle qui venant de fournir un effort est toute transpirante, il ne craindra pas de porter ses lèvres sur un sexe venant d'uriner, et avec un peu d'imagination on peut aller plus loin encore.

Quelques gestes sont divins comme promener son nez sur le bout d'un sein, le rentrer dans un nombril, pousser l'anus avec, en déposer l'extrémité sur un clitoris érigé ou sur le gland d'un pénis.

L'imagination n'a de toute façon aucune borne, ainsi on a lu dans un récit une scène ou une jeune femme inhale littéralement du sperme dans ses narines pour le récupérer dans sa bouche...

Le fétichisme pourra déborder le domaine des odeurs corporelles pour explorer celles que des êtres chers ont laissées sur leur sous-vêtements, et il n'est donc pas rare de voir ce fantasme associé à celui des petites culottes portées (la vedette du genre) mais aussi les soutiens-gorge, bas, collants, socquettes... Voilà qui nous fait penser à un autre fantasme... peut-être se rejoignent-ils tous quelque part... Qui sait ?


Merci à Héléna
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Lundi 8 septembre 1 08 /09 /Sep 07:30
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Dimanche 7 septembre 7 07 /09 /Sep 07:30
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Lundi 4 août 1 04 /08 /Août 07:30

Epilé (e) pour mille et une nuits...

L'épilation du corps, parties génitales incluses, nous vient de la nuit des temps. Une des raisons principalement évoquée est l'hygiène et la distinction entre l'homme et l'animal. En ces temps modernes, l'hygiène n'est plus un réel problème, pour autant, nombreuses femmes et certains hommes continuent de s'épiler complètement avant un rendez-vous galant. L'épilation aurait-elle d'autres vertus que celles de nous distinguer du règne animal ?

« Une femme poilue est très chaude »

J'ai toujours entendu cette boutade populaire un peu déroutante. Ainsi, celles qui ont le désagrément d'être très poilues se rattraperaient en ayant les meilleurs orgasmes ? La réponse est scientifique : c'est le taux de testostérone (hormone mâle) qui régule la densité pileuse des femmes. Et cette hormone est également celle qui participe au développement de la libido. De là, à dire que les femmes imberbes n'ont finalement pas de chance, il y a une marge non négligeable...

Quel rôle joue le poil sur la sexualité...


La pilosité constitue sous la peau une ramification de fibres nerveuses très réceptives au toucher. Une caresse qui vient effleurer les poils, sans même toucher la peau, est des plus étonnantes, des plus troublantes.

Le poil conserve plus longtemps les odeurs corporelles. Or, l'odeur de la peau, le parfum du sexe peuvent participer à l'excitation sexuelle, selon les goûts de chacun. Sans ignorer l'aspect visuel d'une belle toison. Cette toison peut être un atout esthétique : naturelle ou soigneusement taillée en triangle, en rectangle, teintée ( par des professionnels ! Attention aux teintures faites maison irritantes).


D'autant qu'un corps poilu est représentatif de maturité sexuelle, il est pubère, physiologiquement prêt à l'amour. Nombreux sont ceux qui accusent les pubis épilés d'inciter ou de développer un phantasme lié à la pédophilie :
Benoît : « Je pense que le phénomène de mode de l'épilation intégrale, est inspiré des canons de la beauté. L'esthétique de la haute couture est devenue pornosoft, avec un côté clinique, imberbe, une beauté sans ombre, retouchée sur ordinateur. Ces images imposent des phantasmes, ce qui est inquiétant, quand on sait que les mannequins en question ont parfois moins de 18 ans. Selon moi, on en vient à avoir des phantasmes déviés. »


A nous, ensuite, de faire la distinction entre phantasme et acte réel. Les phantasmes sont les seules choses tordues, déviées et inavouables que nous pouvons nous autoriser à ressentir. Le phantasme n'est pas anormal, c'est le passage à l'acte qui l'est. Ce phantasme, réalisé entre adultes, permet aussi de faire la part des choses : une femme épilée a tout de même un corps formé, avec des hanches, des seins... Idem chez l'homme imberbe.


S'épiler, oui, mais avant tout pour soi.

Comme le dénoncent quelques adeptes du poil et les féministes, certaines femmes s'épilent seulement pour satisfaire les désirs de leur partenaire. Elles se soumettent tout en souffrant « d'être mises à nu » ; leur sexe épilé, dévoilé, paraissant encore plus vulnérable.


Eve Ensler dans ses « Monologues du vagin » rapporte l'histoire, malheureusement ordinaire de cette femme dont le mari souhaite qu'elle se rase. Elle essaye l'expérience qui, finalement lui déplaît : « Il m'a fait raser mon vagin. Il avait l'air tout bouffi, tout nu comme celui d'une fillette. Mon mari, ça l'excitait. Quand on faisait l'amour, mon vagin ressentait ce que doit ressentir une barbe. (...) On aurait dit qu'il était en feu (...) » Elle refuse de se raser de nouveau. Son mari la trompe, ils atterrissent à une thérapie de couple, où ils exposent ce problème d'épilation. La thérapeute suggère à la femme de faire des compromis... « Cette fois là, quand nous sommes retournés à la maison, c'est lui qui a rasé mon vagin. (...) Il a fait quelques estafilades, et il y a eu un peu de sang dans la baignoire. Il ne l'a même pas remarqué, tant il était content de me raser. Puis, (...) quand il s'est collé contre moi, j'ai senti ses poils piquants comme des épines, dans mon vagin tout gonflé. Il n'y avait aucune protection. »

Douceur et volupté.


Une femme qui décide de sa propre initiative de s'épiler n'est pas soumise, mais au contraire, active dans sa sensualité. Qui consacre du temps au soin de son sexe, songe déjà à sa sexualité.


« Me faire une intégrale a été pour moi l'occasion de me redécouvrir tout en mettant mon sexe en valeur, raconte Christina (Votre Beauté n° de juin 2000). Dans un premier temps, la peau très douce est extrêmement sensible. Mais ce n'est pas tant cette hyper réceptivité qui importe le plus (...).Rendre cette partie de son corps plus belle, en prendre soin pour pouvoir l'offrir, décuple les sensations (...). Ces petits détails - je me suis fait faire un tatouage de feuilles et mosaïques sur mon pubis - m'ont permis de me réapproprier mon corps et d'en faire un objet de jeu et de désir. »
Bas les masques
Pour la première fois dans sa vie d'adulte, la femme qui vient d'épiler son sexe, peut le voir, tout comme l'homme voit son pénis chaque jour. Il est difficile pour la femme d'acquérir une sexualité active, pas évident de comprendre comment fonctionne son vagin, quand on ne le voit pas, beaucoup ne savent pas où se situe exactement l'entrée de leur sexe.
Les femmes qui ne connaissent pas leur corps sont limitées à une sexualité passive. Elles laissent leur partenaire leur faire l'amour. Elles sont donc tributaires de son désir, de sa sensibilité et de ses connaissances.
Depuis plus de 25 ans, une thérapeute américaine anime des ateliers où elle aide les femmes à localiser, aimer et masturber leur vagin. Nombreuses sont celles qui grâce à elle ont eu leur premier orgasme. Eve Ensler rapporte : « A l'atelier, on nous a demandé de regarder notre vagin avec un miroir de poche. (...) je n'avais jamais vraiment vu la chose. Mon vagin n'avait jamais existé que de manière abstraite. (...) Ce qui m'a le plus surprise, ce sont les couches. Des couches et des couches, les unes à l'intérieur des autres. (...) Je ne désirais rien d'autre que rester allongée sur mon matelas, les jambes écartées, à examiner mon vagin, jusqu'à la nuit des temps. »
Savoir que son sexe est là, le clitoris ici, et que les caresses agréables se font comme ça.... Cette femme assume son désir, son sexe n'est plus une chose abstraite. Petit à petit, elle est de moins en moins inhibée et complexée. Cet éveil peut aussi lui donner conscience que la sexualité ne passe pas forcément par les sentiments.
L'épilation du sexe peut être une amorce de ce travail sur soi. La femme songe à sa sexualité pendant l'épilation, et une fois faite, la curiosité, forcément, l'incite à observer son sexe si nouvellement nu : « J'étais en paix avec ce corps imberbe et ce sexe émouvant de petite fille. Ce retour aux sources apporte un grand bien-être et une sensibilité sexuelle accrue et partagée » (Votre Beauté).Ce qui change...
« Tout ! » selon une des adeptes de l'épilation. «  Je prends beaucoup plus de plaisir lors des cunnilingus, mais surtout, avant j'étais complexée par mon anus. Poilu il me semblait laid, c'était gênant et quelque part, ça me bloquait. Aujourd'hui, avec l'anus lisse, je suis complètement désinhibée aux touchers, à la sodomie ! J'ai découvert que cette chair est très douce et très érogène, je prends même du plaisir à y ressentir la chaleur de la cire et l'épilation est plus délicieuse que douloureuse ! »« L'épilation intégrale ? C'est génial, plus doux, si mignon... Un peu inconsciemment, tu as l'impression d'être face à un sexe d'ado, c'est un désir refoulé, mais présent ! Et puis, je trouve qu'on voit mieux le plaisir de la fille. » Patrick, est assez tenté de vivre lui même l'expérience, mais où aller sinon dans un institut pour homosexuels, ce qui ne tente guère la majorité des hétéros, soucieux de leur réputation...
Où, quand, comment et combien ?
Peu d'instituts pratiquent l'épilation intégrale, c'est moins compliqué pour les femmes, qui profitent du phénomène de mode... pour les hommes, c'est le parcours du combattant. La plupart des esthéticiennes craignent les abus de leur part. Il faut savoir que souvent le pénis en cours d'épilation a une fâcheuse tendance à se dresser... ce qui rebute un peu les professionnelles de la beauté. Une érection pourtant facile à comprendre, plus automatique qu'autre chose : d'une , le pénis est manipulé par l'esthéticienne, de plus, l'homme s'exhibe, ce qui peut « l'émouvoir », et la chaleur de la cire attire le sang et donc la verge grossit !
Catherine de Essentiel Mains explique qu'un autre problème est celui de la réputation, que penseraient les clientes si elles voient un homme entrer en leur antre ?
Pour ce qui est de la douleur, rien n'est plus relatif, une personne qui a pris l'habitude de se raser aura plus de mal qu'une autre. Après un rasage, la repousse est plus dure, et le poil, renforcé, devient plus difficile à arracher. Concernant le choix entre l'épilation classique et l'épilation orientale, à chacun sa théorie. Personnellement, j'ai trouvé l'épilation orientale un tantinet plus douloureuse (l'inconvénient de la boule de sucre, est qu'elle n'arrache pas tout d'un coup, il faut donc passer plusieurs fois sur le même endroit, ce qui rend la peau sensible) mais plus efficace : la peau est peu marquée après l'épilation, les poils ne repoussent pas sous la peau, et ils semblent plus doux.
Les crèmes dépilatoires sont à éviter (risques d'irritation !) quant au rasage, attention aux coupures malencontreuses et à la repousse irritante ( de 2 jours à 1 semaine) ! Pour ceux et celles qui n'aiment pas les sexes totalement imberbes, les femmes peuvent garder des poils au dessus des lèvres (ou du pénis, pour ces messieurs), certains ( e ) souhaitent avant tout avoir un pubis « clean » aux contours nets. Certaines femmes dont la toison blanchit avec l'âge, sont complexées, retrouver un sexe lisse, tant que les lèvres sont pleines et fermes, peut y remédier.Maintenant que vous savez tout sur l'épilation, à vous d'opter pour la brousse, le rectangle « ticket de métro », l'épilation à l'américaine (semi-intégral)... ou la totale ! Les prix oscillent approximativement entre 22 et 90 euros. Pour les hommes, la densité de leur pilosité entre souvent en jeu dans la fourchette des prix.
Pour les irréductibles du poil, voici un petit truc pour une toison soyeuse et chatoyante : après le passage du savon, appliquez un peu d'après-shampoing sur les poils, ils deviendront encore plus doux que des cheveux."Acomoclitisme"
Selon les psychologues, les poils nous ramènent à l'animalité, ils auraient une connotation sexuelle. D'où le code Hays du cinéma américain, qui interdit la vue du moindre poil. D'où ces Tarzan imberbes et ces personnages de péplums qui, malgré leur puritain rasage, font fantasmer les foules !
Il existerait un mot pour définir le goût pour les pubis épilés ( bien qu'il soit introuvable dans le dictionnaire ). Acomoclitisme. Un mot aussi étrange, (cliti...quoi ?) aurait dû nous mettre la puce à l'oreille ! Méfiez-vous des gens « propres » sur eux et épilés, ils ont des mœurs délicieusement animales...

Camille Baron

Par EROS - Publié dans : Jeux érotiques
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