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Dimanche 21 janvier 7 21 /01 /Jan 03:06
Fabienne
 
Il était maintenant plus de minuit peut être. Cela faisait un bon moment que Fabienne n’était plus Fabienne, mais une esclave. Eric la voyait sur le lit, nue, les larmes coulaient sous le masque couvrant ses yeux, la bouche bloquée par un bâillon dont les lanières en cuir lui enserraient la nuque, la joue posée sur le drap blanc, un énorme collier de cuir au cou. Elle était en boule, chevilles et poignets étroitement liés par un filin en polyamide, mais cuisses ouvertes, sexe offert. Quelques instants avant, son corps avait été cravaché, zebré à l’image de ses fesses, par des stries violettes et boursouflées.
Le cravachage avait été long, méthodique, d’abord le côté pile, attachée solidement en croix, poignets liés et chevilles liées par de grosses cordes aux montants du lit. Le dos, à la hauteur des omoplates, puis lentement, avec un rythme variable et cinglant, la cravache était descendue jusqu’au niveau de ses fesses. Celles-ci avaient été particulièrement soignées. A quatre endroits, la chair avait explosé sous la violence des coups. Et ainsi de suite, jusqu’à la plante des pieds.Là, chaque pied, avait été baptisé de la meilleure des façons. Puis elle avait été retournée, et à nouveau solidement attachée, et, chaque coup sur le côté face, lui avait arraché une larme. Chacun de ses tétons avait été baptisé sèchement, puis on s’était attaqué à son entrecuisse de façon calme et précise.
Juste assez fort, pour qu’elle ait la trouille, pour qu’elle sente qu’elle n’était qu’un objet sur lequel on prenait plaisir à frapper. Plus elle geignait, plus le plaisir était violent pour elle. C’était la première fois. Bien sur, pas la première fois que Fabienne s’apprêtait à passer la nuit avec un mec, mais cette soirée s’annonçait spéciale, et à 25 ans, il lui fallait du courage. En quelque sorte, c’était son pucelage mental, qu’elle allait perdre. Il faisait froid en ce soir de décembre, quelque part, loin de chez elle, sur les bords de Loire, dans la plaine du Forez. Grenoble, Lyon, Saint Etienne, et puis Feurs, un trou perdu. A dix-neuf heures précises, elle sonnerait au bas de l’ immeuble.Dans sa petite 106 verte, elle vérifiait et rectifiait sa tenue, sa chevelure, son maquillage.Un maquillage très léger, juste un rose pale aux lèvres, une chevelure longue souple, soyeuse, blonde, des petits escarpins noirs et vernis, des bas résilles, une petite jupe noire plutôt moulante, un petit manteau noir et rien d’autre.
Pas de pull, de soutien gorge et surtout pas de slip. Quand d’un geste elle sonna à l’interphone, son cœur avait bondi.Le rythme n’avait fait que s’accélérer jusqu’a ce que la porte se fut ouverte. Un frisson dans l’ascenseur, pourvu que la dame au caniche ne devine pas sa situation.Là voilà dans l’appartement. Là, un homme de grande taille, simplement vêtu d’un pantalon de cuir ouvert sur le devant, le martinet à la main. Sur une invitation, elle pénétra sans mot dire, puis comme convenu, enleva son manteau et s’agenouilla dans le sombre couloir d’entrée de l’appartement. Elle n’était plus qu’une vache qu’un maquignon examinait. On la palpait, on lui forçait la bouche, on lui doigtait le cul et le sexe, on la caressait, on lui tirait les tétines.

- « Fabienne tu as une gueule d’ange, s’exclama Eric en lui tirant la nuque en arrière. On dit que les anges font les meilleures salopes, tu vas devoir me le prouver, dit-il en lui flattant doucement la joue avec sa main gauche. Si je prend en compte uniquement le physique, tu as tout pour me le prouver et tu le sais. Tu as un visage pur, sur lequel j’aurais plaisir à voir des larmes, des seins bien rond, qui semblent bien tenir dans ma main, un très beau cul qui le sera encore plus après un « travail », un sexe étroit mais bien humide, le ventre plat. Tes aptitudes sont excellentes insistât-il en lui pressant les deux seins, maintenant il va falloir tester ton mental. Tu es sportive, tu cours sur de longues distances, je n’ai aucun souci pour ta résistance physique, ta résistance au mal ».

Eric se positionna derrière elle, et a deux mains se saisit de son cou. Un frottement de cuir, une boucle de fer que l’on referme. Pour la première fois, elle était mise en laisse. Sur le collier, il y avait inscrit « Bête à plaisir ». Désormais ce serait son nom, au moins pour ce soir. Eric la traîna, jusqu’au pied du lit et là une fois attachée, lui lança le simple ordre :

-« Suce ! ».

Et elle suça, s’appliquant à faire gonfler ce dard, agenouillée devant ce lit au matelas si moelleux. C’est devant ce lit qu’elle fut taraudée pour la première fois par le sexe de son maître…En levrette, elle fut prise, véritablement, prise sans ménagement. Une grosse queue encapuchonnée la malmenait… Jouissance brutale… Puis une sensation froide. Un doigt lui fourrait un liquide frais, épais et visqueux dans les reins. Un sexe que l’on appuie contre l’œillet de son cul, et celui-ci qui s’ouvre sous la poussée. Une pénétration douce, lente, profonde puis un viol sauvage et une sensation : n’être qu’un trou. Le temps de reprendre son souffle et l’homme s’assit sur le rebord du lit. Là, sa main droite s’attarda sur la nuque de la fraîche jeune fille de 25 ans en découverte de l’état de soumission.
De longs cheveux blonds, soyeux, un jour il jouirait dans cette chevelure. Le visage de Fabienne n’exprimait que beauté, douceur, naturel, sourire. Devant cela, il se mit à rêver d’un possession totale, d’un contrat solide, pas un truc de fantasmeur, un vrai truc devant un juge ou un maire. Du vrai du réel, quoi ! On verra bien l’évolution, mais Fabienne semblait pleine des qualités qu’il recherchait chez une femme, bien sur la soumission avec un brin de masochisme, mais aussi de la simplicité, de l’intelligence, de la volonté, de la tendresse. Fabienne l’intéressait et le plus dur était de ne pas trop le montrer.

« Lève toi et enlève moi toutes tes nippes, dit il après l’avoir détachée du pied de lit, après tu t’étendras sur le lit.»

Là ce ne fut plus que caresses. Des mains d’homme, qui donnait du plaisir à une femme, c’était simple. Elle n’était plus qu’un corps vibrant, jouissant. Des mains qui montaient, pétrissait son corps, comme de la pâte à pain. D’ailleurs , elle avait déjà deux jolies miches que le boulanger d’un soir travaillait avec délectation, pressant, étirant, comprimant. Visiblement il ne se lassait pas des ces beaux joujoux. Quand il les abandonna, ce fut pour glisser plus bas, encore plus bas, là, à l’intersection exacte de ses cuisses, juste en dessous de son pubis nu. Là, il entama une longue et patiente recherche de ses point sensibles. Délicatement, avec subtilité, il la fit jouir et rejouir. Les yeux de Fabienne s’étaient clos et l’on entendait plus que ses gémissements.
C’est à ce moment que, on ne sait trop comment, deux petites pinces en métal s’emparèrent de ses tétons. Le plaisir n’en fut qu’amplifié. Le corps de Fabienne était un terrain de jeu, un objet ludique et de plaisir.Elle était manipulée, retournée, disposée telle un objet. Pendant les quelques instants ou elle fut disposée en levrette, un plug lui avait été enfilé… C’était mignon comme tout. Ils se sentaient bien tous les deux. Même en mangeant, ils avaient continué le jeu, lui assis à table, elle au pied, se nourrissant à même la gamelle. Et puis toujours la main, qui caressait , fouillait.
Elle eut même droit à un dessert, le droit de se caresser devant son maître. Et puis, la vision de la cravache. Emotion, peur, envie. De grosses cordes, un gros bâillon boule, des boules de geisha, bandeau. Douleur, plaisir. Maintenant, elle était en boule sur le lit, bondée… Et Eric lui retirait les boules de geisha… Oui, il avait envie d’elle. Et il la prendrait, le plus longuement possible, et il en jouirait, jusqu’à épuisement. Une fois l’affaire conclue, il la baignera, la lavera, la sèchera.Et elle terminera la nuit, allongée, menottée à un des montants en pin du lit.
 
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Dimanche 21 janvier 7 21 /01 /Jan 01:36
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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Samedi 20 janvier 6 20 /01 /Jan 07:58

La confession d'Alice (2/2)

... Par exemple, je me souviens qu'une fois, il m'avait annoncé une mesure corrective. C'est très rare, cela s'est produit peut-être deux fois en dix ans. Il a juste énoncé les raisons, puis l'heure de la correction. Froid, sec, sans appel. Le genre «dernier avis avant saisie». Je l'avais rarement vu aussi sérieux. J'en fus si troublée qu'au lieu de faire fesses basses, j'ai involontairement attisé, exigeant des explications, cherchant à en donner sans savoir, ce qui m’enfonçait davantage. Il était implacable : "Je ne VEUX plus entendre parler de ceci avant la correction". Alors, de rage, et courant de grands risques, je lui ai lancé :

- Ne t'avise pas de prendre cette mesure inique ! Sinon.. sinon... je te ferai un nawashigeri !
Il est important d'ajouter que mon insolence est réduite. Parce que le nawashigeri, je ne lui ai pas fait. Pas eu le temps.
Par contre, je l’ai reçu.
A noël, il y a eu une petite fête entre amis. Une soirée très classe et sympathique. Que des gens bien. J'avais très envie de lui faire plaisir, de lui offrir quelque chose d'original. Lui témoigner mes sentiments, mon amour. Et je dois dire, mon admiration.
J'avais mis dans la confidence deux amies, invitées à la soirée, sans leur révéler bien sûr la teneur du présent. Je les sentais très intriguées par mon idée, et même, elles étaient un peu jalouses parce que je faisais preuve d’originalité.
Nous étions assis au salon, tous les six, et je ne me souviens plus laquelle m'a demandé, très enthousiaste, d'offrir mon cadeau particulier.
J'ai regardé mon époux, je le sentais déjà un peu ému, et j'ai annoncé qu'il s'agissait de la chanson La vie en rose. Ils se sont tous exclamés. C'était la fête. Alors, je me suis lancée :
Quand il me fait toute chose
Et même des ecchymoses
Je vois la vie en rose
Quand ses mains sont virtuoses
Mes fesses n'sont plus moroses
Et j'en connais la cauôôse.
Je voulais chanter la suite, mais à cet instant j'ai remarqué que les hommes dans la pièce étaient bouche bée, et mon époux si bouleversé qu'il en avalé de travers son café. Les amies présentes étaient les seules à sourire, béâtes et rêveuses.
C'est l'une des rares fois, avec celle de la famille de castors, où il a dit ensuite que cette bêtise-là, il la mettait de côté parce que je cite, ça vaut sa volée de cacahuètes, ça fait partie des comptes que l'on règle avec intérêt à la hausse.
Et de temps en temps, il me rappelle lesdites bêtises, histoire de me faire savoir qu’il n’est pas frappé d’amnésie.
Enfin pour le cadeau de Noël, il s'est lancé dans une analyse de taux préférentiels et rectificateurs, de calcul exponentiel etc.. mais je voulais juste lui faire une surprise. Si mes surprises aussi sont des bêtises, alors vraiment.
C'est par acquit de conscience que je la verse au dossier de ma dissertation. Le jury évaluera parce que j'avoue n'y comprendre rien. D'autant que je ne chante pas faux, bien au contraire.
Ceci me fait penser qu'il est peut-être important de dire que mon mari est de Saint Surger, une petite ville gracieuse entourée d'une forêt, l'un des derniers endroits paisibles de ce monde de fous. Lorsque nous y allons en vacances, mon époux ne fait rien. Il ne fait rien qu'à Saint Surger. Ceci peut expliquer cela.
C'est pour toutes ces raisons, et pour toutes celles que j'ai oubliées, que je demande que l'exécuteur me punisse avec la sévérité que mes bêtises méritent. Et moi aussi par la même occasion. Car je n'ai pas envie de me soustraire à une juste punition et même, je souhaite du fond de mon coeur qu'elle soit rudement exemplaire.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée : En parlant de ceinture, autant vous dire ce que je crains puisqu'il s'agit d'une sanction qui aurait valeur d'exemplarité. Alors si l'idée vous prend, le jour de la punition, de mettre des bretelles plutôt qu'une ceinture, je vous en prie, ne vous brimez pas, mettez des bretelles. Cela m'épargnera une anxiété.
Main froide, coeur chaud : Je vous en prie, relisez la formule, les dictons ont du bon. Je préfère nettement un exécuteur au coeur chaud, cela résonne comme indulgence, et puis qu'il ait les mains froides serait un baume sur mes fesses rougies par le soleil de l'exemplarité.
A l'oeuvre on reconnaît l'ouvrier : Je ne peux être plus humble et je ne puis montrer plus de bonne volonté qu'en confiant les détails matériels de la correction au maître d'oeuvre, et à son corps..de métier. Je pense que je ne suis pas en mesure, très honnêtement, de répartir les instruments sur le chantier, je crains que ça fasse gravas et aggrave mon cas.
Abondance de biens ne nuit pas : Dans la mesure où je reconnais, dans la mesure où j'ai avoué moi-même et toute seule, je pense que vous devriez faire acte de générosité, ce sans vouloir vous conseiller puisque je ne suis pas dans une bonne position pour le faire. En attendant que ce soit vous qui me mettiez dans la bonne, de position. Mais mes aveux ne méritent-ils pas récompense.. Pensez-y.
Avoir des mains en or : Voilà qui n'est pas donné à tout le monde. Si vous avez quelque difficulté au moment crucial, ou quelque émotion, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Pas du tout. Si votre poignet faiblit, je suis même prête à prendre une posture qui vous simplifiera l'ouvrage. N'importe quoi fera l'affaire : une table, une chaise, un lit, un fauteuil. Il suffit de passer à Ikéa juste avant. Vous me dites le jour qui vous arrange.
De deux maux il faut choisir le moindre : Voilà qui requiert la capacité de savoir compter au minimum jusqu'à deux. Là encore, si cela vous pose le moindre souci, nous pouvons vous et moi faire de sorte que le compte soit facile. J'ai quelque facilité avec les chiffres, je suis même réputée pour cela, sans me vanter. Nous finirons bien par trouver un chiffre qui fera le consensus.
Hormis le 13 parce que je suis superstitieuse : ni 7, c'est le chiffre des nains de Blanche Neige, et je n'aime pas cette couleur : ni 2, c'est mesquin : ni 9, on peut le confondre avec 6 si on est dyslexique ; idem pour 6 pour la même raison ; ni 8, c'est un chiffre pair et mes fesses sont parfaites donc asymétriques. Je vois qu'il ne reste plus beaucoup de chiffres. Il vous faudra imaginer. Cela va vous rendre les choses compliquées.
Mais une punition exemplaire est forcément difficile à imaginer. Je viens à l’instant et par hasard de trouver un autre dicton : A l’impossible nul n'est tenu. Et comme qui veut.. peut, je laisse entre vos mains le soin d’en décider. Je vous conjure de ne pas considérer mes propos comme un défi. Je vous murmure humblement :
Je m’en remets entre vos mains.
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Samedi 20 janvier 6 20 /01 /Jan 01:35

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Vendredi 19 janvier 5 19 /01 /Jan 07:33
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Vendredi 19 janvier 5 19 /01 /Jan 02:54
La confession d'Alice (1/2) 
Il ne me semble pas que je fasse plus de bêtises que n'importe quelle autre femme. Mais puisque j'accepte de révéler un peu des miennes, allons-y. D'autant que puisque nous en sommes à avouer, je vais commencer par dire que la fessée est une grande amie. Et ce qui ne gâche rien, c'est que c'est réciproque. Mon mari partage d'ailleurs cette amitié, j'ai failli dire en tout bien tout honneur mais ce serait un mensonge or je ne veux pas rajouter à la liste de mes bêtises. Il serait plus approprié de dire : En tout mal tout bonheur.
Je pense qu'il est temps maintenant d'affronter la vérité. Assez tergiversé. Voici l'horrible récit de mes sottises. Et je vous prie d'imaginer que j'ai déjà un peu honte. J'écris d'une main, et l'autre étant devant mes yeux, doigts légèrement écartés. C'est compréhensible, il faut bien que je puisse voir ma page et ce que je vous révèle et puis la honte me fait une petite laine et comme on est en avril je ne me découvre pas d’un fil…
Parfois, je m'ennuie. Et quand je m'ennuie, je déprime. En fait je déprime pour passer le temps. C'est une activité prenante qui ne nécessite aucun matériel, juste du temps. Mais ce n'est pas un souci que cela prenne du temps puisque justement je m'ennuie, c'est donc que j'ai du temps donc ça tombe bien.
Alors sans parler du poste serpillères qui grève sérieusement le budget, parce qu'il faut souvent éponger les lacs de mes chagrins d'ennui, je reconnais que mon mari a bien du courage. J'aimerais qu'il me flanque une fessée uniquement en raison de ma déprime. Ainsi, j'aurais le nez d'un clown mais les fesses également, ce serait symétrique et bien plus esthétique.
Je suis d'humeur très changeante, une vraie soupe au lait. Mon mari trouve d'ailleurs que c'est le plus grand de mes défauts.
Donc moi, le moindre petit courant d'air que je n'avais pas prévu fait varier mon humeur. Je reconnais que je boude souvent, j’ai l’hystérie galopante. Parfois je suis tellement nerveuse que je pourrais m'électrocuter si jamais il se mettait à pleuvoir.
J'ai une manie très irritante aussi, je n'arrête pas d'envoyer des sms à mon mari. Plus exactement, j'envahis son portable, et il arrive des jours où il en a une vingtaine à lire. Je reconnais que c'est gentil mais trop c'est trop.
Si les portables prenaient du poids au fur et à mesure de ce qu'ils contiennent, mon mari devrait louer une remorque pour aller à sa banque chaque matin. Heureusement, ce n’est pas le cas.
Concernant ce chapitre, il y a une sous rubrique, qui est la teneur même des sms. Car je dois avouer qu'ils ne sont pas forcément littéraires ou très intellectuels. Quoi que.. D’un autre côté, l’on peut se réjouir de la spontanéité. Mais puisque le temps est à la confession des points négatifs, je ne vous ferai grâce des circonstances atténuantes. Enfin un peu. Mes textos sont à mettre sur le compte de l'ennui dans le pire des cas, et de l'amour dans le meilleur. Lorsqu'il lui arrive d'être vraiment furieux de ma conduite, je lui réponds avec impertinence :
-Comme on nous l'avait dit à la mairie, je ne fais que te donner le pire et le meilleur.
Ce à quoi il m’a déjà répondu : - Je vais te donner du meilleur mon amour... Mais comme il a rajouté – tu vas voir - avec un ton mystérieux, j’ai aimé.
J’aime bien attendre. En me demandant.
Et puisque je dois boire la coupe de la honte et des aveux jusqu'à l'hallali, je vous donne quelques exemples des messages dont je le submerge :
Alors.. savatte ?    Celui-ci, j’admets, c’est le pire. Mais j’en ai renvoyé un autre qui disait :
- Tu as ri ! j’en suis sûre ! donc tu ris, je ris aussi. Les autres nous regardent rire. C’est ça qu’est drôle.
Il m’a dit, une fois à la maison, qu’en effet il avait ri et que les gens autour de lui l’avaient en effet aussi, regardé. Rire. Comme quoi.
Sauf qu’il a ajouté que c’était en plein déjeuner d’affaires.
Alors dans les sms, il y a aussi :
- Trouver du fil c'est pas facile, mais j'ai déjà trouvé le string. Ca devrait aller pour recoudre ton bouton, oui ?
- Abeille femelle cherche abeille mâle pour construire une ruche.
- Je ne sais pas ce que j'ai.. je couve quelque chose.. un oeuf peut-être...
- Comme tu aimes lire, je t'écris et comme j'aime t’écrire en sachant que tu aimeras me lire, alors c’est un peu comme si on se faisait l'amour -         Celui-ci ce n’est pas du Baudelaire, mais on ne pourra pas dire que la femme ne dit pas ce dont elle a envie.
Il y a aussi :
-Pourquoi l’été la nature s’habille quand nous nous dénudons ?
et une heure plus tard :
- Pourquoi c’est l’inverse en hiver ?
En général, il m’appelle alors, pour me demander ce que j’ai voulu dire dans le dernier texto.
Je réponds que je voulais juste qu’il m’appelle.
Il est arrivé à mon mari de lire mes sms alors qu'il était en pourparlers quasi dramatiques. L’avenir du monde sans doute. Il y a peu il était à Bruxelles, au milieu d'un parterre de messieurs très sérieux, et ils avaient même convenu de faire une pause parce qu'ils ne pouvaient poursuivre plus loin tant que mon mari ne leur aurait pas donné je ne sais quel maillon manquant, une histoire de taux dont il attendait confirmation d’une part par ordinateur et d’autre part par texto.
Il m'est souvent passé par la tête de lui rétorquer qu'il peut se dispenser de lire ses sms en plein congrès européen, mais il attend souvent des messages d'importance, donc mon argument n'aurait jamais tenu. Et puis cela me plaît bien de penser qu’il me lit au milieu d’une réflexion sur la sauvegarde de l’univers.
En tout cas, à cet instant crucial, je lui ai envoyé ce sms : Le point G, c'est un point pour faire du tricot ?
Oui je sais, ce n'est pas glorieux. Et deux secondes pus tard, j'ai écrit : -Le torticolis du cou c'est pas cool. Je parie que tu ne peux pas dire cette phrase six fois de suite sans faire d'erreur- 
Celui-ci de texto, était très long, et j'avais du plaisir à imaginer mon époux en train de cliquer sur les flèches pour faire défiler le message.
Puis j'ai envoyé celui-ci :
- Des tas de gens attachent des tas de choses à des tas de trucs : c’est ridicule.. regarde ton porte-clé !
Si bien qu'en deux minutes, sa boîte a été saturée. Vous imaginez la rage de mon époux, cliquant comme un demeuré sur le portable pour supprimer tous ces textos afin de laisser de la place pour le texto attendu sur le taux de je ne sais quelle action. Tout cela sous les regards réprobateurs et ahuris de l'assistance cravatée qui se demandait sûrement ce qui le démangeait à bouger ses doigts de la sorte.
Je sens que je vais faire une bêtise supplémentaire là. Mais je n'ai pas le choix. Cette dissertation n'est pas faite pour critiquer mon mari et fesseur. Mais je vois mal comment rendre ce récit compréhensible sans dire la vérité.
Il me donne souvent rendez-vous dans des lieux aberrants, s'arrangeant toujours pour que j'aie à chercher, et il ne supporte pas les gens en retard, si bien que je suis obligée de partir des semaines à l'avance. Il me dit que ça l'excite.
Mais le problème c'est que cela fait des années que ça dure, et chaque fois ou presque j'ai un mal fou à trouver l'endroit. Mais non, lui, il persiste.
Donc il doit m'envoyer au moins 122 appels pour espérer que je lui dise seulement sur quelle route je me trouve, ce qui est tout une aventure parce que personnellement, je pense que les routes devraient avoir leur nom sur des pancartes exactement comme les rues des villes. Cela se termine régulièrement par cette phrase de sa part, ou à peu près : "Je te conseille de me rappeler toutes affaires cessantes parce que sinon je te prie de croire que tu vas avoir un très gros souci. Je te donne 90 secondes". Donc, et malgré l'interdiction de téléphoner lorsqu'on conduit, je le rappelle, bouleversée de crainte. Feinte. Mais bien feinte. Et au risque d'avoir un accident de voiture. Ce qui serait sa faute.
Mais j'adore quand il dit ce genre de phrase. C'est à rajouter à la liste des bêtises.
Il y a deux semaines, j'étais à la recherche d'une autoroute. Oui, j'ai conscience que cela peut sembler surprenant, et d'aucuns penseraient que c'est de la mauvaise foi. Sauf que c'est vrai et tant pis pour les incrédules. Allez donc, la nuit, distinguer une nationale d'une autoroute, vous.. Il m'avait donné rendez-vous dans une auberge d'une toute petite, mais vraiment une toute petite ville. Et en plus.. Enfin.. En plus, j'avais.. j'étais.. Enfin bref, en plus il avait décidé que je devais m'y rendre avec certains effets, enfin sans, enfin tout ceci rajoutait à ma nervosité et ma fébrilité. Je vous jure, je vous jure.
Et voilà que je reçois un appel de mon mari d'homme, me disant sur un ton, un ton. : "J'aimerais bien savoir où tu es". Haaa mais le ton était simple, gai presque. C'est cela d'ailleurs qui m'a alarmée, chamboulée, mis la tête en bas. Forcément. Je le sentais ravi. Il s'est alors passé quelque chose d'étrange. Je n'essaie pas de me disculper mais voilà, je vous raconte :
Je me croyais perdue sur l'immense territoire qu'est notre grand pays, or j'étais sans le savoir à dix mètres à peine de ladite auberge, et en retard de seulement 30 minutes. Et mon mari voyait fort bien le véhicule et sa conductrice. Et je n'en savais rien.
Mais j'étais si perdue, si effrayée par l'idée des représailles, si apeurée par le noir de la nuit, l'ombre spectrale des grands arbres ricanant sous la bise venant frôler sadiquement mon pare-brise, l'obscurité glacée des ténèbres s'engouffrant dans la voiture, que j'ai dit :
- Ce n'est pas de ma faute !! Il y a une famille nombreuse de castors qui est en train de traverser la route, et ils sont drôlement lents parce qu'il y a des petits, mais des tout petits castors, tu sais, de très petits, qui savent à peine marcher !
Vous l'aurez compris, je suis émotive. Ce qui provoque souvent des états qui sûrement doivent réjouir mon fesseur de compagnon mais qui me font faire ou dire presque n'importe quoi tellement je tremble d’envie. J’ai trop dit là. Passons.
La suite...demain...
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Jeudi 18 janvier 4 18 /01 /Jan 08:03
Je ne voulais pas conclure notre promenade en chansons sans vous avoir fait connaître cette Demoiselle...
LA DEMOISELLE
 
 
Que c'est bon d'être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l'étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit
 
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon
 
Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot
 
Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin
 
Je me fais laminer l'écrevisse
Je me fais foyer le coeur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu
 
Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot
 
Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson
 
Je me fais chevaucher la chosette
Je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou
 
Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh, cela tient en peu de lettres
Le jour, je baise, tout simplement.
Par EROS - Publié dans : Chansons
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Jeudi 18 janvier 4 18 /01 /Jan 07:53
Haaah ! ! . Quelle sensualité lorsque deux femmes s'inventent des jeux ensemble ! ! (Je craque devant le regard de la fille "rousse")
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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Mercredi 17 janvier 3 17 /01 /Jan 02:34
Par EROS - Publié dans : Photos coquines
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Mercredi 17 janvier 3 17 /01 /Jan 01:53

Hommage à Milo Manara et son tarot érotique.

Par EROS - Publié dans : Bandes dessinées
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Le blog aux (plus de)
 175 000 visiteurs !


A ce jour, plus de
175 973 visiteurs (depuis le début de l'année 2007) sont venus se promener sur ces pages... Un grand merci à toutes et à tous pour votre fidélité et votre intérêt pour l'érotisme et ses plaisirs...

  


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Pour une rubrique qui sera la votre, j'ai envie (et besoin) de recevoir vos confessions ; que vous me parliez de vos envies, phantasmes, ou tout autre sujet de prédilection évoqué sur ce site ; que vous me fassiez parvenir toutes sortes de photos pour que je les les publie  dans une rubrique qui Vous sera entièrement consacrée...

Pas de tabou ni de censure sur ce site, (vous me connaissez)... Vous pouvez tout me dire....

N'hésitez pas à m'envoyer tout ce qui vous passe par la tête ou le corps à l'adresse..... eros_plaisirs@yahoo.fr

Un long texte ou un petit mot ; un cliché innocent ou l'album photo de vos ébats.....

Merci d'avance de faire vivre ce site qui deviendra ainsi, encore davantage, le Votre...

ERos...

  

 

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