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Jeudi 26 avril 4 26 /04 /Avr 07:30
Il se recule, me toise de bas en haut et me demande :
- C'est bon ainsi ?
Je fais " oui " de la tête. Nous nous approchons des cordes pendantes…
- Tends les bras, ordonne Phil.
Je lui présente mes poignets. Phil referme le mousqueton sur la boucle des deux bracelets de cuir. Il tire fortement, mais sans à-coups, sur l'extrémité libre de la corde et me voici les bras en l'air. Il noue la corde à l'un des anneaux fixés au mur qui me fait face. Je pensais qu'il allait carrément me suspendre. L'étirement du corps féminin est sa position de torture favorite, surtout quand la suppliciée est mince et menue comme moi. Mais cette fois, mes talons sont toujours posés à terre.
Phil attrape le mousqueton de l'autre corde et le clique à la boucle de ma cheville gauche. La traction qu'il exerce maintenant sur cette seconde corde me cambre le dos et me lève la jambe vers l'arrière, à peu près à l'horizontale. L'extrémité de la corde est fixée au mur derrière moi.
Ma jambe droite est restée verticale, mais mon talon s'est soulevé du sol. C'est ainsi attachée, prenant appui seulement sur les orteils de mon pied droit, que j'attends la suite.
Phil entreprend de me peloter, de me palper les seins. J'adore ça. Ma poitrine est menue, mais mes seins sont bien ronds, plantés haut et toujours très fermes. Ils ont de petites aréoles rose pâle et des pointes très dures et saillantes, du plus bel effet sous un pull moulant.
Phil adore d'habitude prendre mes tétons en bouche, les sucer, les mordiller, les aspirer. Mais cette fois, j'ai simplement droit à une excitation manuelle. Récupérant un peu de la salive qui me coule déjà sur le menton (à cause du bâillon), il humecte le bout de ses doigts, puis fait rouler sensuellement mes mamelons entre le pouce et l'index. Il les serre fort. Je ferme les yeux et je savoure…
La morsure des pinces à linge me ramène brusquement à la réalité. Chacun de mes tétons est maintenant prolongé par une pince en bois. Ça me brûle, mais j'aime ! J'ai droit encore à quelques caresses sous les seins, puis sur les flancs où mes côtes saillent à cause de l'étirement. Phil me sourit, je lui réponds par un soupir de satisfaction.
Mes jambes étant ouvertes à angle droit, mon sexe aussi s'est entrouvert. Il est trempé et dégoulinant de plaisir et de sueur mêlés. Je sens aussi mon clitoris se gonfler et pointer sous son capuchon.
Phil me contemple. Il prend quelques photos, sous différents angles, avec son appareil numérique, pour notre " album de souvenirs ".
Il vérifie ensuite la bonne tension des deux cordes. Sa main caresse sur toute sa longueur ma jambe horizontale, passe sur mon sexe sans s'attarder, puis descend le long de ma jambe verticale. Mon pied droit, très cambré, lui offre sa plante sans défense. Il délaisse pour cette fois cette proie facile. Il me sait pourtant très chatouilleuse à cet endroit.
La boule qui me sert de bâillon m'empêche de déglutir facilement et d'avaler ma salive. Un fin filet de bave me pend au menton.
Je sursaute ! Le premier coup de martinet vient de claquer bruyamment sur ma fesse gauche exposée. Je laisse échapper un petit cri, plus de surprise que de douleur. Pourtant, le coup a été appliqué avec une certaine force, et la sensation est cuisante. Clac : deuxième coup au même endroit. Tout mon corps tressaute. Le troisième coup est donné plus en arrière, sur ma cuisse. Le quatrième remonte vers le haut de ma fesse. Le cinquième est pour le bas de mon dos cambré…
Phil manie avec précision un martinet à manche de bois, pourvu d'une quinzaine de fines lanières plates en cuir fauve. Ces lanières font bien trente centimètres de longueur. C'est une " arme " redoutable dans les mains de qui sait s'en servir. Et lui, il sait !
J'ai arrêté de compter les coups au dixième peut-être, mais ils continuent à pleuvoir sur moi avec une régularité de métronome. Je ponctue chacun des impacts d'un petit cri étouffé, qui va du " ah ! " au " ouch ! ". La peau de mon dos, de ma fesse, de ma cuisse me brûle. Je me tortille sous les coups, mais je ne peux que subir, et subir encore. Mentalement, je me traite de " chienne ", parce que j'ai viscéralement besoin d'être fouettée, flagellée, humiliée avant d'atteindre le plein orgasme sexuel.
Jusqu'ici, Phil s'est tenu à un mètre de moi environ, face à mes hanches. En tournant la tête vers lui, entre les coups, je le vois officier méthodiquement. Son visage n'exprime aucune expression particulière, mais je sais qu'il bande douloureusement dans son jeans. Il manie le martinet de la main droite. Avant chaque coup, il rassemble le bout des mèches de cuir dans sa main gauche, se met dans la position d'un archer qui va lâcher sa flèche, vise posément l'endroit désiré, puis… Clac ! Cinq secondes environ entre chaque coup.
Une courte pause. Phil se déplace légèrement et vient se placer plus près de moi, à hauteur de mes épaules. Tourné vers l'arrière, il s'en prend maintenant à ma fesse droite qui, vu sa position plus basse, avait été relativement épargnée jusqu'ici. Nouvelle série d'une quinzaine d'impacts désagréables sur ma chair…
Mes yeux sont baignés de larmes, je bave de plus belle. À force de mordre la boule de mon bâillon, mes mâchoires me font mal. Sur mon pied droit posé au sol, je sens, tombant de ma vulve palpitante, les gouttes tièdes de mon jus intime.
Le sang me bat aux tempes. Ma tête est tombée en avant, entre mes bras levés. Mon menton touche le haut de mon buste, et le trop-plein de ma salive s'écoule maintenant entre mes seins.
Phil décide de rectifier ma position. Il rassemble mes cheveux en queue-de-cheval et les noue ensemble avec une cordelette de nylon, qu'il déroule jusqu'à mon pied suspendu. Il enfile la cordelette dans l'anneau du bracelet qui emprisonne ma cheville, puis se met à tirer dessus. Ma tête repasse vers l'arrière entre mes bras. Quand Phil juge la traction suffisante, il noue la cordelette.
La tête rejetée ainsi en arrière, j'ai de plus en plus de difficultés à déglutir. La salive coule dans ma gorge. Si cela dure encore longtemps, je vais m'étouffer. J'ai peur. J'ai le dos et le cul en feu, mais je n'ai pas encore joui.
Phil vient se placer devant moi, sa main gauche posée sur mon cou tendu. Cela ne fait que renforcer encore ma sensation d'étouffement. De ma gorge ne sortent plus que des gargouillis ridicules. J'essaie de faire comprendre à Phil avec les yeux que je suis à bout, mais nos regards ne se croisent pas.
Phil a repris en main le martinet et, en le maniant de bas en haut sous mon ventre, il atteint mon sexe de plein fouet. La douleur est indescriptible, piquante, acide, irradiante. Les coups sont appliqués posément, sans grande force ni méchanceté, mais le simple heurt du cuir sur mes muqueuses les plus intimes me fait chavirer. Mon clitoris surexcité est atteint plusieurs fois de suite et cela déclenche en moi un orgasme foudroyant. Dans un dernier effort, je parviens à expulser la salive qui obstrue le fond de ma gorge pour hurler ma douleur et ma jouissance.
Vu son déchaînement soudain et son intensité, mon orgasme ne dure que quelques secondes. Mon corps entier, parcouru de spasmes, se couvre de sueur. Ma jambe droite, qui me servait d'unique point d'appui, se dérobe sous moi et je m'effondre, je m'abandonne…
Phil doit me soutenir. Il sort rapidement de sa poche le couteau suisse qu'il porte toujours sur lui (par sécurité) pendant nos séances. Il tranche d'un coup la cordelette qui tirait mes cheveux en arrière. Il déboucle et m'enlève le bâillon. Pendant que je tousse et crache de la salive, en me tenant toujours sous le ventre avec son bras gauche, il défait de l'autre main le mousqueton de ma cheville.
Mon pied droit retrouve le parquet, mais mes jambes sont encore incapables de me porter. Je reste ainsi quelques instants suspendue par les bras. Je reprends ma respiration, je ris et je pleure en même temps.
- Ça va, ma puce ? me demande-t-il.
- Oui, dis-je simplement, d'une voix rauque, avant d'être reprise par une quinte de toux.
Aïe ! Aïe ! Phil vient d'ôter brusquement les deux pinces à linges de mes mamelons. Ça me fait à chaque fois un mal de chien ! Ces petits instruments, qui n'ont l'air de rien, sont plus douloureux à enlever qu'à mettre. Mes tétons sont glacés et engourdis. Phil les console avec la bouche et la langue, il les aspire et les tète littéralement pour rétablir la circulation sanguine longtemps interrompue.
Phil m'abandonne une seconde pour détacher du mur l'extrémité de la corde qui tire mes bras, et il me fait descendre lentement. Je me retrouve sur les genoux, puis les fesses contre les talons. Douloureuses les fesses, surtout la gauche qui a subi la plus grosse partie de la grêle des coups !
Avant que je ne m'effondre sur le côté, Phil s'accroupit devant moi et me prend dans ses bras. Il me câline, me caresse le dos et m'embrasse dans le cou pour me réconforter. Mes lèvres cherchent sa bouche et nous nous embrassons tendrement, toujours enlacés…
Phil n'a toujours pas joui, lui. Il m'allonge sur le dos sur le parquet, les quatre membres en croix. Il déboucle sa ceinture et enlève prestement son jeans. Sa verge bande toujours furieusement. Son gland décalotté est tout luisant de son lubrifiant naturel.
À genoux entre mes jambes largement écartées, Phil passe ses deux mains sous mon dos et soulève mon corps pantelant et presque inerte. Il amène mon sexe offert à hauteur de sa verge tendue et il m'empale sans autres préliminaires. Je suis comme un pantin désarticulé sous son étreinte. C'est uniquement lui qui, par les mouvements de son bassin, rythme notre accouplement. La jouissance de Phil a été trop longtemps contenue et réprimée. Il lui faut à peine une minute de va-et-vient dans mon sexe pour que son orgasme se déchaîne. Je sens son corps se cambrer d'un coup. Son pénis, toujours planté en moi, se contracte, puis libère sa semence épaisse en une longue éjaculation saccadée qui remplit mon vagin…
Phil s'est retiré et s'est couché sur le dos à côté de moi. Nous nous tenons par la main, les doigts entrecroisés. Nos corps sont dégoulinants de sueur, nos sexes sont poisseux de mouille et de sperme mêlés. Nous sommes heureux. Nous resterons encore ainsi quelques minutes, sans bouger, sans rien dire, avant d'aller nous décrasser sous une douche bienfaisante.
Une fois propres et rhabillés, nous redescendrons au salon pour, suivant l'heure de la journée, boire un café, un verre de vin ou prendre un apéritif. Nous reprendrons une conversation banale et anodine.
Dommage que Phil soit foncièrement un solitaire, et que la vie en couple lui fasse un peu peur (si, si, Philippe, sur ce plan-là, tu es un trouillard !). J'aimerais bien, moi, vivre dans cette grande maison, où j'ai tant de souvenirs délicieux.
Mais, au fond, c'est peut-être mieux ainsi. Phil est calme et ordonné, je suis vive et brouillonne. La vie à deux risquerait de mal se passer et de briser notre complicité actuelle…
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mercredi 25 avril 3 25 /04 /Avr 07:45
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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Mercredi 25 avril 3 25 /04 /Avr 07:30
Philippe est le seul homme avec qui je partage des moments secrets et privilégiés de ma vie sexuelle, faits de jeux poussés et de pratiques " hors normes " en la matière.
Phil (ce diminutif agace un peu Philippe, mais moi, je le trouve mignon) est un adepte des sites Internet érotiques et coquins, et plus spécialement à ceux qui sont dédiés au bondage Pour l'instant, c'est de là que Phil puise une bonne partie des idées de torture qu'il m'applique ensuite.
Nous nous connaissons depuis neuf ans maintenant (j'ai trente-deux ans et Phil, quarante-trois), mais il nous a fallu presque sept ans de fréquentation épisodique avant d'oser nous avouer mutuellement un penchant pour les pratiques fétichistes en matière de sexe.
Phil avait le fantasme d'avoir des relations intimes avec des femmes entravées, donc incapables de se dérober à sa pénétration et, ainsi, entièrement soumises à son plaisir. Moi, j'ai toujours aimé être dominée physiquement par mes amants, mais sans que cela conduise à la violence ou à la brutalité. Simplement, pour moi, l'homme doit être le Mâle, avec tout ce que cela sous-entend de force, de puissance, et donc d'emprise sur la " faible femelle " que je suis.
De toute façon, comment faire autrement : je suis loin d'être, physiquement, une forte femme ou une femme forte. Je suis grande et plutôt gracile (un mètre septante-deux pour à peine cinquante kilos), avec des mensurations de 85B-58-87. Ma peau est très blanche, très pâle (jamais de bain de soleil !). J'ai les yeux gris-bleu assez clairs et les cheveux châtains, lisses et plats, qui me descendent jusque sous les omoplates. Les poils de ma toison pubienne sont plus foncés que mes cheveux.
Ah oui, au fait ! Phil n'aime que les filles " naturelles ", c'est-à-dire sans tatouage, ni peircing, et surtout qui ont (encore) du poil sur le pubis. Cette mode actuelle des " chattes rasées " lui déplait souverainement ! Moi aussi, auparavant, je m'épilais consciencieusement le sexe, trouvant cela plus hygiénique et plus pratique dans certaines circonstances. Les poils pubiens qui, notamment, dépassent du maillot de bain ou du string, ce n'est pas franchement glamour ! Mais bon, pour répondre aux exigences de mon " maître ", j'ai laissé repousser mes poils. Je dois dire que, finalement, ça me plaît bien, sur le plan esthétique, ce " buisson " touffu. Touffu, mais entretenu quand même. Je rase les poils qui s'acharnent à pousser sur mes grandes lèvres et ceux qui vont s'égarer vers mon petit trou. Sur le devant, je sacrifie aussi les poils rebelles qui voudraient contrarier la parfaite géométrie de mon " triangle secret ".
Phil m'appelle sa " brindille anorexique ". Pourtant, j'ai bon appétit, mais j'ai la chance (génétique ou autre) de faire partie de ces femmes sur qui les kilos superflus glissent sans pouvoir s'accrocher. Ce sont mes yeux un peu tristes, ma minceur, cette impression (fausse) de faiblesse, de fragilité que je dégage qui ont fait flasher Phil lors de notre première rencontre. Mon air de petit oiseau tombé du nid l'a ému. Au fait, je me prénomme Anne.
Ça a été une véritable révélation quand nous avons découvert cette complémentarité secrète de caractère qui existait entre nous, lui le dominant, moi la soumise. Ayant acquis suffisamment de confiance en Phil, j'ai accepté, à sa très grande joie, de commencer à pratiquer des jeux érotiques et sexuels, raffinés et pervers tout à la fois.
Avant, nous faisions l'amour de manière on ne peut plus classique.
Maintenant, chaque fois que nos vies familiales et professionnelles respectives nous le permettent (une à deux fois par mois, rarement trois), nous nous octroyons une ou plusieurs heures de " récréation " dans la chambre que Phil a aménagée tout spécialement chez lui. C'est notre secret intime, et c'est la première fois que j'en parle à quelqu'un d'autre (vous qui me lisez), avec l'accord de Philippe.
Notre dernière rencontre ? C'était la semaine dernière…
Le cérémonial de début est toujours le même. Phil m'accueille à la porte de chez lui par un chaste bisou sur la joue (pas question d'éveiller la curiosité des voisins en nous enlaçant fougueusement sur le pas-de-porte). J'ôte mon manteau et nous passons au salon. Le temps de prendre un verre, nous papotons amicalement de choses et d'autres, sans jamais faire la moindre allusion à la " séance " qui va suivre.
À un moment donné, Phil, assis face à moi sur le canapé, se penche en avant, pose son verre sur la table basse, puis, les deux mains sur les cuisses, en me regardant droit dans les yeux, il dit simplement :
- On monte ?
C'est toujours dit plus sur le ton de l'invitation que du commandement. D'une voix complice et joyeuse, je réponds :
- On monte !
À l'étage, passage préalable par la salle de bains. Tandis que Phil se tient debout, adossé au lavabo, je me déshabille complètement sous ses yeux, pliant soigneusement et posant sur le rebord de la baignoire chacun de mes vêtements retirés. Cet " effeuillage " n'a rien d'un strip-tease affriolant : je me dévêts simplement, presque mécaniquement, comme je le ferais si, seule dans la pièce, j'étais sur le point de prendre une douche.
Phil, lui, reste habillé. À chacune de nos séances, il porte invariablement un jeans bleu clair délavé (sans slip, ni caleçon en-dessous !) et, suivant la saison, soit un tee-shirt uni en coton à manches courtes, soit un pull en laine à manches longues.
Me voici donc nue comme un ver devant mon ami. Le déshabillage s'est passé sans que nous échangions la moindre parole.
Les bras levé au-dessus de la tête, je m'étire comme une chatte et, sur la pointe des pieds, je fais deux ou trois tours sur moi-même. C'est ma " pirouette de présentation ". Ensuite, tournant le dos à Philippe, les jambes légèrement écartées, je penche mon buste en avant, je me cambre, lui offrant mon petit cul bien rond et bien ferme. Phil passe alors la main entre mes cuisses et vient palper du bout des doigts la fente entrouverte de mon sexe. L'humidité qu'il y constate lui prouve que je suis " prête ". Comme toujours, je crois que j'ai commencé à mouiller dès que j'ai franchi le seuil de sa maison. C'est presque devenu un réflexe conditionné à la Pavlov.
- Parfait, on y va maintenant, me lance-t-il.
Comme la cuvette des W.-C. se trouve dans la salle de bains, je demande :
- Tu permets que je fasse pipi d'abord ?
Bien sûr qu'il permet ! Ça fait même partie du plaisir, de son plaisir. Ni lui ni moi ne sommes adeptes ou simplement amateurs de l'urologie ou de l'ondinisme. Mais Phil adore me voir uriner.
Assise sur la cuvette, les cuisses largement ouvertes, j'écarte les grandes lèvres de mon sexe avec l'index et le majeure de ma main gauche, tout en exerçant une légèrement pression. Après quelques hésitations et quelques contractions, mon méat se gonfle, s'ouvre et l'urine ambrée en jaillit avec force. Je pisse longuement, sans pudeur ni gêne, en souriant à mon ami qui est à chaque fois fasciné par ce charmant spectacle. Ma petite commission terminée, je m'essuie très soigneusement : Phil aime et exige que je sois toujours très propre.
Je me relève. Me prenant fermement par le bras, Phil m'entraîne enfin dans notre chambre secrète.
C'est une pièce de quatre mètres sur quatre environ, une ancienne chambre à coucher vidée de tous ses meubles. Le sol est recouvert d'un parquet verni, dont j'apprécie le contact chaud sous mes pieds nus. Les murs, peints en blanc, sont partiellement drapés de grandes tentures, rouges cette fois. La couleur varie d'une séance à l'autre, suivant l'humeur de mon " bourreau ", mais ne présage en rien du caractère " hard " ou " soft " de la torture que je vais subir. Le plafond est blanc lui aussi et parsemé de solides anneaux de suspension (bien que je sois toute légère !).
L'unique grande fenêtre de la pièce est occultée par des tentures noires bien opaques, discrétion et intimité obligent !
La pièce est éclairée par quatre spots orientables, fixés au plafond.
Aujourd'hui, deux cordes en nylon blanches, terminées chacune par un mousqueton en métal, pendent du plafond. Elles sont distantes d'environ deux mètres l'une de l'autre. Je frissonne déjà, et de peur, et de plaisir. Combien de fois ai-je déjà souffert, et joui en même temps, suspendue comme une marionnette à ces cordes ?
- Prête ? me demande-t-il.
Je respire un grand coup et je réponds :
- Prête !
Nous commençons…
Phil m'attache aux chevilles et aux poignets de larges bracelets en cuir noir à boucle de métal, doublés de feutrine. Chaque bracelet est pourvu d'un demi-anneau en métal.
Nous avons, de commun accord, adopté ce système d'entraves dès le début de nos rencontres sado-masochistes, car j'ai la peau fine et sensible, qui " marque " rapidement. Si je sors souvent de la pièce les fesses douloureusement striées de lignes rouges, ce n'est pas grave : très peu de personnes ont le privilège de me voir cul nu ! Mais ça me gênerait beaucoup d'aller au travail avec des traces " suspectes " aux poignets.
Une fois les bracelets bouclés, Phil m'attire à lui et nous nous embrassons langoureusement à pleine bouche : le dernier baiser de la condamnée ! Plaquée contre son bassin, je sens sous son jeans que son pénis est déjà raide. Ses mains douces me caressent les fesses, le dos, les épaules, la nuque. Nouveau frisson.
Il me repousse. J'ouvre la bouche et il y introduit, entre les dents, un bâillon constitué une grosse boule en matière plastique noire, pourvue de lanières en cuir. Il l'ajuste parfaitement, soulève mes cheveux tombants, puis boucle les lanières derrière ma nuque.
Ce type de bâillon a l'avantage de permettre à la victime de toujours respirer par la bouche, de crier sa souffrance, mais sans pouvoir émettre des paroles articulées. Quand on me frappe, j'ai tendance à devenir grossière envers mon tortionnaire, et Phil n'aime pas les filles vulgaires.
Il se recule, me toise de bas en haut et me demande :
- C'est bon ainsi ?
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mardi 24 avril 2 24 /04 /Avr 07:57

 

Par EROS - Publié dans : Bandes dessinées
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Mardi 24 avril 2 24 /04 /Avr 07:43
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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Lundi 23 avril 1 23 /04 /Avr 07:30

 

Par EROS - Publié dans : Album photos (plein de photos)
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Lundi 23 avril 1 23 /04 /Avr 07:30
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Dimanche 22 avril 7 22 /04 /Avr 07:30

Je suis passé jadis par cette porte dérobée
Avant mon premier souffle j'ai dévalé ce toboggan d'émois
Au sortir de l'océan pourpre où mon corps menu
Accordait son battement à celui d'un cœur immense
Écoutant déjà les grondements du monde à travers les parois du ventre
Rideau de mon entrée en scène comme dérisoire comparse désemparé
Entrouve doucement tes lèvres tandis que je contemple le reste du corps
Source d'urine de sang d'eaux-mères et de petites vies braillardes
Dont le crâne apparaît cercle à cercle au milieu des élancements
Vallon vibratile défilé des sirènes fissure des fées
Oreille des nymphes atoll aux palmiers ruisselants cour des miracles
Vestibule de soie étoile noire serrure et charnière à la fois
Visage incarcéré de l'antérieur en double profil perdu
Entrouve doucement tes lèvres tandis que je caresse le reste du corps
Sillage frayage passage parage virage village mirage message
Piste fraîche sentier sous la pluie rue de la rosée
Allée des sueurs avenue des sèves jardin des humeurs
Festival de larmes gala de salives assemblée des mousses
Grappe d'éventails avalanche de plumes vivier des poulpes et des pulpes
Envers des sourires et soupirs rime et raison des mots couverts et des parfums
Entrouve doucement tes lèvres tandis que je hume et palpe le reste du corps
Prince des yeux clairs aux sommets écumeux de la palpitation
Prince des yeux fermés aux profonds flottements de la satisfaction
Prince du nombre six qu?envahit l?un septième
Resserre doucement tes lèvres tandis que je traverse l?âme entière


Michel Butor
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Dimanche 22 avril 7 22 /04 /Avr 07:30
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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Samedi 21 avril 6 21 /04 /Avr 07:30
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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