Vengeance de femme... qui tourne au récit érotique..... Chanette nous raconte...
Prologue
Il est 7 heures du matin. Fulbert peut commencer. Il est décidé de faire pour le mieux, Fulbert ! 200 euros pour un boulot aussi facile, c'est inespéré. Il prend les trois plaques émaillées et aimantées, la plaque de cuivre autocollante et la bombe de peinture noire. Il détache l'échelle de la galerie de la camionnette dont les plaques d'immatriculations ont été trafiquées. Il pose l'échelle à proximité de la plaque indiquant le nom de la rue, et y grimpe. Quelques secondes plus tard la rue Saulnier et rebaptisé rue Michelet-Languereau.
- Vous faites quoi ? Vous changez le nom de la rue, on aurait pu être prévenu !
Ce genre de situation a été prévu. Fulbert répond le plus jovialement du monde :
- C'est pour le film !
- Quel film ?
- Le film qu'ils vont tourner tout à l'heure !
- Ah Bon !
L'intrus à son explication, il s'en va. Fulbert continue à recouvrir les plaques et le 53 devient le 51 bis, le 55 le 51 ter. Arrivé à ce numéro, il compose le digicode et il entre, il donne un rapide coup de bombe sur le tableau indiquant l'emplacement des résidents, appelle l'ascenseur et bombe également les indications de numéros d'étages. Au 3e il auto collera une plaque ou les caractères sont très usés mais ou l'on peut lire en s'y appliquant " Docteur Folenfant - rhumatologue ". C'est presque fini, dans 3 heures il remplacera les plaques par des plaques neutres et il aura gagné 200 euros, il est content Fulbert
Préparatifs
C'est Phil qui mena une courte enquête afin de localiser cette Anne-Gaêlle de la Souderie de Chabreuil qui s'était copieusement moquée de nous. Ce n'était pas d'une évidence folle, le groupe de presse dont faisait partie le torchon " Globo " n'était qu'une nébuleuse de boites postales toutes plus anonymes les unes que les autres. Mais, faute d'un numéro professionnel, c'est carrément chez la donzelle qu'il appela !
- J'ai une grosse révélation à faire. Un scoop dingue…
- Non mais attendez, vous êtes chez un particulier…
- Vous n'avez jamais rêvé d'avoir un scoop énorme et d'en tirer bénéfice ? Moi j'ai là l'occasion de me faire une montagne de fric, mais il me faut quelqu'un pour m'aider, quelqu'un qui connaît bien le milieu des journaux. Je n'ai pas envie de me faire avoir !
- J'ai une envie folle de vous raccrocher au nez, pourquoi moi ?
- On m'a donné votre nom !
- J'imagine bien, merci ! Mais qui ?
- J'ai promis de ne dire ce nom que si nous faisions affaire
- C'est bizarre votre truc, et c'est quoi le scoop
Phil entendit à ce moment là un petit déclic, la conversation était à présent enregistrée.
- Justement, il faut que l'on se voie pour en parler…
- Bon, écoutez, je me doute bien qu'il va falloir qu'on se voie… et que vous ne pouvez rien me dire auparavant ! Tout cela est d'un classique ! Mais ce que je vous demande c'est de me mettre sur la voie. S'il s'agit d'OVNI ou de Louis XVII, ce n'est même pas la peine de continuer…
- Et s'il s'agit de la preuve irréfutable, documents à l'appui que toutes les élections de Miss France sont truquées ?
- Mouiais, ce n'est pas un grand scoop !
- Et si je vous communique quelques photos des membres du jury en compagnie… disons très spéciales ?
- Parce que les gens qui couchent, ils se font prendre en photos ?
- Disons que quelqu'un à eu intérêt à que ces photos soient prises, et là vous comprendrez que je ne puis vous en dire plus au téléphone.
- Bon on se voit où et quand ?
Un rendez vous fut fixé. Au 17 rue L… Ce n'était pas mon adresse, ni celle de personne de notre entourage, mais ce serait celle enregistré sur son magnétophone.
J'avais prévenu Phil que la ponctualité n'était pas la qualité première de miss Anna-Gaëlle et le jour convenu, Phil se mit en embuscade devant l'immeuble de l'adresse de rendez-vous. C'est une demi-heure plus tard, qu'il vit une personne répondant au signalement qu'on lui en avait fait s'arrêter devant un digicode dont personne ne lui avait parlé. Il allait l'aborder, mais elle le devança
- Vous habitez ici ? J'ai rendez-vous avec un Monsieur Potez et il ne m'a pas communiqué le code !
- C'est moi !
- Ah ben…
- J'ai un petit problème, je ne suis pas arrivé à vous recontacter. Un dégât des eaux chez moi, je ne peux plus y accéder pendant un mois… Heureusement tous ce dont je vous ai parlé est intact, j'ai déposé cela chez un ami, allons-y c'est à deux pas !
Première à gauche, deuxième à droite. Ils entrent, prennent l'ascenseur. Phil ouvre la porte avec la clé qu'on lui a prêtée, fait entrer la journaliste et prend soin de refermer le verrou derrière lui !
- Asseyez-vous ici, je reviens avec une partie des documents, à moins que vous désiriez prendre un verre auparavant ? Un café par exemple ?
- Non, je vous remercie, j'ai hâte de voir vos documents
- Vous n'allez pas être déçue !
A ce moment là Phill se dirige vers la porte séparant le salon de l'entrée afin de bloquer cette sortie et se racle trois fois la gorge. C'était le signal !
La punition
Nous avions convenu Corinne et moi, de nous habiller exactement de la même façon que lors de cette interview qu'Anna-Gaëlle avait si bien trafiquée. Nous en avions marre d'attendre, aussi dés que Phil nous fit signe, nous entrâmes dans le salon découvrant le visage horrifié de la journaliste
- Bienvenue chez Corinne, petite salope !
La tête d'Anna-Gaëlle ! Instinctivement elle s'est levée et se précipite vers l'entrée. Bloqué par Phil. Nous n'avions pas prévu par contre le coup de genou qu'il reçut dans les couilles et qui le fit s'écrouler de douleur. Malgré tout elle fut vite maîtrisée et ramenée au centre de la pièce. Histoire de lui montrer que cette séance n'avait rien d'une plaisanterie, je balançais un coup de cravache qui cingla en s'enroulant autour de sa taille !
- Vous n'avez pas le droit, bandes de putes, je vais porter plainte pour séquestration…
- Ta gueule ! Ou je t'en balance une autre !
Et c'est reparti pour une crise de larme !
- Pourquoi vous me faites-ça ? Si c'est pour l'article j'y suis pour rien…
- Tu arrêtes de mentir !
- Mais je ne mens pas, mais si vous me laissiez m'expliquer au lieu de faire du kidnapping
- Et bien vas-y explique-toi !
- Ce n'est pas moi qui ai réécris l'article..
Cette fois c'en est trop, je lui balance une gifle magistrale. Elle se tient la tête, elle pleurniche !
- C'est bien ta signature qu'il y a sur cette merde. Pas celle du voisin
Je lui mets la feuille du journal devant le nez, de colère j'en fait une boule et lui fourre un instant dans la bouche.
- Ils ont laissé ma signature, mais ce n'est pas moi qui l'ai réécrit ! ce n'est pas compliqué à comprendre
- A comprendre non ! Mais à prouver !
Tout d'un coup, elle redevient digne, et c'est avec une expression à la limite du mépris qu'elle nous fait maintenant face
- Je ne peux rien prouver ! D'accord ! Et je ne vous dirai plus rien. Je ne sais pas ce que vous avez décidé de me faire. Mais comme je ne pense pas que vous allez me tuer, ce ne sera qu'un mauvais moment à passer et un mauvais souvenir. Il faudra bien que vous finissiez par me libérer. Et après je porterais plainte pour enlèvement et séquestration et sans doute pour coup et blessures et viol !
- Tu vas la fermer !
- Oui je la ferme ! Je vous ai dit ce que j'avais à vous dire ! Maintenant allez-y montrez moi votre courage, acharnez-vous contre moi à trois contre une… Il faut sans doute que je me foute à poil, je vais le faire ! ça nous avancera !
Je ne m'attendais pas à une telle résistance, mais ce n'était pas pour me déplaire, le fauve serait difficile à dompter. Je la giflais à nouveau. Elle reçut la gifle sans broncher, me cracha dessus et avant que j'ai le temps de réagir, elle me lance :
- Continue salope ! Ça m'excite
Décontenancée !. C'est Corinne qui vint à mon secours en recentrant le scénario que nous avions préparé
- Tu n'as rien compris petite pétasse ! Tu es ici pour 2 choses. Nous expliquer pourquoi tu as fait cela et ensuite te faire passer l'envie de recommencer
Anna-Gaële ne répondit rien
- Mais tu n'es pas séquestrée ! Tiens prend ce téléphone et appelle qui tu veux pour dire ou tu es !
Elle ne comprend plus. Phil s'est mis à côté de la prise pour couper s'il lui prenait l'idée saugrenue d'appeler la police, sinon on avait convenu de laisser faire. Elle prend le combiné, compose un numéro, ce n'est pas celui des flics, apparemment elle tombe sur un répondeur
- Allô ! Jean-Lou c'est Anne ! Je suis un peu coincé sur le truc dont je t'avais parlé. Hier. Si tu n'as pas de nouvelle de moi dans une heure je suis au 51 ter rue Michelet-Languereau chez le docteur Folenfant.
Elle repose le combiné. Nous éclatons tous les trois d'un fou rire nerveux ! Anna-Gaële ne comprend plus rien. Je peux reprendre l'avantage. Cependant le plan est devenu bancal, voire dangereux. En la faisant téléphoner nous ne pensions pas qu'elle donnerait ce délai d'une heure, c'est vrai l'adresse n'existe pas, mais un numéro de téléphone ça se localise ! Et puis il y a ses menaces de plainte. Il faudrait à présent la jouer fine et vite.
J'ouvre mon blouson. J'ai mis un soutien gorge rouge en dentelle très sexy. Je ne lui laisse pas le temps de le détailler, je pivote et lui présente mon dos.
- Dégrafe -le.........
Suspens insoutenable. Quel est le sort réservé à la pauvre Anna Gaelle ???
A Demain.......
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