Je n’aime pas à voir la brune secrétaire
Qui suce avec pudeur, affecte un vif émoi
Et se trouble si fort qu’elle crache par terre
En disant : « Oh ! pardon, je me croyais chez moi. »
Je n’aime pas à voir ces jeunes filles suisses
Qui, si quelqu’un leur dit : « Où donc est le buffet ? »
Répondent simplement : « Il est entre mes cuisses. »
Ce sont là des propos qui font mauvais effet.
Je n’aime pas la bonne à la trop belle bouche,
Qui dit au nouveau maître, avec un air penché,
« Si monsieur veut sonner à l’heure où il se couche
Je fais soixante-neuf par-dessus le marché ! »
Je n’aime pas à voir qu’une actrice allemande
Coure aux water-closets sans prendre de bougeoir
S’encule par erreur sur un homme qui bande
Et fasse refouler l’étron qui voulait choir.
Je n’aime pas à voir la tendre fiancée
Qui dit, en déployant les lèvres de son cul :
« N’ai-je point sous mes poils une fleur de pensée ? »
Je verrai là plutôt un péril de cocu.
Je n’aime pas à voir le studieux potache
Qui se branle à plein poing derrière sa maman
Et, sans même songer que le foutre ça tache,
Décharge sur la robe avec ravissement.
Je n’aime pas à voir derrière une roulotte
La gitane en levrette et qui baise trop bien,
Ruisselle par la croupe, inonde la culotte,
Puis se torche le cul dans l’herbe comme un chien.
Je n’aime pas à voir la douce concubine
Qu’on encule toujours et qui, d’un doigt lascif
Se branle le bouton, se tire la barbiche,
Pour soulager son cul douloureux et passif
Je n’aime pas à voir, leste comme une mouche,
Le petit corps penché d’une arpète aux yeux noirs
Qui travaille bien moins des mains que de la bouche
Et moins à l’atelier que dans les urinoirs.
Je n’aime pas à voir la gosse mal foutue
Qui me tire la manche en disant : « M’sieur ! eh ! M’sieur,
Venez donc rigoler, maman me prostitue,
Vous m’enfilerez bien sur elle dans le pieu. »
Je n’aime pas qu’au Bois, une vierge insinue
En caressant les poils de son nouveau manchon :
« J’en montre encore bien plus quand je suis toute nue,
Mais vous ne verrez pas ceux-là, petit cochon. »
Je n’aime pas à voir deux jeunes ingénues
Qui, pour faire plaisir à leur frère cadet,
Lui masturbent la pine entre leurs cuisses nues
Puis se lavent le cul sur le même bidet.
Je n’aime pas à voir le chasseur de buvette
Porter un billet doux à la putain du coin,
Qui se met vite à poil, le cul dans la cuvette
Et dit : « Viens m’enfiler, mon petit. J’ai besoin. »
Je n’aime pas à foutre une fille endormie
Qui s’étend sur le ventre, ouvre un cul mal torché,
Rêve encore que ma pine est celle d’une amie
Et crie : « Ah ! qu’il est gros ton nouveau godmiché ! »
Je n’aime pas à voir une pauvre pucelle
De treize ans, qui se fait enculer sous un pont
Puis accroupit son cul d’où le foutre ruisselle.
C’est obscène, le cul d’une vierge qui pond.
Je n’aime pas à voir la soeur des Ursulines
Qui songe, en explorant ses organes poilus :
« Dieu m’a donné dix doigts pour m’en servir de pines
Et je n’ai que deux trous ! J’en voudrais huit de plus »
Je n’aime pas à voir la vierge en tulle rose
Qui rejoint à l’écart un jeune homme inconnu
Et dit : « Pour commencer, fais-moi feuille de rose. »
Ce n’est pas pour cela, vraiment, qu’il est venu.
Je n’aime pas la vierge aux prunelles d’opale
Qui branle son cousin parce qu’il bande trop
Et qui crie en voyant jaillir le foutre pâle :
« Ça m’excite un garçon qui pisse du sirop ! »
Je n’aime pas à voir la vaste maquerelle
Qui se fait un sérail de ses vingt-deux putains
Leur baise le derrière, en couche sept sur elle
Et décharge sept fois, rapport à ses instincts.
Je n’aime pas à voir que le soir de ses noces
La mariée en blanc se torde, pousse un cri,
Rie à pisser de rire, accouche de deux gosses
Et généreusement les donne à son mari.
Je n’aime pas à voir la femme trop contente
Qui dit : « Ma jeune soeur et mon fils n’ont qu’un lit
À chaque fois qu’il bande, il enfile sa tante
Et plus qu’il la ramone et plus qu’elle s’embellit. »
Je n’aime pas qu’Irma se débraille pour boire
Ouvre une aisselle à poils, s’amuse à la friser,
Dresse le sombre bout de ses tétons en poire
Et dise : « J’ai trop bu, je voudrais bien baiser. »
Je n’aime pas à voir sept gougnottes en groupe
Qui vont chier ensemble au jardin, n’importe où,
Pour voir l’étron sortir du milieu de la croupe
Et se torcher le cul d’un coup de langue au trou.
Je n’aime pas à voir la grande bohémienne
Qui dit sur une route au naïf écolier :
« Montre-moi ta bibitte et tu verras la mienne »,
Puis lui présente un con touffu comme un hallier.
Je n’aime pas la gosse amatrice d’andouilles
Qui suçant un long vit jusqu’aux choses poilues
Le mord avec fureur, le tranche au ras des couilles
Et soupire : « Pardon ! je ne le ferai plus. »
Je n’aime pas à voir que Gilda langoureuse
Serre contre son cour sa pine en caoutchouc
Et dise : « Cher amour, que tu me rends heureuse !
Fais-moi jouir encore, situ bandes, mon chou. »
Je n’aime pas à voir ce bordel de Narbonne
Où deux jeunes soldats, qu’il faudrait surveiller
Restent dans le couloir pour enculer la bonne,
Puis lui coupent sa bourse au lieu de la payer.
Je n’aime pas à voir la mercière en cornette
Se tromper de client quand j’arrive au comptoir
Et dire à la trottin : « Mademoiselle Annette !
C’est pour vous enculer, passez dans le foutoir. »
Je n’aime pas Fifi, haute comme une puce
Qui me dit en m’offrant un bouquet de deux sous
« M’sieur ! Prenez un sapin ! Laissez que je vous suce
Et vous tâterez bien ma fente par-dessous. »
Je n’aime pas l’enfant, la pauvre bouquetière,
Qui gagne beaucoup moins à vendre son muguet
Qu’à sucer les passants le long du cimetière
Pendant que sa grand-mère, à deux pas, fait le guet.
Je n’aime pas au lit la petite Lucile,
Qui prend son pauvre con douillet et cramoisi
Dit : « J’aime mieux sucer, maman, c’est plus facile »
Et qu’on gifle d’un mot : « Tu baiseras aussi. »
Je n’aime pas Fifi qui raconte : « C’est drôle ;
Maman a mille poils, moi rien qu’un peu,
Et chaque soir papa nous baise à tour de rôle,
Mais toujours moi d’abord, et maman quand il peut. »
Je n’aime pas à voir la naïve promise
Qui tire par le vit son petit prétendu
Et dit, en soulevant sa cotte et sa chemise :
« Ce qu’on a de fendu, ça n’est pas défendu. »
Je n’aime pas l’élève avec sa grosse tresse
Qui, seule dans la classe, écrit sur le tableau :
« J’ai fait soixante-neuf avec la sous-maîtresse
Son foutre me dégoûte. Il fait comme de l’eau. »
Je n’aime pas à voir la trottin blonde et rose
Qui lève ses jupons, pisse dans le ruisseau
Et dit au sénateur qui regarde son chose :
« T’as jamais vu de con, espèce de puceau ? »
Je n’aime pas à voir la bouche d’une Anglaise
Avaler un grand vit qui bande éperdument.
Je n’aime pas à voir surtout qu’elle s’y plaise
Jusques à décharger plus tôt que son amant.
Je n’aime pas à voir, chez la mauresque où j’entre,
Fatma qui montre à nu tout son corps moricaud
Et puis danse du cul comme on danse du ventre
En disant : « Moi, je fais ça kif kif bourricot. »
Je n’aime pas à voir la gosse dans la rue
Qui dit : « M’sieur, j’ai trop bu. Emmenez-moi pisser ! »
Puis qui tripote et prend les tétons d’une grue
Et crie : « Où qu’est ma pine ? On lui ferait sucer. »
Je n’aime pas à voir que la pauvre Ninette
Se branle sur sa mère et lui dise : « Maman !
Maman ! lèche mon cul ! Maman, fais-moi minette
Ou laisse-moi sortir, que je trouve un amant. »
Je n’aime pas à voir la pucelle irritable
Qui pour peu qu’on lui touche une cuisse à dîner
Crie en riant : « Papa ! je jouis sous la table !
Je voudrais bien sortir pour me faire piller. »
Je n’aime pas à voir la pauvre gosseline
Qui se graisse l’anus mais se trompe de pot,
S’encule de moutarde au lieu de vaseline
Et hurle en aboyant comme un petit cabot.
Je n’aime pas à voir un vieux con, rouge et chauve,
Qui se gonfle d’amour et dégueule son rut,
Bâille et bave en ouvrant un large vagin mauve
Et dit : « Je t’aime ! » (Hélas !) quand je soupire : « Zut ! »
Je n’aime pas qu’un homme assis sur une chaise
Enfile par-derrière une pauvre trottin
Et lui fourre deux doigts au cul lorsqu’il la baise,
Pour se branler la pine à travers l’intestin.
Je n’aime pas qu’Iris en mousseline bleue
Caresse au bal ma verge et dise en la baisant :
« Je commence toujours les romans par la queue. »
Le mot est vif, ma chère, encore qu’il soit plaisant.
Je n’aime pas, après un long flirt équivoque
La jeune fille en blanc qui voudrait s’en aller
Et qui, lorsqu’on lui dit : « Cette histoire vous choque ? »
Répond gaiement : « Non ! non ! mais je vais me branler. »
Je n’aime pas à voir la servante bretonne
Qui, sur le canapé, baise avec le valet
Puis se torche dans la housse de cretonne
Et se met à genoux pour dire un chapelet.
Je n’aime pas à voir dans la rue, à Bruxelles,
L’horrible maquignonne, au visage hideux,
Qui dit : « Joli bandeur, voulez-vous des pucelles ?
J’en loue à tous les prix, depuis cinq francs les deux ! »
Je n’aime pas à voir la grosse douairière
Qui, pour rester fidèle au feu duc, son cocu,
Fait l’amour tous les soirs par le trou de derrière
Et crie à ses valets : « La valetaille ! en cul ! »
Je n’aime pas à voir la bonne de Marcelle
Qui, chaque soir, au lit la gougnotte (ô combien !)
S’assure en même temps qu’elle est toujours pucelle
Et qui dit à sa mère en passant : « Tout va bien. »
Je n’aime pas, qu’à poil, deux soeurs couchent ensemble
Se touchent par-devant et derrière aussi ;
Puis d’un long doigt bandeur qui masturbe et qui tremble
Se branlent pour leurs flirts et se disent : « Merci. »
Je n’aime pas qu’un soir la fille de cuisine
Sculpte une pine en bois sans couillons par-dessous,
Puis, subrepticement, la passe à ma cousine
Qui crie : « Ah ! que c’est chic ! » et lui donne cent sous.
Je n’aime pas à voir la joyeuse Niniche
Qui dit en s’excusant de revenir si tard,
« Maman, je suis pucelle, on veut voir ma moniche
Ils m’ont tous fait l’amour par le petit pétard. »
Je n’aime pas à voir qu’une femme de chambre
Déconne sa maîtresse au lit sans s’excuser,
Empoigne avec fureur son maître par le membre
Et s’enfile en criant : « C’est mon tour de baiser ! »
Je n’aime pas qu’un homme, aux brutales caresses,
Retroussant un trottin debout dans le métro,
Lui foute impudiquement sa pine entre les fesses
Et décharge en disant : « Pardon ! je bandais trop ! »
Je n’aime pas à voir la maîtresse du Pape
Qui, pour monter en grade et changer de milieu,
Coïte avec un Christ en forme de Priape
Et se croit chaque soir la maîtresse de Dieu.
Je n’aime pas à voir, tout près d’une ingénue
Qui, d’un doigt leste et dur, se branle devant eux,
Un fils tout nu piner sa mère toute nue.
Ce n’est pas seulement immoral. C’est honteux.
Je n’aime pas à voir qu’à l’hôtel la gérante,
Invitée à fournir sur l’heure une putain,
Se présente elle-même au numéro quarante
Disant : « Je peux baiser jusqu’à demain matin. »
Je n’aime pas la noce aux portes de la ville
Où la fille d’honneur, que je baise debout,
Crie : « Au secours, Maman ! Y en a un qui m’enfile ! »
Même si chacun sait que sa mère s’en fout.
Je n’aime pas à voir sous la verte crépine
Le lycéen qui baise et la fille qui geint.
Non qu’elle soit en rut mais parce que la pine
Blesse le chancre à vif qu’elle a dans le vagin.
Je n’aime pas à voir la jeune fille amère
Qui dit : « Je me résigne à n’avoir pas d’amant
Mais depuis dix-huit mois que je gousse ma mère
Je voudrais bien changer de cul, pour un moment. »
Je n’aime pas à voir la fillette qui suce
Et qui, juste au moment que le foutre jaillit,
Recule sur les draps pour se prendre une puce
Tandis que le miché décharge sur le lit.
Je n’aime pas qu’un homme errant dans une allée
Trousse une pauvre jupe, enfile un pauvre anus,
Puis, cherchant par-devant le con de l’enculée,
Trouve un petit Priape au lieu d’une Vénus.
Je n’aime pas à voir la fille encore petite
Qu’un vieux flagellateur frappe sans la baiser
Et qui me dit dehors : « M’sieur ! Enfilez-moi vite
J’ai besoin de le faire. On vient de me fesser. »
Je n’aime pas à voir mousser la grosse bonne
Qui fout six coups par jour avec un vieux flacon
Et ne veut plus s’asseoir que sur une bonbonne
Pour se foutre un goulot dans la gorge du con.
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