Samedi 24 février
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08:17
...suite...
Sans préalable, il me cingle, le coup est mesuré, volontairement mesuré, il continue toujours à la même force, il ne faudrait pas non plus qu'il tombe dans l'excès inverse !
- Plus fort !
Il n'attendait que ça, évidemment ! Et cette fois, il y va ! Je ne lui dirais pas d'arrêter, on verra bien ce qu'il a dans le ventre, il frappe, il frappe, ça ne fait même plus vraiment mal, ça pique, ça chauffe, je dois avoir le cul tout rouge, et Emile doit bander comme un taureau. Il continue, puis annonce :
- Les dix derniers !
Ouf, ça va ! Il les soigne les dix derniers, mais bon, ça reste très supportable. Il s'arrête à dix, pile ! Mon cul chauffe comme une marmite, je vais en avoir pour plusieurs heures, mais enfin, ça ne me déplait pas ! Il va chercher dans la voiture le sac de bric à brac qu'il a apporté et en sort une sorte de harnais en cuir, un machin qu'il a acheté en sex-shop. Un jeu de lanières entoure mes seins un autre mon ventre, un autre mon sexe. Ça fait très esclave de film SM, il rajoute un collier de cuir autour du cou, et des bracelets pour les poignets, ainsi que pour les chevilles.
Le groupe des voyeurs s'est scindé en deux semble t-il. Un certain nombre d'entre eux étant affairé autour d'un véhicule récemment arrivé à l'intérieur de laquelle il semble se passer d'étranges
choses. On n'a pas trop envie d'aller voir. Emile me fixe une laisse sur mon collier et me trimbale quelques mètres. Arrivé sur le contrebas, il me demande de me mettre à quatre pattes, ce n'est pas évident, le sol est jonché de brindilles et de saloperies diverses, mais en faisant attention on arrive à se débrouiller. Il y a un carré de verdure un peu plus loin, là c'est plus facile ! Il m'y fait marcher un peu puis me donne l'ordre de stopper.
- J'ai envie de pisser ! Lui dis-je
- D'accord ! Attend juste cinq minutes :
Le temps que je lui ai accordé va être dépassé, mais ce n'est pas très grave, je me retiens, pas lui, il m'asperge, je m'en fous j'adore ça, j'en ai partout, je suis ruisselante d'urine. Nous revenons vers la route. Tous les voyeurs entourent à présent la voiture mystérieuse.
Nous nous rapprochons notre véhicule. Emile a le geste de vouloir prendre mes poignets en cuir et les accrocher ensemble !
- Non !
Il n'insiste pas et me laisse les mains libres.
- Reste à l'extérieur !
Il se met alors au volant de la voiture, et se met à rouler au pas, je l'accompagne à pied tenu en laisse, il va ainsi parcourir tout ce petit périmètre. Nos voyeurs vont se radiner à nouveau, c'est sûr !
- Tu peux pisser maintenant !
- Comme ça ? Debout en marchant ?
Il me regarde, se demande s'il a gaffé !
- Non ?
Mais si je vais pisser, s'il savait comme je m'en fous de pisser comme ça, je me suis bien amusée, j'ai réussi à dompter mon homme, et il croit me balader comme son esclave, alors que j'ai les mains libres, que c'est moi qui lui ai accordé ce laps de temps. Je suis une femme libre, fière, ceux qui me regardent passer avec mépris, sans même essayer de comprendre ceux là je les... Non, soyons correct, je suis bien ! Et quelle est cette humidité qui me coule sur les cuisses, j'avais pourtant fini de pisser !
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