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Littérature érotique

Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 07:32

On a beau aimer être attachée, n'empêche que parfois on s'ennuie ferme ! C'est dans cette position que j'ai conçu ce récit, dans ma tête, comme ça. Evidemment quand je l'ai retransmis sur le clavier, il s'est quelque peu enrichi.

Le donjon est monastique, je m'attendais à un bric-à-brac impossible d'instruments d'immobilisation, à une collection phénoménale d'ustensiles frappeurs, pinceurs, piqueurs et "pénetreurs" ! Non pas du tout. Cette grande pièce dans cet appartement ancien est désespérément vide et aurait bien besoin d'être refaite, le papier peint est passé, la peinture ternie, le plafond écaillé, le revêtement de sol du moins la partie qui est visible fait pitié, car nos "hôtes" y ont déposé de larges bâches en plastiques dont je n'avais pas saisi de suite l'utilité. Et puis c'est vide, désespérément vide ! Deux croix de Saint André se font face, bricolés avec de la planche. Dans un coin deux chaises d'anciennes factures, et puis une grande malle, censé renfermer les objets nécessaires à ce genre de pratique.

Je suis attachée complètement nue à l'une de ces croix, par-devant. Eric est attaché à l'autre, mais par derrière.

Quelle heure était-il quand nos "hôtes" nous ont abandonnés ici ? Impossible de le savoir. Une heure avancée de la nuit pour reprendre une formule toute faite !

Isabelle et Christophe nous ont donc laissés, excités comme des poux, sans doute pour aller baiser dans leur chambre, ils ont éteint la lumière, nous laissant dans une obscurité quasi totale.
- Il y a un interphone sur le mur, en cas de problème grave, criez, on vous entendra, mais n'en abusez pas, ce n'est pas le jeu !

Les premières lueurs de l'aube apparaissent ! J'ai des crampes, j'ai envie de me gratter ! Ils se gardent bien de vous le dire ça, tous les maîtres et les maîtresses du sado maso ? Mes attaches ne sont pas exagérément fortes, n'empêche que ça finit par serrer quand même. Et puis l'envie de pisser ! Je peux encore attendre, mais je n'attendrais pas cent sept ans. Je vais finir par me lâcher et uriner par terre, sur les bâches.

J'aperçois à présent dans la pénombre le corps de Eric, attaché, je commence même à distinguer les marques de flagellation sur son dos et ses fesses.

Nous ne sommes pas bâillonnés, nos yeux ne sont pas bandés, nous ne voulions pas !

Je me décide à lui parler :
- Eric ?
- Oui !
Il tente de tourner la tête, par réflexe, mais il ne peut pas me voir, c'est impossible !
- Ça va ?
- Je fatigue un peu, mais ça va ! Et toi ?
- Oui ça va, je viens de pisser par terre, mais ça va !
- Cochonne !
- J'en ai un peu marre quand même !
- Tu veux qu'on appelle ?
- On attend un peu, ils doivent roupiller !
- Je n'attendrais pas jusqu'à demain !
- Mais non, ce sont des gens intelligents, ils ne vont pas tout gâcher !
- Ça t'a plu alors ?
- Oui, beaucoup !
- Et qu'est ce que tu as préféré ?
- On en parlera quand on sera seul, tu sais ce que je faisais avant que le jour ne se lève ?
- Non !
- Je m'écrivais l'histoire dans ma tête, je vais continuer, essaie de ton côté ! 
- Pourquoi pas ?

Et si nous commencions par le commencement ?

Je me prénomme Fabienne, fausse blonde classique, cheveux coupés au carré, yeux bleus. Presque la quarantaine. J'ai trop de poitrine (95 c) un peu de ventre et pas assez de fesses, on me dit mignonne mais je dirais simplement que je suis dans la bonne moyenne. Je suis professeur de mathématiques. Mon mari c'est Eric, comment le décrire, plus beaucoup de poil sur le caillou, l'amorce d'un petit bidon, peu sportif (pourquoi peu ? Pas sportif !) grand rêveur, grand lecteur, et grand obsédé. Il est doux, il est gentil, d'une distraction maladive, il est capable de me souhaiter mon anniversaire avec huit jours d'avance comme de ne pas me le souhaiter du tout.

On a essayé un tas de choses côté sexe, avec plus ou moins de bonheur, l'envie de toucher au SM nous tenaillait. Mais comment faire ? Les clubs, les annonces, tout cela nous paraissait d'un compliqué ! Le faire entre nous, certes, certes, mais nous ne sommes pas vraiment complémentaires en ce domaine étant plutôt tous les deux plutôt maso que sado. On s'est quand même acheté un martinet, un vrai made in sex-shop, mais nous n'avons pas été plus loin !

Et puis le hasard, ce mariage, où nous n'avions pas envie d'aller. Je déteste cette institution, même si j'y suis passée moi-même ! Mais bon, on y est allé pour faire plaisir... Nous avons plein de défauts, mais nous ne sommes pas méchants ! D'ailleurs j'ai horreur des gens méchants.

On s'est retrouvé dans un coin avec un autre couple, de joyeux inconnus. Elle, Isabelle une petite blonde frisée, toutes en nerf, avec un grand nez, on ne voyait que ça, mais c'est ce qui faisait son charme. Lui, Christophe, bel homme pour qui aime le genre pâtre grec, ils devaient tous deux approcher de la quarantaine. Super sympa, on parle de choses et d'autres. Et puis, je n'y ai pas fait attention tout de suite, ces étonnants tics de langage. A Christophe qui sortait une plaisanterie trop lourde, son épouse de répondre :
- Je vais encore être obligé de te foutre une fessée !

Le dire une fois, c'est marrant, mais manifestement ils jouaient tous les deux, s'amusant à s'envoyer des messages, des menaces de corrections que nous étions incapables de comprendre. Curieuse attitude ! Ils ne nous retenaient pas, nous étions là tant mieux, si nous souhaitions aller voir ailleurs cela n'avait aucune espèce d'importance. Et c'est sans doute ce que nous aurions finit par faire si à un moment Isabelle n'en avait pas resservi une louche !
- Avec toutes les fessées que je te dois, on risque d'y passer la nuit ! Tiens, si je te fessais devant tout le monde ?
- Tu n'oserais pas !
- Non, c'est vrai !

Sentant qu'il y avait là l'amorce de quelque chose, je lançais, amusée ?
- C'est un de vos jeux préférés ?
Du coup j'eus l'impression qu'Isabelle me regardait différemment.
- Oui, enfin oui, ! Oui ! On peut dire ça, c'est un de nos jeux préférés ! On est bizarre, hein ?
Elle ne relançait pas vraiment la conversation, alors m'étonnant de mon audace, je risquais :
- Juste la fessée ? Ou vous vous allez plus loin ?
- Ça nous arrive d'aller parfois assez loin, effectivement ! Répondit-elle avec un large sourire ! 

Elle se tut un instant, très vite guetta un signe de son mari, et posa enfin la bonne question :
- Pourquoi ? Ca vous intéresse ?
Ce fut à mon tour de regarder Eric, puis, je répondis :
- Ben oui, ça nous intéresse !

Et voilà, c'était parti ! La conversation ne porta plus que la-dessus. Ils étaient finalement très contents de rencontrer un couple comme nous, on parla un peu technique, puis ces braves gens ne souhaitant pas s'attarder, nous filèrent leur carte, nous demandèrent la notre et nous donnèrent rendez-vous devant un restaurant le vendredi soir suivant. Il s'agissait d'un soit disant restaurant gastronomique franco-italien. Pourquoi-pas ? 

Nous étions en avance, mais eux aussi. Christophe avait opté pour une tenue très décontractée, ce qui contrastait avec le look de sa femme en petit tailleur gris en tweed, et chemisier blanc. Je n'appris plus tard, que travaillant le samedi, elle n'avait tout simplement pas eu le temps de se changer. Pour ma part, j'avais opté pour un petit débardeur noir juste assez décolleté pour mettre en valeur ma modeste poitrine et après avoir essayé ce qui me restait de jupe, j'avais finalement choisi un pantalon blanc que je ne mettais plus, jugeant qu'il me moulait trop mes fesses. Je ne suis pas une obsédée de la lingerie, mais pour l'occasion je m'étais acheté un ensemble slip soutien gorge jaune d'un assez bel effet. 
- Voilà ce qu'on vous propose expliqua Christophe, vous allez être nos esclaves jusqu'à... disons samedi midi. A ce moment là, on verra ce que nous ferons. ! On va mettre au point quelques procédures avant !
Alors, là je n'en revenais pas ! Que venait foutre la procédure la-dedans ? Ces gens nous avaient expliqué leurs pratiques, ça n'avait pas du tout le genre d'être des excités de la cravache, je ne voyais pas bien...
- S'il y a des pratiques que vous ne pouvez pas supporter, il faut nous le dire tout de suite !
- Non, on a confiance, et on a les idées larges !

Eric comme moi s'interrogeait.
- Par exemple l'uro, il y a des gens que cela répugne ! Repris Christophe !
- Nous on n'a rien contre, ça nous est arrivé d'y jouer !
- D'accord et la scato ?
- Ah ! Ben non, pas la scato !
- Vous voyez bien qu'il y a des pratiques que vous ne souhaitez pas !

Ok, on a donc dressé cette (courte) liste !
- On va essayer de manger léger, ce n'est pas la peine d'être "pouf pouf" pendant la domination ! Déclara Isabelle !

Frustrante l'Isabelle, quand je viens au restaurant c'est pour bouffer, pour goûter des trucs trop compliqués à faire à la maison, déguster de bons vins, non ? Là, il fallait se mesurer ! Ils nous ont conseillé des plats plus curieux que réellement délicieux mais en quantité insuffisante de toute façon ! Ah l'entrée! Je m'en souviendrais toujours, le nom m'est resté, ils choisissent " Nove farfalle ". Ils avaient l'air de s'y connaître ! Vous dites quoi, vous, quand en guise d'entrée vous vous retrouvez avec neuf pâtes froides en forme de papillons dans votre assiette ? Trois rougeâtres, trois verdâtres, et trois " normales ", Vous avez envie d'envoyer valdinguer tout cela à la tête du monstre qui a osé vous emmener là-dedans, puis de courir en vitesse jusqu'à la prochaine boulangerie vous farcir une énorme religieuse au chocolat ! J'ai failli le faire ! Mais Eric n'avait pas l'air de se plaindre ! Je rongeais donc mon frein en me disant que la soirée commençais sous de très mauvais hospices.

Je vous aurais fait volontiers grâce de la suite des plats, mais tout de même ! Il y avait des cuisses de lapereau ! Une par personne ! Vous avez vu la taille d'un lapereau ! Imaginez la cuisse de la pauvre bestiole dans votre pauvre assiette ! Le tout accompagné de ? De quoi je vous le donne en mille ? de petits légumes ! Autrement dit, rien du tout ! Des dingues, on mangeait avec des dingues !

Nous en étions au café, qui lui avait la chance d'être normal, Isabelle s'était rendu compte de ma soudaine mauvaise humeur et me proposa de venir aux toilettes avec elle, pour me changer les idées, avait-elle précisé.
- Non, non !
Je faisais ma mauvaise tête 
- Tu ne regretteras pas, insista-t-elle avec un sourire, un sourire, un de ces sourires !
Ah ben oui, un sourire ! Ça peut changer beaucoup de choses ! Et comme un diable surgi de sa boite, je me levais de mon siège et lui emboîtait le pas !
- Je suis désolé, cette idée de restaurant était stupide, mais nous nous rattraperons demain midi ! Il aurait mieux fallu qu'on se retrouve après avoir dîné chacun de notre côté, et après on se serait donné rendez-vous pour le café dans un bistrot. Et là, nous aurions pu nous mettre d'accord avant de passer aux choses sérieuses. Je suis désolé, Fabienne. Nous ne sommes pas parfaits, cela nous servira de leçon, nous avions cru bien faire, mais je reste persuadé que la suite vous plaira !
La dominatrice qui s'excuse ! Moi, je trouve ça pas mal ! 
- Bisous ? propose-t-elle.

Ben oui, bisous, ça va déjà beaucoup mieux ! J'approche mon visage, pensant naïvement (je suis un peu conne parfois) qu'elle ne souhaite pour l'instant que juste un petit bisou amical, mais non elle m'enlace et sans trop savoir comment, on se retrouve bouche contre bouche, et déjà nos langues jouent ensembles. Mais ce ne sera pas le long baiser passionné auquel je m'attendais maintenant. Non, elle y met fin, puis d'autorité m'entraîne dans la cabine. 
- Assis-toi comme si tu allais pisser, m'ordonne-t-elle, mais je t'interdis de le faire !
Elle me donne des ordres, pourtant il avait été précisé que la domination ne commencerait qu'une fois rendus chez eux, mais je me vois mal objecter !
- Tu veux que je baisse ma culotte, ou pas ?
- Bien sûr !
Et à peine suis-je assise sur la cuvette, qu'elle ajoute :
- Et maintenant je veux voir tes seins !
- Là, maintenant tout de suite ?
J'ai le sentiment d'être un peu cloche et de dire n'importe quoi !
- Oui, maintenant, et tout de suite !
Je déboutonne mon chemisier, et vais pour l'enlever !
- Ne l'enlève pas ! Fais sortir tes seins du soutien-gorge !
J'ignore pourquoi mais je ne pratique guère ce genre de débraillé qui me paraît de la dernière vulgarité, mais je m'exécute ! Ah j'ai l'air maligne comme ça mes nibards à l'air, assise cul nu sur la cuvette des chiottes ! Isabelle m'attrape alors les bouts, les pince. Oh ! Très légèrement entre le pouce et l'index, effectue un mouvement glissant du bout des doigts. Cela m'électrise, des frissons me parcourent le corps, je suis déjà dan son trip !
- Plus fort !
- C'est moi qui commande !
- Oui !
- Oui qui ?
- Oui maîtresse !
- Mais non pas maîtresse, on n'est pas en train de jouer histoire d'O, mais j'ai un prénom !
- Oui isabelle !
- Tu vois quand tu veux !
- Aie !
- C'est trop fort !
- Non !
Elle serre fort à présent, les roule dans ses doigts accentue sa pression, les tortille !
- C'est bon ! C'est bon !
- Ca va alors ? Tu n'es plus de mauvais poil !
- Non !
- Non qui ?
- Non Isabelle !

Et brusquement elle arrête !
- Allez ! Tu te rhabille !
- Dommage c'était si bon !
- T'inquiètes pas ! Tu ne perds rien pour attendre !

On rejoint les hommes qui sont en pleine discussion. L'addition est réglée ! Les choses sérieuses peuvent à présent commencer.

- Vous voulez boire un petit truc avant de commencer ?
Ça ne me dit trop rien, mais Eric à l'air d'en avoir besoin pour se donner du courage. On se boit un coup de whisky sur le pouce sans s'asseoir. Tout le monde est en fait impatient de passer à la suite.

Je ne vous décrirais pas la déception provoquée par le dépouillement de cette pièce, j'en ai déjà parlé. Je pensais qu'Isabelle et Christophe se changeraient. Mais non, ces deux là ne sont pas des fans de la mise en scène. Un donjon réduit au minimum, pas de tenue spéciale, et aucun protocole. Ce doit être de la nouvelle domination " sans ajout de truc machin chose " !

Non, Christophe s'est simplement débarrassé de son blouson, et détail trivial il a troqué ses chaussures de ville contre une paire de charentaise ! Mais c'est l'horreur absolue, il va nous faire une domination en charentaise ! Pauvre monde ! Où va-t-on ? Isabelle en ce qui la concerne n'a rien retiré du tout. Elle nous ordonne de nous mettre entièrement nus :
- Complètement, même la montre et les chaussettes ! Précisera t-elle à Eric qui entendait les garder.

On a l'air un peu ballot, tous les deux à poil comme ça, je ne sais pas quoi faire de mes mains. Christophe tourne autour de moi, me met ses pattes partout, les seins, la chatte, les fesses où il s'attarde, les écartant afin de découvrir mon intimité arrière. C'est gênant son petit manége. Il revient sur ma chatte et en tripote les poils.
- La prochaine fois, faudra me raser tout cela !
- Pourquoi pas ? Répondis-je en gage de bonne volonté.

Eric est examiné à peu près de la même façon par Isabelle, je remarque qu'elle évite de toucher au sexe, par contre, il a droit lui aussi à l'examen arrière, puis elle arrête son observation, s'en va ouvrir la malle et en sort un sac plastique manifestement préparé exprès pour nous (un sac en plastique, elle n'est pas mal non plus celle là !) Les " histoirdoïstes " vont en avaler leur cravache !
- Bon, vous allez vous placer de part et d'autre de cette malle, voilà comme ça à genoux, les mains sur la malle, la tête baissée, le cul relevé, mieux que ça le cul, bien cambré ! C'est bon ! 
Christophe s'est emparé d'un martinet, il frappe d'abord. Le premier coup est pour moi ! Il n'est pas très fort. Pas fort du tout même, s'il continue comme ça, ça va être très soft. Le deuxième est plus puissant, mais pas de quoi s'affoler. Il n'ose peut-être pas frapper plus fort, il va sans doute falloir que je lui dise. Troisième coup ! Pareil ! Il a peur de me faire mal ou quoi ? D'autres suivirent et puis celui-ci !
- Arrgh !
Mais il est con ce mec ! Il m'a fait vachement mal, je vais pour protester, mais un nouveau coup tombe plus bas, sur l'autre fesse, juste ce qu'il faut. J'ai compris, il cherchait mes limites, quelques coups hésitent encore, soit trop faibles, soit trop forts, je n'ai pas besoin de faire quoique ce soit, mes cris le guide. Puis la bonne mesure se stabilise, il frappe à la volée, mon cul commence à chauffer, ça picote, une onde de tiédeur me parcourt le corps, ça y est, je suis en symbiose avec ses coups, ils ne me font plus de mal, ils me font du bien, je transcende la douleur !
- Encore !
Il frappe partout, les fesses trop rougies sont délaissées et c'est maintenant mon dos qu'il vise, mes cuisses, mes mollets et même mes pieds. Je conserve la tête baissée, mais maintenant les claquements sur la peau de Eric résonnent à leur tour, il va avoir sa dose. Christophe s'est arrêté :
- Ne te redresse pas

J'entends mieux la flagellation de mon mari, sur un autre ça ne fait évidemment pas le même son, le "slash" du martinet entrant en contact avec la peau, le cri étouffé de la victime qui supporte. Je mouille, je mouille, j'ai une envie folle de jouir, je sais bien qu'on ne me le permettra pas de si tôt, mais qu'importe ! N'y a t-il pas de plus grand plaisir qu'un plaisir retardé ?

Que ceux qui ne comprennent pas essaie de découvrir ! La domination est un art. Et la flagellation une expression de cet art. Les peintres, les sculpteurs sont des artistes de la vue ! Les musiciens sont ceux de l'ouie, les cuisiniers ceux du goût, et les parfumeurs - de grands méconnus ceux là - Tout le monde connaît Raphaël ou Rodin, Beethoven ou Ellington ! Brillât-Savarin ou Bocuse ! Mais l'odorat a ses artistes aussi ! Ben oui ! Et qu'est qu'il reste ? Le toucher ! Savoir ressentir une émotion avec la peau, et savoir la faire ressentir. Peut-être s'agit-il d'un don, peut-être le point de vue artistique du sado masochisme explique t-il que certains y sont imperméables, tout simplement parce que leur peau ne possède pas tous les pigments sensitifs permettant d'en jouer les subtiles symphonies ?

C'était mes cinq minutes de lyrisme, et on va s'arrêter là pour l'instant parce qu'après il s'est passé quelque chose de bizarre.

C'est Christophe qui nous intime l'ordre de nous regrouper à genoux devant lui. Et le voilà qui retire prestement son pantalon et son caleçon et qu'il nous nargue la bite à l'air. Une bien belle bite, bien raidie avec un gland d'un joli violet d'où pointent déjà quelques gouttes de préjouissance. La chose me paraît tout à fait appétissante et je m'en pourlèche les babines d'avance, sûre de ce qu'il va nous demander, même si le rapport avec la domination n'est pas très évident. 
- Allez suce !
A ce moment là, il regardait Eric, un instant je me fis la réflexion qu'il devait loucher, peut-être la fatigue, toujours est-il que prenant cet ordre pour moi, je m'approchais de ce beau membre offert afin de m'en délecter. Mais voilà que notre homme pivote, tendant son male attribut de façon claire et précise vers le visage de mon époux ! Et de rajouter, si parfois, l'évidence manquait encore :
- Pas toi ! Lui !

Je me révoltais intérieurement quelques instants de cette incongruité burlesque ! Nous étions venus ici participer à un jeu de domination, et non pas pour que mon mari joue aux pédés ! Et puis, je repensais à cette liste, à cette liste de pratiques non souhaitées que nous avions élaboré ensemble ! La fellation masculine n'y figurait bien sûr pas, nous n'y avions même pas pensé ! Ces salauds nous avaient piégés ! Les salauds ! Mais il allait se passer quelque chose, Eric n'allait pas accepter ça ! Cela me paraissait impensable ! Il nous suffisait de stopper toute cette comédie et de finir la nuit chez nous. Un regard vers Eric, c'est lui qui est concerné, c'est lui qui a coup sûr va réagir ! Et qu'est ce qu'il fait mon Eric ? Non, mais je rêve ou quoi ? Il se prend pour le corbeau de la fable et " ouvre un large bec ", puis il saisit la queue de Christophe à sa base entre deux doigts et sans aucun petit geste d'approche la loge dans sa bouche ! J'ai beau être à genoux, me voici sur le cul ! Je ne suis ni choquée, ni outrée, et je suis surprise de ne pas l'être ! Non à la limite, je suis au spectacle, vous savez cette impression quand vous êtes au cirque, parce que vous y avez été pour faire plaisir au petit-neveu, et qu'on vous annonce un numéro qui ne vous plaira pas mais qui est tellement insolite, tellement imprévu que vous ne vous rassasiez pas de la scène.
Je jette un coup d'œil sur la bite de mon mari, il bande. Ca a quelque chose de frustrant tout cela, je voudrais bien faire quelque chose ! Deux belles queues bien tendues, et moi je reste la comme une conne ! Et Eric qui s'applique ! Quelqu'un lui a appris à faire ça ?
- T'as vu ! Regarde-moi ces deux pédés ! Intervient Isabelle, toujours sa cravache à la main.
Je l'avais oublié celle-là, c'est maintenant la dernière à être habillée. Je ne réponds pas. Qu'est ce que vous voudriez que je dise ? Elle en remet une louchée :
- Ca te plait de voir ton mari sucer une bite ?

Je m'entends dire " Oui "
- Et tu mouille ?
- Oui !
- Oui qui ? T'es vraiment pas très obéissante !
J'allais dire " Oui Isabelle ! " Mais voilà que comme tout à l'heure, aux toilettes du restaurant, elle me saisit le bout des seins et me les tortille. Elle les pince carrément de façon non progressive !
- Aie !
- Aie qui ?

Aie qui ! ! ! N'importe quoi ? Elle pète les plombs Isabelle ! Elle me fait mal, mais j'aime ça, mon entre cuisses se mouille inexorablement !
- C'est bon Isabelle ! Continue !

Isabelle cesse sa pression et jette un coup d'œil aux hommes. C'est impressionnant, Eric fait aller et venir la bite de Christophe entre ses lèvres. Ce dernier est aux anges, la tête vers le ciel, les yeux fermés partis vers on ne sait quel fantasme secret.

- Stop ! dit-elle à Eric !

Eric est confus, il évite de croiser mon regard. Quant à Christophe, manifestement il ne comprend plus. Ces messieurs dames sont maintenant en désaccord sur la suite des événements. On aura tout vu ! Ah ça pour être loin d'histoire d'O, on en est assez loin !
- Je suis sûre que tu regrette qu'ils se soient arrêtés ? me demande Isabelle.

Je ne sais pas trop quoi répondre. 
- Tu réponds quand je te cause, petite garce ?
Je ne réponds toujours pas, je ne trouve pas les mots.
- Tu réponds ou je t'en fous une !
Chiche ! 
- Clack ! Clack !Clack ! Clack !
Quatre d'un coup ! Comme c'est un jeu et rien qu'un jeu, la gifle n'a rien de dégradante ni d'humiliante ! J'ai envie de jouer le jeu à fond, de lui montrer que je suis une bonne joueuse !
- Merci Isabelle !
- Alors tu réponds maintenant ?
- Non !
Et c'est sans doute la deuxième grosse surprise de la soirée. Dans le genre on ne se connaît pas soi-même, parce qu'à ce moment-là je souhaitais vraiment qu'elle me gifle encore ! Faut-il expliquer ? Je n'en sais rien, mais j'en serais bien incapable !
- A mon avis tu veux encore des baffes ?
- Oui !
- Oui qui ?
Je ne réponds pas ! Elle éclate de rire ! 
- Non, non, ça ne marche pas ! C'est moi qui mène la barque ! Mais attend, je vais te gâter !

Elle s'en va fureter dans son grand sac en plastique, et en sort deux pinces à linges, des grosses en plastique transparent, deux fois plus grosses que les ordinaires. Il doit s'agir en fait de gadgets de bureau destinés à rassembler tout le courrier en retard. L'une est pour mon téton droit !
- Aie !
L'autre pour mon téton gauche !
- Aie !

Elle attend quelques instants que mes seins s'habituent à la pression des pinces. C'est vrai que ça serre fort, mais bon, on s'habitue et j'adore cette sensation.
- Et maintenant je suis sûre que tu va me répondre !
Bien sûre que je vais lui répondre, mais qu'elle me force donc à le faire, puisque c'est ça le jeu !
- Alors ?
Je suis muette comme une truite ! Elle envoi une pichenette dans chacune des pinces, me provoquant une onde de douleur. Mais elle se fout le doigt dans l'œil, une douleur comme ça, cela aurait plutôt tendance à me faire mouiller. Encore deux ou trois pichenettes, puis elle change de tactique, prend chaque pince par l'une de leur extrémité et commence à tirer vers elle, à tirer... à tirer, je retiens mon souffle, pour l'instant c'est supportable, ça ne va pas le rester bine longtemps ! Elle tire encore, je m'apprête à lui dire que je vais répondre, mais j'essaie de résister encore, quand soudain :
- Clack !
La pince se dégage de mon sein ! Je hurle !
- Abrutie !
Ca m'a échappé ! Je reçois deux baffes ! Ca a du lui échapper aussi à Isabelle. Elle a l'intelligence de se rendre compte à ce moment que le jeu à un peu dérapé.
- Oh ! Excuse-moi ! Me dit-elle penaude !
- Non, c'est moi !
- T'es super, viens m'embrasser !

On s'embrasse goulûment pendant un petit moment ! Voilà bien longtemps que je n'avais pas embrassé une femme ! Je me régale ! On avait un instant oublié les hommes, on les regarde. Eric est toujours à genoux, Christophe est debout, toujours avec son tee-shirt et nous regarde. Ils bandent un peu mou tous les deux à présent.
- Alors ça t'a plu de voir ton homme sucer une queue ?
Est-ce parce que posé comme ça c'est plus facile, toujours est-il que je m'entends crier OUI ! Mais je ne comprends pas qu'Eric fuit toujours mon regard !
- Tu ne savais pas que ton homme était pédé !
- Il n'est pas pédé !
- Ils le sont tous !

Je ne relevais pas, lui laissant la responsabilité de cette affirmation que je ne partage absolument pas !

- Ce serait marrant s'ils allaient encore plus loin ?

Et là je ne réponds pas, je ne réponds pas OUI, mais je ne réponds pas NON, non plus ! Où est-ce que l'on est en train de s'embarquer ?
- Suce-le encore un peu, juste pour qu'il bande comme il faut !
A nouveau Eric reprend sa fellation !
- Qu'est ce qu'il aime ça sucer des bites, ton mec !
Elle se répéte, la nana, elle se répète !
- Tu sais ce que tu va faire maintenant ?
Ben non, je ne sais pas !
- Non !
- C'est toi qui va aller demander à ton mari de se mettre bien en position afin que Christophe puisse bien l'enculer !
- Non !
- Comment ça non ?
- Je ne peux pas faire ça !
- On arrête tout alors ?

Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi dire, je me tourne vers Eric qui enfin croise mon regard ! Il m'implore presque :
- Fais ce qu'elle te dit Fabienne, on est là pour essayer, non ?
La situation devient dingue, je me rends compte que mes réticences n'étaient pas en moi, mais pour lui ! Et voilà qu'il se déclare volontaire pour tenter l'expérience. Soit ! Ah ! Il est volontaire ! Et c'est moi qui passe maintenant pour une mijaurée. ? Alors je viens devant lui, je souffle un coup et très posément je lui dis :
- Tu vas te foutre à quatre pattes, tu va bien relever ton cul, et tu va bien te faire enculer par la bonne bite de Christophe !
Du coup, voilà mon homme qui a ces douces paroles se remet à bander, et se met en position ! J'en remets une dose :
- Tu as aimé cela, lui sucer la queue, hein, gros pédé ! Et maintenant tu va l'avoir dans le cul !

J'ai quand même la sensation de délirer un peu ! Christophe se revêt le zizi d'un préservatif, se positionne derrière Eric, lui tripote les fesses, humecte un tout petit peu son trou du cul avec la langue, puis dispose son membre raidi à l'entrée. Il force, ça passe un peu, il force encore, ça passe plus loin, il force encore, c'est passé. Et aussitôt c'est les allers et retours qui commencent. Eric geint, sans qu'on puisse bien savoir si c'est de douleur ou de plaisir. Il s'est couché le visage sur le sol entre ses bras, il se mord les mains, je ne vois que ces cheveux, je suis inquiète ! Les râles changent de ton, ce sont maintenant clairement des râles de plaisir ! Je mouille ! Je mouille trop ! Rien ne se passe comme prévu, mais je mouille, je mouille !

Christophe est au bord de la jouissance, il ralentit son pistonnage, se dégage lentement. Il ne souhaite donc pas jouir comme ça ! Il retire brusquement la capote et contourne Eric. J'ai compris, il veut éjaculer dans sa bouche ! Mais non, l'excitation est trop forte, ça part avant, il recueille alors toute sa main ! Je rigole ce doit être nerveux ! Mais ça ne déstabilise pas notre hôte qui se pointe devant Eric et qui lui ordonne de lui lécher les mains. Ca ne devrait pas gêner mon homme ! Combien de fois s'est-il " amusé " à m'embrasser après que je lui ai fait une fellation en gardant du sperme dans ma bouche ?

- Viens là, toi ! M'ordonne Isabelle.
Je m'approche.
- Tu veux continuer à jouer ?
- Oui, Isabelle !
- Alors tu va me déshabiller, calmement, méthodiquement, sans aucune précipitation.
Je souris, ça me plait bien.
- Et quand ce sera finis, tu va t'abreuver de mes liqueurs intimes !
Voici qu'elle se met à parler comme dans les bouquins pornos à présent, mais qu'importe le style, la promesse est là, déjà excitante ! Elle lève un pied et me le tend. J'ai peur un moment qu'elle ne me fasse lécher ses talons, je sais que cela se fait, qu'il y a des amateurs, mais très peu pour moi. Non il faut juste l'enlever, l'autre aussi bien sûr.
- La jupe !
Je passe derrière elle, déboutonne les trois boutons de sa jupe de tweed, la descend, je suis surprise, je m'attendais à quelques fantaisies, peut-être pas le porte jarretelles, mais au moins des dim'up ! Non un collant, un affreux collant couleur chair, commun, sans aucun érotisme, malgré tout il y a en dessous une ravissante petite culotte rose foncée ! 
- Le collant !
Je m'attendais au chemisier, se sera donc pour le tour d'après, me voici donc en train de dérouler ce machin, je le fais par l'arrière, dévoilant la chair de ses fesses que ne cache pas son slip, une envie irrésistible de lui toucher me tenaille, alors je le fais, de l'extérieur des doigts, profitant de la manipulation, je dois d'ailleurs trop insister, parce qu'elle me rappelle à l'ordre :
- Je ne t'ais pas dit de me tripoter !
L'envie est trop forte, pas seulement de toucher, mais d'embrasser de lécher, de savourer !
- S'il te plait !
- Non ! 
Je suis dépité, mais sa promesse me revient à l'esprit, autant me montrer raisonnable. Le collant est enlevé, je mouille de nouveau, je vais faire une crise avant peu, si on me ferme encore les vannes de mon plaisir.
- Le chemisier !
Bien sûr ça devient intéressant, mais comment je vais être après ce numéro, je suis dans un état second, je déboutonne tout cela, les seins emprisonnés dans le soutien gorge assortis à la culotte, (c'est presque une surprise !) ne sont pas très gros, mais ils existent et sont tout à fait " pelotables ", du moins si on me permet de le faire !
- Le sous-tif !
Et voilà, je défais l'agrafe, c'est sans doute la première fois que je défais un soutien gorge qui n'est pas le mien, j'ai eu quelques aventures féminines, mais ces demoiselles savaient enlever ça toutes seules, je baisse les bretelles délicatement !
- Reste derrière !
Elle est délicieuse, ma maîtresse qui ne veut même pas qu'on l'appelle maîtresse, certes, elle n'a pas un physique à poser pour des magasines, mais elle est craquante, ces épaules, ce dos, j'attends. Ou bien elle va me montrer ses seins ou bien il va falloir que je retire sa culotte.
Ce sera la culotte !
Des petites fesses, peu joufflus, je m'y attendais, des fesses dont le charme est d'abord dans leur faculté d'ouverture ! (Où ais-je été cherché cette image ?) 
Sans mot dire, elle se met à présent à quatre pattes, j'en profite pour lorgner sur sa poitrine pendant le mouvement, mais ma vision reste trop furtive.
La voici qui écarte ses jambes et donc du même coup ses fesses ! Vision sublime de sa petite chatte parsemée de poils blonds et juste au-dessus son petit œillet tout rose !
- Lèche !
Je me positionne derrière elle, je place enfin mes mains sur ces fesses, ce n'est pas indispensable, mais pratique, elle ne proteste pas, j'approche mon visage de sa chatte, l'odeur est un peu forte, ce qui est normal vu l'heure, mais cet aspect des choses ne me déplait pas. Ma langue balaie une première fois sa chatte, elle est trempée.
- Pas la chatte, le cul !
La salope, elle veut me tuer ! Mais ça ne me gène pas plus que ça ! Le goût de son trou du cul est légèrement âcre. L'espace d'un dixième de seconde je pense à renoncer, mais je sais que je vais m'habituer, j'humecte tout ça bien comme il faut, faisant tournoyer ma langue à la sortie de ce petit trou, je prends l'initiative de lui écarter plus les fesses des mains, elle se laisse faire, fait jouer les muscles de son anus pour l'entrouvrir, ma langue y pénètre, je l'encule avec ma langue, Elle pousse des petits cris de plaisirs, ma caresse lui plait et je suis fière d'être à la hauteur.
Et puis elle se relève, m'entraîne !
- Viens là, sur la bâche !

Pourquoi sur la bâche ! Mais je ne tarde pas à comprendre, elle me fait allonger de tout mon long, elle se place au-dessus de moi debout, je peux enfin voir convenablement ses seins, petits, mais charmant et terminés par de gros bourgeons tous roses. Les premières gouttes d'urine tiède tombent sur mon ventre. Très lentement elle avance en direction de mon visage. Si elle croit m'impressionner, elle se fout le doigt dans l'œil car j'adore ce genre de jeux, elle avance, elle avance. Qu'est ce qu'elle a pu boire pour pisser autant ! J'en reçois partout. Sur le nombril (c'est marrant d'ailleurs) ça fait une petite marre, c'est touchant, c'est ravissant ! J'en reçois sur les seins, sur le cou et bien sûr sur le visage, il faut bien que je ferme les yeux, de l'acide urique dans l'œil ce n'est pas terrible, mais je ferme aussi la bouche, et là c'est par jeu, j'espère simplement qu'elle n'a pas pris de ces saloperies qui donnent un goût abominable à l'urine ! J'attends l'ordre !
- Tu compte rester longtemps la bouche fermée ?
Je ne réponds pas, je suis très joueuse. Elle se baisse et me gifle les seins.
- Allez avale !
J'ouvre la bouche, il ne reste plus grand chose, une bonne goulée, je m'en délecte !
- Merci, Isabelle c'était délicieux !
- Hum ! Tu sais que t'es craquante toi ?

Et ce disant, elle s'étale sur moi et m'embrasse goulûment sur ma bouche non rincée de ses humidités osées, puis telle une anguille elle se retourne, m'offre sa chatte tandis que la sienne me tombe sur le museau. Je lèche, je suce. Elle lèche, elle suce. On est prises toutes les deux d'une enivrante frénésie sexuelle ! Je lèche, elle mouille, nous mouillons ensembles, et puis soudain c'est l'explosion ! Je pars, elle me suit, elle se détend comme un diable qui sort d'une boite à surprise, se remet sur moi, mais dans le même sens et nous nous embrassons, longtemps, passionnément ! On se relève pantelantes, nos deux males sont là en train de nous regarder comme deux nigauds, Eric à genoux la bite à l'air, Christophe le cul sur une chaise.. Isabelle prend la main de ce dernier, le tire vers le couloir
- File dans la chambre je te rejoins tout de suite, j'ai envie de toi !

Il y va, mais avant elle nous a attaché aux croix.


Du bruit dans le couloir, ils reviennent enfin. Christophe a revêtu une robe de chambre, mais Isabelle est restée nue.
- Ca va ?
- Un peu crevé, mais ça va !
- On va peut-être pas continuer, on a fait pas mal de trucs...
- Comme vous voulez !
- Allez, on vous détache, on peut vous faire un café, ou alors si vous voulez dormir, on vous prête un lit.

Je me tourne vers Eric, nos visages ne s'étaient pas croisé depuis un bon moment, il à l'air tout penaud. Je réalise alors qu'il n'a pas joui, il doit avoir la couille douloureuse. Et puisque ces braves gens semblent l'avoir carrément oublié, je m'empare de son membre, le masturbe un petit peu, il se laisse faire, puis sans m'occuper des autres, je me baisse pour le prendre en bouche. J'aurais pu le faire jouir comme ça. Trop de plaisir contenu ne demandait qu'à éclater. Mais non, quelque part j'avais envie de prouver à nos amis d'un soir que les plus extrêmes galipettes n'empêchait pas l'amour, alors je me suis couché sur le sol, dans la froideur de la bâche en plastique, je me suis légèrement ouverte, puis souriant à Eric, je lui ai dit simplement :

- Maintenant prend moi vite !

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Jeudi 6 décembre 4 06 /12 /Déc 07:31

A peine sortie de son carcan de coton
Je la happe d’un souffle tel le caméléon.
Mais, avant de se répandre dans ma bouche offerte
Cette queue veut pisser d’une eau claire et discrète.
Je baille comme une cuvette recueillant ce thé tiède
Sortant de l’orifice-bouche, ce nectar est mon remède.
Dernière goutte perdue sur ma langue, je ne résiste plus,
Je bouffe cet organe qui m’en demande plus.
Ma bouche saturée de liquide, dévore cette turgescence
Inondée d’un sang chaud qui aiguise mes sens.

Je suce, j’aspire à engouffrer sans fin
La queue sournoise enserrée de ma main.
Elle est raide, transpirante de salive, palpitante,
Sans aucune gène je la bois sans détente.
Empoignant par la droite, caressant de la gauche,
Mes mains enchâssent cet attirail de débauche.
Rasées de près, ces couilles ruissellent de la bave
Que ma langue a laissé de ses fréquents passages.

Et je suce, encore plus loin dans le duvet
Encore plus noueux autour du frein des jets.
Secousses telluriques qui jaillissent dans mes lèvres,
Foutre éjecté, aussitôt avalé pour ne rien perdre,
Je suce étouffé par ces râles, j’en apprécie le nectar
Qui me rassasie et m’enivre, ma gorge est en extase.
Sans frémir d’une dernière giclée, je continue
Encore je veux recommencer du début.
Et je suce, je suce, je suce.

Merci à Madmitch

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mardi 20 novembre 2 20 /11 /Nov 07:41

Tes yeux appeurés

Un sceptre dressé qui avance

Des larmes de sang sur le drap blanc.

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mardi 20 novembre 2 20 /11 /Nov 07:30
Les séances de Joy (4 - Professeur très particulière)
 
Après ce troisième rendez-vous, je fus quelque temps sans nouvelles de Carole jusqu'au jour où elle me passa un petit coup de fil. Elle avait en fait envie de papoter. Elle tombait bien, quand je suis décidée, je peux être une véritable pie. Incidemment, elle me demanda si je n'avais pas un jour de congé à prendre.
Hé ! Ce coup-là, elle va me le faire à chaque fois ou quoi ? Mais cela dit, pas un instant, je n'ai cherché à ruser, je le lui indique donc...
 
...et le jour en question...
 
- Allô Joy ! C'est Carole ! Tu veux qu'on s'amuse un peu cet après-midi ?
- Bien sûr !
- Bien sûr… qui ça ?
- Bien sûr ma maîtresse adorée !
- Humm ! J'aime quand tu me parles comme ça !
- Mais j'aime te parler comme ça !
- Tu va venir chez moi et tu apporteras un bouquin de poésie !
- Un bouquin de poésie ?
- Oui ! N'importe lequel, et grouille-toi, je te veux chez moi dans une heure !
Et elle raccrocha.
 
Complètement imprévisible, la Carole, je ne discutais même pas ! J'étais trop impatiente et trop contente d'avoir ce coup de fil. Toute la matinée, je trop impatiente, et trop contente d'avoir ce coup de fil. Toute la matinée, je l'avais attendu, je m'étais déjà habillée pour l'occasion d'une petite robe noire que je venais d'acheter, un truc tout simple, assez court et assez décolleté, le genre de fringue que les hommes remarquent. Je m'étais mis aussi une jolie petite culotte en dentelle noire, avant de me souvenir qu'elle m'avait ordonné de ne jamais en porter. Pas bien grave, m'étais-je dis, je la retirerais tout à l'heure ! Je m'étais dit que nous retournerions peut-être au restaurant, là où servait Suzy, la petite asiatique, et puis les heures passèrent... Toujours rien ! Elle jouait avec mes nerfs.
 
Un bouquin de poésie ! Oui, mais lequel ? C'est que j'en ai des livres de poètes ! Des Français ! Des canadiens ! Des anglo-saxons et même des arabes ! Et pourquoi lui apporter un bouquin ? Elle n'en a pas, elle ? Sur le rebord d'une planche traînait les "Fleurs du mal" ! Allons-y pour les "Fleurs du mal" ! Voici de toute façon un bon choix ! Pourquoi était-il donc sorti de sa rangée ? Ah ! Oui ! Un des mes complices internautes s'était amusé à m'envoyer un message vocal en récitant "les métamorphoses du vampire". J'avais bien rigolé en le recevant, c'était déclamé avec un mélange d'emphase et d'accent parisien au résultat assez cocasse.
- Allez, un coup de peigne, un petit coup de maquillage, un soupçon de parfum et très consciemment et sans le moindre état d'âme je partis me faire faire des tas de petites misères par ma belle et troublante maîtresse !
- Dans quel état vais-je encore revenir ?
 
Je sonne. Un peu fébrile, néanmoins, Carole est si imprévisible, elle peut très bien m'accueillir en me roulant un patin, comme en me foutant une paire de claques histoire de me signifier que la séance a d'ors et déjà commencé. En fait ce ne sera ni l'un ni l'autre, ce sera le petit bisou très "copine". Moi, j'aime bien les maîtresses qui me font des bisous ! Elle s'est vêtue d'une nuisette violette très vaporeuse en dessous de laquelle on perçoit nettement une guêpière en cuir. Les tétons de ses seins nus, eux, frôlent le tissu diaphane et sont érigés tel de gros bourgeons. Sa chatte rasée n'est protégée par aucune culotte.
- Bonjour ma chérie ! Rentre, j'ai follement envie de jouir cette après-midi !
Et moi donc ?
Je rentre dans le studio... Et là... le choc !
- Oh !
- Quelque chose ne va pas ?
Si ça va très bien, mais c'est tellement inattendu ! Un type est attaché au mur. Il est tout nu, il est noir, il est magnifique, ni trop musclé, ni pas assez, une peau splendide, un sexe qui sans être monstrueux est néanmoins de bonne taille. Il est bâillonné et son corps porte des marques de flagellation. Et toujours est-il que la situation commence à m'exciter, très, mais alors très sérieusement...
- Il est mignon? hein ? Me précise Carole. Il est venu me voir ce matin pour une domination. C'est un prince africain, paraît-il, il est en voyage au Québec pour quelques jours. Il m'a invité à aller lui rendre visite dans son pays cet été, je crois bien que je vais accepter. Son truc, c'est d'être attaché, et il voulait l'être le plus longtemps possible.
Puis elle réagit en regardant sa montre.
- Il va bientôt falloir que je le détache ! Faudrait-pas non plus qu'il profite trop des bonnes choses. Mais pour l'instant je vais lui remettre ses pinces.
Carole saisit alors deux pinces crocodiles et les accrocha après ses mamelons.
- Regarde comme il aime ça ! Rien que ça, ça le fait bander, ce salaud !
Je voyais bien qu'il bandait, je n'étais pas aveugle ! Mon dieu ! Ce sexe qui se dressait lentement... Et moi qui étais là comme une conne à ne rien pouvoir faire, sinon mouiller inexorablement l'endroit où aurait du être ma culotte si j'en avais mise une... mais... oups... je réalise à ce moment que justement, j'avais complètement oublié de la retirer ! Ca allait être ma fête !
 
Carole rajouta une pince à chaque testicule provoquant un râle chez l'homme perceptible malgré le bâillon.
- Tu sais ce que je lui ai fait ce matin ? J'avais un autre visiteur. Je les ai obligés à se sucer la bite mutuellement. Tu aurais vu comme il aime, ça, sucer... une vraie petite pute !
La simple évocation de ces moments eut pour effet de rendre à la verge du soumis sa raideur maximale ! L'engin était magnifique, une colonne de chair couleur chocolat à croquer, surmonté d'un gland luisant où perlait déjà une goutte de pré-jouissance. De jolies couilles, à la fois plissées et bien remplies ! Humm !
- Et attend, ce n'est pas tout, il va te dire lui-même comment ça c'est terminé cette affaire, ce matin !
Elle lui retira alors son bâillon.
- Allez, explique à ma copine ce que tu as fait après !
- Je me suis fait prendre, maîtresse !
Aussi sec, elle lui remet le bâillon, elle voulait juste l'entendre dire ça, puis Carole se baisse, prend l'engin dans sa main, imprime quelques mouvements de masturbation, avant de se le fourrer dans la bouche. Elle me regarde avec un coup d'œil complice. J'en ai marre, bon dieu, d'être passive. Je m'approche à mon tour de la verge de ce bel homme, mais Carole m'interpelle :
- Toi ! Pas touche ! Ce sera ton dessert si tu es sage ! Pour l'instant tu reste tranquille !
Drôlement frustrant cette affaire ! Mais où veut-elle en venir ? Elle va me rendre folle ! Et Carole qui continue à sucer l'autre ! Je pensais qu'elle se limiterait à un ersatz de fellation, juste comme ça pour me montrer, pour m'exciter. Non pas du tout ! Elle lui fait désormais un véritable pompier en règle. Et cela avec une ardeur qui fait plaisir à voir. Ses mouvements de bouches sont ponctués de clap-clap sonores. Elle veut donc le faire jouir ! La salope ! Elle m'avait pourtant dit que je pourrais y avoir droit tout à l'heure ! Quoique rien ne soit compromis... Le soumis râle soudain sous le bâillon, Carole retire vivement les pinces attachées aux testicules, puis les autres. D'un mouvement de bouche, elle essuie les dernières gouttes de sperme, se relève, s'approche de ma propre bouche et me roule une pelle, alors qu'elle n'a pas encore déglutit la semence du mâle. Je suis dans un état second. Elle peut à ce moment me demander n'importe quoi ! Elle le sait, et je sais aussi maintenant au bout de trois séances qu'elle n'en abusera pas, mais...
- A poil !
Ah ! Enfin ! C'est un choix que je peux réaliser assez vite... mais elle va se rendre compte maintenant que j'ai une culotte... Aïe ! Je fais quoi ? Jje prend les devants, je lui dis, je me cache, je fais l'idiote ? Si seulement elle pouvait regarder ailleurs ! Qu'est ce qu'elle a à me fixer pendant que je me déshabille ? Voilà que je me mets à avoir la tremblote !
- C'est quoi, ce truc ?
- Je suis désolée, maîtresse !
- Tu es désespérante ! File-moi ce chiffon !
Je lui tends.
- Tu m'as l'air dans un drôle d'état ! Me dit Carole, remarquant l'état de mon entrecuisse. Ne bouge pas je reviens !
Elle réapparaît quelques minutes après avec une paire de ciseau à la main. Cette cinglé va me bousiller ma culotte, elle n'est pas bien, ça coûte une culotte ! Mais d'un autre côté la punition n'est pas si sévère, elle aurait pu me jeter purement et simplement.
- Allez, destroye-la !
Je fous un coup de ciseau dans ma pauvre culotte, ça me servira de leçon, la prochaine fois je ferais attention, et je croyais en avoir fini avec cet incident, c'était bien mal connaître ma maîtresse !
- Va jeter les morceaux !
J'y vais.
- Tu fais quoi ?
- Ben, je cherche la poubelle...
- Je ne veux pas de ces saloperies chez moi, tu va me jeter ça dehors !
Ah ! bon et je fais comment, je ne vais tout de même pas jeter les débris par la fenêtre, alors je ramasse ma robe pour la remettre...
- Je ne t'ai pas dis de te rhabiller !
- Je ne vais quand même pas aller jeter ça dehors à poil ?
- Si !
Elle exagère, je ne peux pas faire ça ! Je m'apprête à lui dire que le jeu est fini, que je reprends mes billes ! Et puis, je ne sais pas, je me fais le film dans ma tête, trois étages à descendre, jeter ce truc sur le trottoir sans se montrer, remonter, il doit y en avoir pour environ deux minutes. Ce serai bien le diable si je rencontrais quelqu'un ! Et puis si je rencontre quelqu'un, qu'est ce que j'en ai à foutre, ce sera quelqu'un que je ne reverrais jamais. Lui prouver que je peux le faire...
- Bon j'y vais !
Je dégringole les marches comme une dingue, je traverse la hall comme une fusée, j'entrouvre la porte de l'immeuble, je jette la culotte au dehors, je remonte aussi sec, je suis en nage, je suis à l'affût du moindre bruit, pour l'instant tout va bien. La porte ! Horreur ! Elle l'a refermée ! Non mais c'est quoi, ce cirque ? Faudrait pas que ça devienne une habitude ces petites conneries sur le palier (voir le numéro 2). Je tambourine ! Pas de réponse ! Non, mais elle ne va pas me laisser toute seule à poil dans l'escalier. Je frappe encore, je frappe plus fort ! Et puis je me dis que c'est idiot, elle joue, elle sait très bien que je suis là ! Et puis si je me mets à tambouriner, je vais ameuter le voisinage, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intelligent à faire. J'attends, mon cœur bat la chamade ! Ca fait cinq minutes que je suis là nue comme une grenouille. Et je vous assure que c'est long 5 minutes dans des conditions pareilles. Ne pas craquer, surtout ne pas craquer ! l'attente est interminable !
Enfin la porte s'ouvre !
J'ai dû la bousculer pour entrer encore plus vite. Elle a l'intelligence de ne pas s'en offusquer.
- Pardon maîtresse !
Je me retiens, j'ai peur que mes nerfs tombent. Elle change tout de suite de sujet :
- Bon, alors qu'est ce que tu m'as apporté comme bouquin ?
- Les "Fleurs du mal"
- Tu ne t'es pas trop cassée, je vois !
- J'ai pris le premier qui venait !
- Tout à l'heure, toi aussi tu va prendre le premier coup qui va venir... Dans ce bouquin, est ce qu'il y a des poèmes que tu aimerais apprendre par cœur ?
- Oh ! Mais j'en connais déjà plusieurs, maîtresse !
Clack !
Et une gifle ! Une ! Il y avait longtemps ! Je me disais aussi !
- Dis donc, petite nullité, je ne t'ai pas demandé de répondre à côté de la question !
- Oh ! Pardon maîtresse ! Mais je n'ai pas dû bien comprendre !
- Je veux que tu en apprennes un par cœur, là tout de suite, un que tu ne connais pas encore. Allez, je te laisse choisir !
Mais c'est quoi de cirque ? Je n'y comprends rien. Il est où le fantasme derrière cet ordre absurde ?
- Il faut que je choisisse un poème et que je l'apprenne par cœur, c'est cela ?
- C'est exactement cela !
- Bon, d'accord !
- Et tu as choisi quoi ?
- Pourquoi pas les "Métamorphoses du Vampire" ?
- Hum, fait voir que je le lise d'abord !
Elle le lut assez vite.
- C'est bizarre ton truc, mais ça me plait bien, tu as fait un bon choix. Maintenant tu va te foutre au coin et tu as dix minutes pour le savoir par cœur, et sinon ça va barder !
C'était donc cela !
- Et interdiction de te retourner ! Me précise mon imprévisible maîtresse.
Allez apprendre un poème en dix minutes, vous ? Je ne dis pas que c'est impossible, faut voir ce que certains acteurs de théâtre arrivent à s'ingurgiter, mais bon, faut quand même un certain entraînement...
 
- Retourne-toi !
Déjà dix minutes ? C'est passé trop vite ! Evidemment je ne suis pas prête ! Mais ça, ça fait partie du jeu. Je le sais très bien... mais...
- Oh !
Je ne peux m'empêcher de rigoler. Carole s'est changée pendant que j'essayais de mémoriser cette foutue poésie. Un tailleur très chic, un chemisier blanc boutonné jusqu'au col, d'épaisses lunettes en écailles, les cheveux relevés en un chignon par ailleurs assez approximatif. Elle tient une règle à la main, une règle très basique, très scolaire, en bois, carré, d'environ 50 cm de long.
- Récite !
- Je ne suis pas prête !
- Récite !
- "La femme cependant de sa bouche de fraise - En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise - Et pétrissant ses seins tout imprégnés...
- Stop ! Tu mélange tout !
- Oui, je recommence !
- Donne-moi tes doigts... non pas comme ça... Tu réunis tous les bouts de tes doigts... voilà !
Et shlack ! Un coup de règle !
- L'autre main !
- Whaah ! Ca fait vachement mal ce truc là !
- Ah ! Tu trouve ? Mais c'est peut-être un peu normal, c'est à la domination que nous sommes en train de jouer, pas au scrabble !
Je tendis la main, ce truc ne me disait rien qui vaille, mais puisque ça faisait parti du jeu...
- Allez ! Deuxième tentative !
- Je ne suis pas prête, Carole !
- Je ne suis pas prête, qui ça ?
- Je ne suis pas prête, Maîtresse !
- Récite !
- "La femme cependant de sa bouche de fraise - En se tordant ainsi q'un serpent qui la baise...
J'avais pris cette fois le parti de carrément la provoquer, c'était plus fort que moi !
- Rhabille-toi et fous le camp !
- Non ! Maîtresse ! Vous voyez, je ne suis pas sage, j'ai vraiment besoin d'être dressée !
Clack !
La gifle dut magistrale ! Une larme perla au coin de mes yeux !
- La prochaine fois tu y réfléchiras à deux fois avant de te foutre de ma gueule. Maintenant, redonne-moi tes doigts, je vais te donner dix coups sur chaque main
- Non !
- On dit : "Oui, maîtresse" !
Je lui tendis mes mains. Carole frappait avec un sourire sadique, après les dix coups j'avais les doigts complètement engourdis. Elle me tendit alors la règle. Je la pris, interloquée sans savoir ce que je devais faire de cet objet. Devrais-je à mon tour lui taper sur les doigts ?
- Tu la pose par terre, et tu va t'agenouiller dessus, et tu va continuer à apprendre ton poème.
Ah Bon ? C'est tout ? Oui c'est tout ! Mais je conseille à ceux qui ne connaissent pas cette petite plaisanterie d'essayer ! Le faire sans poser les mains au sol est d'ailleurs pratiquement impossible ! Carrément l'enfer ! C'est inconfortable comme ce n'est pas permis, cette saloperie de règle marque les chairs du poids de notre corps. J'ignore combien de temps elle me fit rester dans cette position, toujours est-il que d'une part cette poésie me semblait apprise et qu'autre part j'en avais ma claque !
 
- Récite !
Un jeu est un jeu. Je me doutais bien que même si je faisais une erreur, elle trouverait quand même à redire. Je récitais...
- Tu as fait trois fautes !
C'était peut-être vrai ! C'était peut-être faux ! Comment savoir ? Carole m'ordonna alors de coucher mon buste sur la table, puis d'écarter un peu les jambes de telle façon que les fesses soient bien dégagées. Le premier coup de règle carré me surprit, le contact avec la peau n'a rien à voir avec celui d'un martinet ou d'un autre instrument de flagellation. Non ça n'a rien à voir, il s'agit d'un coup sourd, moins sec, moins cinglant, mais peut-être plus frappant. Le coup en lui-même porté avec une force moyenne n'est pas bien terrible, c'est sa répétition et ses accumulations qui sont les vraies sources de la douleur. D'ailleurs au bout d'une cinquantaine de tapes, Carole eut l'extrême fantaisie d'apporter un miroir. Je ne me souviens pas avoir eu un jour les fesses aussi rouges !
- Récite !
Une nouvelle fois, je récitais ce poème, essayant de m'imaginer quelle sorte de punition m'infligerait encore l'esprit pervers de ma diabolique maîtresse !
- Tu vois quand tu veux ! Je n'en peux plus, moi ! Déshabille-moi ! Déshabille ta maîtresse !
Je ne me le fis pas dire deux fois, je lui retirais alors sa veste de tailleur, puis sa jupe, le chemisier...
- Maintenant; à chaque pièce de vêtement que tu vas m'enlever, je veux que tu m'embrasse !
Oh ! la la ! Que ce n'est pas du tout un problème ! Je l'embrassais sur le ventre, sur le cou, dans le dos, sur les bras. Dégrafant les bas du porte-jarretelles, lui embrassant les cuisses, les mollets, puis le pied, allant même jusqu'à me permettre de lui sucer un peu l'orteil. J'enlevais ensuite le soutien gorge et lui embrassait les seins.
- Et Joy de sa bouche de fraise...
- Si tu me vampirise, gare à toi ! Répondit-elle amusée.
Je me prenais d'une telle frénésie en suçant ses tétons que j'en oubliais le reste.
- Finis de me déshabiller, Joy !
Oh ! Que oui je vais finir, je retire le porte jarretelles, puis la culotte puisqu'elle en a mis une, j'embrasse bien sûr ses jolies fesses bien galbées. Je pense d'abord ne pas trop m'attarder par ici, mais je me ravise. Ce petit trou tout près me tente de trop et je ne résiste pas au plaisir d'y fourrer ma langue. Il s'ouvre légèrement à ce contact humide. Putain ! Je n'en peux plus ! Mais qui va s'occuper un peu de moi ? Juste un peu ? Carole a pivoté, offrant son sexe à ma bouche. Elle s'assoit carrément sur la table, je trempe ma langue dans son humidité, ça coule de partout, j'adore ce goût très légèrement sucré du plaisir féminin qui se répand. Je joue un peu à lui sucer la chatte m'enivrant de son odeur. Déjà sa respiration se saccade, je lui porte alors l'estocade, mettant en contact le piercing de ma langue avec son clitoris. Elle explose, bruyamment comme d'habitude !
Ah ! Ce sourire lorsqu'elle reprend ses esprits ! Rien que ce sourire valait la peine de venir ici !
 
Alors Carole me prit par la main, et me conduisit vers le beau mâle toujours attaché. Et tandis que ma maîtresse le délivrait, j'enfournais enfin son merveilleux sexe dans ma bouche, me régalant de la texture de cette peau si douce, de cette raideur pleine de promesse. Et puis soudain je n'y tint plus. Après tout, elle me devait bien cela la Carole. Fermement je lui demandais :
- Je veux qu'il me prenne !
- On va s'occuper de toi tous les deux ! Répondit alors Carole. Et toujours le même sourire. Mon dieu, elle va me faire fondre celle-ci !
 
Elle me fit installer sur la table, sur le dos, me fit relever les jambes, tout en les écartant un peu, et tandis que ma maîtresse approchait sa bouche de ma chatte, le sexe de l'homme noir prenait délicatement le chemin de mon intimité la plus étroite...
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Samedi 17 novembre 6 17 /11 /Nov 07:30

... toujours plus coquine...

Les séances de Joy (3 - La femme au puma)
 
Je n'avais pas d'autre rendez-vous avec Carole. Elle m'avait demandé mon numéro de portable, dit qu'elle m'appellerait, et m'avait précisé que de mon côté, je n'essaie pas de la contacter.
 
Ces deux séances avaient été pour moi des moments merveilleux où le plaisir, la peur et la volupté s'étaient mélangés dans une délicieuse symphonie charnelle. Rien que d'y repenser, hummmm !
 
Cela-dit, je n'étais pas spécialement pressée de la revoir. Carole m'avait fabriqué des souvenirs, c'était déjà énorme ! Et je pensais aussi que s'installer dans un rituel de séances à répétitions ne pourrait qu'engendrer une certaine monotonie. Du moins j'étais dans cet état d'esprit les premiers jours qui suivirent notre deuxième délire commun.
 
Une semaine passa, et c'est un matin en me rendant au travail, que je croisais sur mon chemin une femme qui ressemblait - d'assez loin d'ailleurs - à Carole ! Sans doute connaissez-vous ce phénomène qui est un des mystères de la mémoire ? Vous croisez un visage et c'est un autre qui apparaît dans votre cerveau et souvent avec un degré de précision surprenant. J'avais à présent Carole dans mon esprit, et je désirais son contact, je désirais sa chair, je désirais son sourire diabolique et sa voix de magicienne ! Comme ça tout d'un coup, je frissonnais, mon corps se révoltait. A l'abri des gens je me serais volontiers masturbé en invoquant son corps. Je me contentais de laisser mon sexe réclamer ce que je ne pouvais lui offrir de suite...
 
Sa présence continua à me hanter toute la journée. Si seulement elle pouvait m'appeler ! A chaque coup de fil je sautais "- Si c'était elle ?" Avant de me raisonner, je ne lui avais pas donné le numéro du magasin, et mon portable, lui, restait muet, désespérément muet.
 
Vers midi, n'y tenant plus, je me rendis aux toilettes et me masturbais comme une malade, les doigts d'une main astiquant mon clitoris tandis que l'autre pinçait mes tétons avec une inaccoutumée violence. Je jouis en m'efforçant de ne pas crier, en m'évertuant de ne pas hurler le prénom de Carole. Cette diablesse m'avait-elle donc envoûté ? Je sortais de là-dedans à moitié pantelante. Heureusement, personne ne me voyait !
 
Et puis le portable sonna ! "- Mon dieu !" Je me précipitais, le cœur palpitant, la gorge sèche !
 
- Allô ! Carole ?
 
Et bien non, ce n'est pas Carole, mais une vieille copine qui me demande si elle ne me dérange pas. J'enrage, je fulmine ! Si ! Elle me dérange, mais je ne suis pas devenue si associable au point de le lui dire, et me voici en train de l'écouter me raconter des trucs et des machins dont je me contrefous à un point qu'elle ne peut même pas imaginer. Et puis j'entends un son dans mon portable ! C'est quoi ce truc ? Un coup d'œil sur l'écran, un appel en attente !
 
- Excuse-moi quelqu'un d'autre m'appelle ! Rappelle-moi tout à l'heure si tu veux !
(Ouf)
- Allô ! Carole ?
- Joy ? Mais comment as-tu deviné que c'était moi ?
- Un sixième sens !
(Tu parles !)
- Ce serait bien si tu aurais un jour de congé, on pourrait en faire des choses ?
(Mon dieu !)
- Demain je suis en congé !
- Ok, je t'emmène au restaurant !
(Au restaurant, pourquoi faire ? Ce n'est pas de cela dont j'ai envie, mais bon, ce ne sera pas une corvée...)
- Avec plaisir !
- On m'a donné l'adresse d'un bon restaurant vietnamien, t'as quelque chose contre ?
- Non, ça me convient parfaitement !
 
Elle est très belle ! Elle s'est mise une robe noire assez simple, mais aussi assez décolletée et plutôt courte et moulante.. Elle arbore un sourire magnifique !
 
On s'installe, une serveuse asiatique vient nous présenter la carte. Elle est mignonne cette serveuse, un visage tout en douceur, et une voix mélodieuse avec un accent très prononcé. Elle me regarde bizarrement. Je ne comprends pas pourquoi ! Qu'est ce que j'ai de bizarre ? Je me suis habillée d'un petit chemisier parme et d'une petite jupe très classique (mais pas trop longue non plus), mon porte-jarretelles est pour le moment invisible, tout comme mon absence de culotte. Alors quoi ? La coiffure, le maquillage ?
- J'ai quelque chose de spécial ou quoi ? demandais-je à Carole une fois la serveuse repartie.
- A mon avis, tu lui as tapé dans l'œil !
- C'est la meilleure, ça !
- Laisse-toi faire, ça peut être marrant !
- Mais je n'ai pas envie, j'ai envie d'être avec toi, rien qu'avec toi !
- J'ai bien compris mais rien n'empêche de s'amuser...
 
On choisit, la serveuse revient, cette fois ci j'ai droit à un large sourire dont je me demande s'il est ou non une invitation à quelque chose. Je décide de ne pas rendre ce sourire et arbore un masque ronchon comme le sais parfois le faire..
- Joy, nous sommes au restaurant ensemble, et je vais t'expliquer pourquoi je le souhaitais. Tant que nous sommes là, je ne suis pas ta maîtresse, nous sommes simplement deux femmes qui sont heureuses d'être ensemble, tu comprends ?
- Oui, il n'y a aucun problème !
- Je vais cependant te donner un seul ordre, un seul !
- Oui... maîtresse !
- Je veux que la prochaine fois qu'elle se pointe, tu répondes à ses avances.
 
Mais elle est folle ! C'est quoi le but du jeu ? Mais bon admettons !
- Elle ne va peut-être plus m'en faire avec la tronche que je viens de lui tirer ?
- Bien vu ! Alors quoiqu'elle fasse quand elle va revenir, tu lui fais un grand sourire très, très langoureux ! OK, Joy ?
- Oui Maîtresse !
 
La conversation n'arrivait pas à démarrer vraiment, et se limitais à de pâles considérations météorologiques sur le temps pourri... cela faisait deux semaines qu'il pleuvait presque sans discontinuer sur Montréal.
La serveuse revint avec les apéritifs. Ma trogne de tout à l'heure n'avait pas eu l'air de la désarmer, et elle me resservit le plus beau sourire de sa panoplie. Si bien que je me demandais si plutôt qu'une avance il ne s'agissait pas plutôt d'un tic nerveux. Cette fois comme le demandait Carole, je lui rendis la pareille en insistant lourdement et en papillonnant des yeux. Elle disparut, elle avait l'air de s'amuser comme une petite folle !
- A nos amours ! Me proposa Carole !
Je ne sais pourquoi cette proposition me transporta d'enthousiasme et c'est rayonnante que je levais mon verre à mon tour.
- A nos amours, Carole !
- T'es vraiment, craquante, toi !
 
Qu'elle arrête, mon dieu, qu'elle arrête, je vais fondre, moi, j'ai déjà tendance à m'exciter pour un rien ces derniers temps, alors là...
 
- Tu vois, Joy, quand tu domine une inconnue, c'est vraiment génial, parce que justement tu ne connais rien de la personne avec qui tu fais ça, tout doit se faire en nuances, sans se tromper, en tenant compte de toutes les limites de l'autre, de ses désirs, mais aussi de ce que je veux faire, moi ! C'est un jeu, c'est excitant et passionnant !
Je me contentais d'approuver, elle était manifestement partie pour une longue tirade :
- On n'a jamais le temps de tout faire la première fois, d'abord parce que c'est matériellement impossible, mais aussi parce qu'on manque de recul, après la séance, on se dit " - tiens, j'aurais du faire ça et ça et encore ça" C'est à cela que sert la deuxième séance, ce n'est jamais que le complément de la première, l'inconnue, reste une inconnue, tu comprends Joy ?
- Bien sûr !
- Seulement la troisième fois l'inconnue l'est beaucoup moins, mais en fait, on ne connaît rien d'elle, sauf des réactions, des désirs, des sensations. C'est à la fois beaucoup et rien du tout. C'est une situation bâtarde. A ce stade autant se connaître mieux, le jeu ne pourra qu'en être plus excitant. Donc, c'est pour cela qu'on est là, pour se connaître mieux !
 
Ouf ! Voilà qui me rassure, je me demandais si on n'était pas là pour se farcir la serveuse, - adorable au demeurant cette serveuse - mais bon, ne mélangeons pas tout !
 
Alors on a parlé, on a parlé beaucoup, la serveuse était aux petits soins pour nous, nous apportant les plats, nous resservant le vin, tournicotant autour de notre table, présente mais discrète et bien sûr l'échange de sourires coquins ne se tarissait pas et était devenu un jeu, une complicité même !
 
Je parlais de moi à Carole, pas de tout, ma vie familiale ne la regarde pas, et certains détails de ma vie sentimentale non plus, puis de fil en aiguille, je lui parlais de mes passions, la lecture, le jazz, le dessin, la sculpture...
- Ah oui ! Tu dessine ?
Je lui expliquais ce que je faisais, lui indiquais que je créais par périodes d'inspiration, lui parlais de mon époque ou je dessinais des feuilles d'automne directement avec la souris de mon micro ordinateur.
- Moi aussi je peins, j'ai même exposé, je vais te montrer.
Et la voilà qui sort de son sac à main un album photo de poche, ce sont des prises de vue des ses toiles. Une panthère noire, des femmes panthères, des femmes léopards, des femmes jaguars, des corps, des visages, et à chaque fois ce mélange de femmes et de félins. C'était très bien fait, un peu inquiétant toutefois.
- C'est très chouette ! Tu es vraiment obsédé par les félins !
- Plus que tu crois ! Tu te rappelle l'affaire du Puma ?
- A vrai dire, je ne vois pas...
- C'était il y a 5 ou 6 ans, ce magnifique puma abattu par la police en pleine rue !
- Oui ça me dit vaguement quelque chose !
- C'était moi ?
- Pardon !
- Le puma, c'était le mien !
- Ah ?
- Un rêve de gosse, dans mes fantasmes j'étais une reine égyptienne, très dominatrice, mais aussi très douce, et au pied de mon trône il y a avait une magnifique panthère noire. Je me suis renseignée pour savoir si on pouvait avoir une bestiole comme ça chez soi. Alors quelqu'un m'a dit qu'il avait un puma, et qu'on pouvait le garder à la maison à condition de lui limer les griffes et les dents, et de ne pas le sortir même en laisse et muselé ! J'ai réussi à m'en procurer un, une brave bête, pas agressive du tout. Au bout d'un mois, je me suis dit qu'il n'y aurait aucun mal à lui faire faire un petit tour tous les jours. Il fallait voir la tête des gens !
- Ils avaient peur ?
- Certains, oui ! D'autres étaient simplement étonnées. Et puis l'enfer a commencé, on a dû me suivre, repérer mon adresse et mon identité, alors j'ai eu droit aux lettres anonymes débiles, aux pétitions, aux menaces et pour finir aux dénonciations à la police. J'ai été mise en demeure de laisser la bestiole chez moi, sinon on me la confisquait, alors j'ai obtempéré. Mais la pauvre bête avait pris goût au sirop de la rue, elle poussait de véritables hurlements devant la porte. J'ai essayé de résister, mais elle s'énervait, alors j'ai pété les plombs, j'ai fais une véritable crise de nerfs, j'ai ouvert la porte et j'ai dis au puma "- tu veux te barrer barre-toi !" Je n'y ai pas cru, en un éclair il était dans l'escalier, j'ai couru pour le rattraper, mais il avait disparu. Tu connais la suite...
Carole avait les larmes aux yeux, je ne la croyais pas capable de tant de sensibilité.
- Il l'ont abattu comme un chien avec des balles réelles, comme s'il ne pouvait pas foutre une cartouche anesthésiante, surtout que les mecs qui ont fait cela se sont ventés d'être des tireurs d'élite. Il y a eu photo dans le journal et tout ça ! Dégueulasse ! Quant à moi je me suis farci un procès avec une amende impossible à payer... Bon je passe, je t'emmerde avec mes trucs ?
- Non pas du tout, au contraire, tu avais besoin de parler !
- T'es gentille (puis tout d'un coup son regard change) je crois que je vais bien m'occuper de toi tout à l'heure !
Je lui souris, je ne demande que ça, qu'elle s'occupe de moi tout à l'heure, mais elle continue...
- J'ai voulu me venger des hommes, je suis devenu dominatrice professionnelle ce n'est pas trop crevant, deux ou trois clients chaque matin, j'ai toutes mes après midi de libre. Mais bon, je ne me suis jamais vraiment remise de cette affaire !
- Ne sois pas triste, je vais t'aider à te changer les idées, si tu veux !
- Volontiers, mais je vais te redire une chose, Joy, quels que soient les ordres que je te donne, même s'ils te paraissent complètement farfelus, je te demande d'avoir toujours confiance en moi, on se connaît mieux à présent, je veillerais à ce qu'il ne puisse rien t'arriver de fâcheux ! OK ! Dis-moi que tu as confiance !
(Pourquoi cette diatribe ? Mais je ne voulais pas la contrarier)
- J'ai confiance, Carole !
 
- Vous voulez un dessert ?
Tiens, la serveuse qui revient ! Et cette fois c'est de la provocation pure et simple, elle me regarde carrément dans les yeux, elle va me faire rougir cette conne.
Carole intervient :
- Elle a l'air de vous faire de l'effet ma copine ?
- Hummmm ! Si vous saviez !
- Je peux, vous la prêter si vous voulez ?
Non, mais elle n'est pas bien la Carole, je ne suis pas un objet !
- Hummmmm, ce serait avec grand plaisir !
- Mais ce n'est pas gratuit !
De mieux en mieux, je ne suis pas sa pute !
- Dites votre prix, on peut peut-être s'arranger ?
- Disons que vous nous faites cadeau de notre repas !
Bon, je me casse, je n'ai pas vocation à me vendre à une lesbienne en chaleur pour 12 nems et deux canards laqués. Je me lève, attrape mon sac à main, sort un billet pour payer ma part. Une main se pose sur mon bras !
- Joy !
(Partir, ne pas répondre, sinon, je vais encore me faire avoir !)
- Quoi ?
- Je croyais que tu avais confiance en moi ?
- Oui, mais...
- Il n'y a pas de mais
- Je ne suis pas ta pute, Carole !
- Joy, regarde-moi dans les yeux, je suis ta maîtresse, tu as confiance en moi, n'est ce pas... on dit oui maîtresse !
- Oui maîtresse !
Je suis la reine des connes, mais après tout qu'est ce que je risque, si quelque chose se passe de travers, je romprais toute relation avec Carole et c'est tout ! Elle veut que je joue à la pute, et avec une femme en plus ! Allons-y ! Un sentiment trouble m'envahit à ce moment, je commence à mouiller, est ce que je deviens folle ? Non en fait, je suis parfaitement lucide ! Et je m'adresse à la serveuse :
- Ok ! C'est quand tu veux !
- Après mon service, mais j'ai besoin de me calmer, suis-moi, petite salope !
Et elle me traite de petite salope, en plus ! Je vous dis, il n'y a plus de respect ! Je la suis, on traverse l'étroite cuisine dans l'indifférence générale, elle ouvre une porte, on se retrouve dans une minuscule remise. Elle retire carrément sa culotte, la balance dans un coin, et s'assied sur ce qui doit être un congélateur hors d'usage, elle remonte sa jupe, écarte ses cuisses.
- Viens me lécher !
Je ne m'imaginais pas que les asiatiques avaient la chatte aussi poilue, je me fraye un chemin parmi tout ce fouillis, j'écarte ses lèvres, c'est carrément trempé, j'approche ma bouche, ça sent assez fort, un mélange de mouille et d'urine, mais ça n'a rien de désagréable, j'humecte tout cela de ma salive, c'est bon, je m'en enivre, je suis maintenant excitée comme une folle. J'ai vraiment envie de faire durer le plaisir. Je ne veux pas que ce contact se limite à cela. Mais mademoiselle en a décidé autrement :
- Je n'ai pas beaucoup de temps ! Mais tout à l'heure, on prendra notre temps !
Ben voyons ! Du coup je prends son clitoris en bouche et je l'aspire, je donne des coups de langue, je lèche, je suce, et je relèche et je resuce ! Elle ne tarde pas à éclater !
- Ben dit-donc, t'es bonne, toi ! me dit-elle dans un soupir.
- Tu peux m'appeler " Joy " !
- Alors moi c'est Suzy ! Vous pouvez partir, votre repas est payé, tu as eu ton dessert !
- Et pour la suite on fait comment ?
- Ici dans deux heures, j'aurais fini mon service, tu me demande, et on ira chez moi, ce n'est pas très loin !
- Et si je ne reviens pas ?
- Tu reviendras, allez file !
 
Je regardais Carole, la narguais !
- J'ai pris mon dessert, tu n'en prends pas toi ?
- Non, mais j'espère que tu t'es régalé en prenant le tien ?
- On fait quoi, Carole ? J'ai envie de jouir, tu ne peux pas savoir !
- Pas de bol, je viens d'avoir un coup de fil, j'ai une démarche à faire, un truc chiant mais faut que je le fasse, si tu veux, on peut se retrouver chez moi dans... dans disons 2 heures et demi !
- Théoriquement j'ai rendez-vous dans deux heures avec la serveuse !
- Tu ne vas pas y aller, non ?
- Je n'en sais rien, j'ai tendance à dire que je ferais ce que tu me diras de faire !
Et j'ajoute in petto "pour l'instant et pour aujourd'hui parce qu'en ce moment je m'amuse, mais je suis une femme libre"
 
- Laisse tomber, et retrouve-moi chez moi dans 2 h 1/12
- D'accord !
 
Et me voilà comme une conne, la chatte toute mouillée, je repense à cette pauvre Suzy, elle sera déçue sûrement de ne pas me voir. Je n'aime pas ne pas tenir mes promesses, ce n'est pas mon genre. Je décide de réfléchir un peu à tout cela, et ayant décidément la bouche très salée, je vais commencer par m'envoyer un dessert beaucoup plus sucré que le précédent chez un glacier du coin !
 
Tout reste possible, je pourrais aller voir Suzy, mais pas Carole, ou le contraire ou personne, mais en fait je me mens à moi-même, il est évident que je piaffe d'impatience de me retrouver dans les griffes de Carole.
 
Après avoir tué le temps un peu en faisant un brin de shopping, je me retrouve chez ma maîtresse à l'heure indiquée. Elle m'ouvre, me sourie, elle est vêtue d'un large kimono qu'elle retire immédiatement dévoilant une tenue tout latex noir, un pantalon lui moule audacieusement les fesses, mais ne découvre rien, contrastant avec le haut ou le seul "vêtement" est constitué d'espèces de lanières qui lui entourent les seins. Elle est grimpée sur des godasses pas possibles, et s'empare tout de suite d'une cravache :
 
- A poil salope !
C'est ce qui s'appelle commencer dans le vif du sujet, j'obtempère.
- Plus vite !
 
Je fais ce que je peux, je suis à peine déshabillée que cette charmante personne m'entoure le kiki d'un collier d'esclave auquel est reliée une laisse.
- A genoux !
Ca ça va j'ai l'habitude !
- Tu es contente de toi, petite salope, tu va voir ce que tu va prendre !
- Je ne comprends pas maîtresse ?
- Et ça tu comprends ?
Zlouf ! La gifle ! Il y avait longtemps ! Elle ne peut pas s'en empêcher, et moi je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un plaisir inavouable. N'empêche que je ne comprends pas plus ! Jouons donc le jeu !
- Que me reprochez-vous ? Maîtresse !
- Ah ! Ah Ah ! Qu'est ce que je te reproche ! D'être une mauvaise pute ?
- Je ne comprends encore pas maîtresse !
Et re-zlouf ! Un peu limite celle-ci, elle m'a fait mal pour de vrai !
- T'aimes ça les gifles ?
- Je le mérite, je suppose, maîtresse, mais je ne comprends toujours pas !
- Je viens de te le dire, t'es une mauvaise pute !
- Oui maîtresse !
- Parce que les bonnes putes, ils tiennent leurs promesses !
 
 Bon d'accord, elle est en train de me reprocher de ne pas avoir été au rendez-vous de Suzy. Comme c'est un jeu, il est inutile que je lui précise que c'est elle-même qui m'a dit de ne pas y aller. Continuons à jouer le jeu !
- Oui maîtresse, d'accord maîtresse, punissez-moi maîtresse !
- Tu sais ce qu'on leur fait aux mauvaises putes ?
- Dites-moi maîtresse !
- On les brûle avec la bougie !
Whaaah, non pas ce truc là ! Ca me fait peur ! Je fais quoi, je ne vais pas passer mon temps à me révolter, je n'avais qu'à mettre le doigt dans cet engrenage, mais elle ne m'aura pas une autre fois. Alors je crâne :
- Comme vous voulez, maîtresse !
- Et que crois-tu qui va se passer à présent ?
- Vous allez me punir maîtresse !
- Non !
 
Je ne comprends plus bien ! Elle reprend :
- Non, moi je vais regarder, c'est ta cliente qui va te punir !
 
Et voici Suzy qui apparaît ! Je rêve ou quoi ! Elle est belle cette femme, elle est entièrement nue, si ce n'est un soutien gorge noir qu'elle s'empresse de retirer dévoilant une poitrine de bonne taille, moi qui croyais que toutes les asiatiques avaient les seins menus, cette magnifique paire doit être au moins un bonnet D. Elle est magnifique cette poitrine avec des bouts très noirs et très proéminents. Hummm que j'aimerais les sucer ! Mais comment a-t-elle trouvé l'adresse de Carole ? Ah je comprends, dès que nous nous sommes séparées, Carole à été la voir pour le lui indiquer ! Quel machiavélisme !
 
Sans un mot, les deux femmes tendent une bâche plastique sur la grande table en bois et Carole m'ordonne de m'y coucher sur le dos. Une fois installée, on me lie les poignets à une barre d'écartement, puis on fait subir le même sort à mes chevilles, il me sera donc impossible ni de me relever, ni de me protéger, peut-être éventuellement pourrais-je gigoter un petit peu mais ça ne servirait pas à grand chose.
 
Suzy a allumé deux longues chandelles, elle s'avance vers moi, sur le côté de la table, au niveau de mes avants bras. Je retiens ma respiration, j'ai peur ! Sans un mot Suzy penche la chandelle. Une goutte de cire atterrit sur ma chair, c'est supportable, mais c'est chaud, une seconde goutte tombe. L'impression est bizarre, on surfe carrément au niveau où la douleur peut se transcender. J'attends la suite ! Ca ne vient pas ! Qu'est ce qu'elle fabrique ? J'en veux encore de la bougie ! J'aime ça, j'ai peur, j'ai mal mais j'en veux ! Ca y est ! De nouvelles gouttes tombent dans le haut de mon bras maintenant, puis sur l'épaule ! Je crois deviner le circuit, les seins ne sont plus loin à présent. Effectivement, Suzy s'amuse à les entourer, à les cerner de gouttelettes de cire ! Ca commence à chauffer sérieux ce truc là. Une nouvelle pause ! On ne peut pas dire que Mademoiselle est pressée, ça tombe bien, moi non plus !
 
Une goutte tombe sur le galbe de mon sein gauche !
- Aîe !
La petite pluie de cire à repris sa danse infernale, ce n'est plus le sein qui est cerné ce sont mes tétons. Je serre les dents, attendant le moment inéluctable ou ils vont... Mon dieu ça y est... les gouttes atterrissent, ça chauffe ! ça chauffe, mais qu'est ce c'est bon, je mouille comme une éponge ! C'est spontanément et sincèrement que je crie :
- Encore, encore, c'est bon !
Mes tétons sont à présent englués dans un magma de cire déjà solidifié, j'en ai partout, le résultat est comique. La bougie descend maintenant vers mon ventre, remplie de cire mon nombril, mais je sais très bien que son but ultime est plus bas, à nouveau j'ai peur. Qu'elle fasse vite, bon dieu, quelle fasse vite ! Et bien non, elle prend son temps. Elle joue avec mes nerfs. Et puis tout d'un coup ça dégringole ! Sur le pubis d'abord, puis sur les lèvres. Je hurle ! Je hurle mais c'est trop bon, je suis décidément complètement maso. Une goutte atteint mon clito, une seconde, c'en est trop, je hurle encore mais de plaisir cette fois-ci, je n'en peux plus, je suis épuisée.
 
Les deux femmes avec d'infinies précautions retirent de mon corps les agglomérats de cire, elles s'amusent à m'embrasser tendrement les parties ainsi dégagées, je suis aux anges. La douceur, l'infinie douceur, la tendresse après la peur et la douleur ! Que c'est bon !
 
- Alors petite Joy ! Ca t'as plu ? Demande Suzy !
 
Mais cette voix, pourquoi a-t-elle changé de voix, est ce bien Suzy ? Oui il n'y a pas de doute ! Mais elle n'a plus cet accent asiatique qu'elle avait au restaurant ! Ou ais-je entendu cette voix ?
- Tu as été merveilleuse !
 
Ca y est, je me souviens maintenant, la femme de l'ascenseur, celle que je n'ai jamais vu parce que j'avais les yeux fermés sur le palier (voir épisode précédent). Mais alors, ça veut dire que tout était manigancé dès le départ. Et je me suis laissé avoir, j'ai été leur jouet à toutes les deux !
Ce n'est pas grave, je suis très joueuse !
 
- Merci ! Merci à toutes les deux ! répondis-je simplement
- Bon quand vous aurez fini les politesses, vous viendrez vous occuper un peu de moi, intervint alors ma maîtresse, ma belle maîtresse, ma si belle maîtresse, ma maîtresse adorée !
 
Et tandis qu'elle retire son pantalon, je découvre pour la première fois tatoué sur sa fesse droite le dessin d'un magnifique puma prêt à bondir !
- C'est nouveau tu ne l'avais pas la dernière fois ?
- Bien sûr ! J'ai fais quoi cet après midi d'après toi ?
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Vendredi 16 novembre 5 16 /11 /Nov 07:30

Voici de quoi occuper vos longues soirées d'hiver..... Enfin, la première partie de ces soirées, car nul doute qu'ensuite, une mise en pratique de ces lectures s'impose... La nuit sera donc, finalement, trop courte...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mercredi 14 novembre 3 14 /11 /Nov 07:30
On a beau aimer être attachée, n'empêche que parfois on s'ennuie ferme ! C'est dans cette position que j'ai conçu ce récit, dans ma tête, comme ça. Evidemment quand je l'ai retransmis sur le clavier, il s'est quelque peu enrichi.
 
Le donjon est monastique, je m'attendais à un bric-à-brac impossible d'instruments d'immobilisation, à une collection phénoménale d'ustensiles frappeurs, pinceurs, piqueurs et "pénetreurs" ! Non pas du tout. Cette grande pièce dans cet appartement ancien est désespérément vide et aurait bien besoin d'être refaite, le papier peint est passé, la peinture ternie, le plafond écaillé, le revêtement de sol du moins la partie qui est visible fait pitié, car nos "hôtes" y ont déposé de larges bâches en plastiques dont je n'avais pas saisi de suite l'utilité. Et puis c'est vide, désespérément vide ! Deux croix de Saint André se font face, bricolés avec de la planche. Dans un coin deux chaises d'anciennes factures, et puis une grande malle, censé renfermer les objets nécessaires à ce genre de pratique.
 
Je suis attachée complètement nue à l'une de ces croix, par-devant. Eric est attaché à l'autre, mais par derrière.
 
Quelle heure était-il quand nos "hôtes" nous ont abandonnés ici ? Impossible de le savoir. Une heure avancée de la nuit pour reprendre une formule toute faite !
 
Isabelle et Christophe nous ont donc laissés, excités comme des poux, sans doute pour aller baiser dans leur chambre, ils ont éteint la lumière, nous laissant dans une obscurité quasi totale.
- Il y a un interphone sur le mur, en cas de problème grave, criez, on vous entendra, mais n'en abusez pas, ce n'est pas le jeu !
 
Les premières lueurs de l'aube apparaissent ! J'ai des crampes, j'ai envie de me gratter ! Ils se gardent bien de vous le dire ça, tous les maîtres et les maîtresses du sado maso ? Mes attaches ne sont pas exagérément fortes, n'empêche que ça finit par serrer quand même. Et puis l'envie de pisser ! Je peux encore attendre, mais je n'attendrais pas cent sept ans. Je vais finir par me lâcher et uriner par terre, sur les bâches.
 
J'aperçois à présent dans la pénombre le corps de Eric, attaché, je commence même à distinguer les marques de flagellation sur son dos et ses fesses.
 
Nous ne sommes pas bâillonnés, nos yeux ne sont pas bandés, nous ne voulions pas !
 
Je me décide à lui parler :
- Eric ?
- Oui !
Il tente de tourner la tête, par réflexe, mais il ne peut pas me voir, c'est impossible !
- Ça va ?
- Je fatigue un peu, mais ça va ! Et toi ?
- Oui ça va, je viens de pisser par terre, mais ça va !
- Cochonne !
- J'en ai un peu marre quand même !
- Tu veux qu'on appelle ?
- On attend un peu, ils doivent roupiller !
- Je n'attendrais pas jusqu'à demain !
- Mais non, ce sont des gens intelligents, ils ne vont pas tout gâcher !
- Ça t'a plu alors ?
- Oui, beaucoup !
- Et qu'est ce que tu as préféré ?
- On en parlera quand on sera seul, tu sais ce que je faisais avant que le jour ne se lève ?
- Non !
- Je m'écrivais l'histoire dans ma tête, je vais continuer, essaie de ton côté !
- Pourquoi pas ?
 
Et si nous commencions par le commencement ?
 
Je me prénomme Fabienne, fausse blonde classique, cheveux coupés au carré, yeux bleus. Presque la quarantaine. J'ai trop de poitrine (95 c) un peu de ventre et pas assez de fesses, on me dit mignonne mais je dirais simplement que je suis dans la bonne moyenne. Je suis professeur de mathématiques. Mon mari c'est Eric, comment le décrire, plus beaucoup de poil sur le caillou, l'amorce d'un petit bidon, peu sportif (pourquoi peu ? Pas sportif !) grand rêveur, grand lecteur, et grand obsédé. Il est doux, il est gentil, d'une distraction maladive, il est capable de me souhaiter mon anniversaire avec huit jours d'avance comme de ne pas me le souhaiter du tout.
 
On a essayé un tas de choses côté sexe, avec plus ou moins de bonheur, l'envie de toucher au SM nous tenaillait. Mais comment faire ? Les clubs, les annonces, tout cela nous paraissait d'un compliqué ! Le faire entre nous, certes, certes, mais nous ne sommes pas vraiment complémentaires en ce domaine étant plutôt tous les deux plutôt maso que sado. On s'est quand même acheté un martinet, un vrai made in sex-shop, mais nous n'avons pas été plus loin !
 
Et puis le hasard, ce mariage, où nous n'avions pas envie d'aller. Je déteste cette institution, même si j'y suis passée moi-même ! Mais bon, on y est allé pour faire plaisir... Nous avons plein de défauts, mais nous ne sommes pas méchants ! D'ailleurs j'ai horreur des gens méchants.
 
On s'est retrouvé dans un coin avec un autre couple, de joyeux inconnus. Elle, Isabelle une petite blonde frisée, toutes en nerf, avec un grand nez, on ne voyait que ça, mais c'est ce qui faisait son charme. Lui, Christophe, bel homme pour qui aime le genre pâtre grec, ils devaient tous deux approcher de la quarantaine. Super sympa, on parle de choses et d'autres. Et puis, je n'y ai pas fait attention tout de suite, ces étonnants tics de langage. A Christophe qui sortait une plaisanterie trop lourde, son épouse de répondre :
- Je vais encore être obligé de te foutre une fessée !
 
Le dire une fois, c'est marrant, mais manifestement ils jouaient tous les deux, s'amusant à s'envoyer des messages, des menaces de corrections que nous étions incapables de comprendre. Curieuse attitude ! Ils ne nous retenaient pas, nous étions là tant mieux, si nous souhaitions aller voir ailleurs cela n'avait aucune espèce d'importance. Et c'est sans doute ce que nous aurions finit par faire si à un moment Isabelle n'en avait pas resservi une louche !
- Avec toutes les fessées que je te dois, on risque d'y passer la nuit ! Tiens, si je te fessais devant tout le monde ?
- Tu n'oserais pas !
- Non, c'est vrai !
 
Sentant qu'il y avait là l'amorce de quelque chose, je lançais, amusée ?
- C'est un de vos jeux préférés ?
Du coup j'eus l'impression qu'Isabelle me regardait différemment.
- Oui, enfin oui, ! Oui ! On peut dire ça, c'est un de nos jeux préférés ! On est bizarre, hein ?
Elle ne relançait pas vraiment la conversation, alors m'étonnant de mon audace, je risquais :
- Juste la fessée ? Ou vous vous allez plus loin ?
- Ça nous arrive d'aller parfois assez loin, effectivement ! Répondit-elle avec un large sourire !
 
Elle se tut un instant, très vite guetta un signe de son mari, et posa enfin la bonne question :
- Pourquoi ? Ca vous intéresse ?
Ce fut à mon tour de regarder Eric, puis, je répondis :
- Ben oui, ça nous intéresse !
 
Et voilà, c'était parti ! La conversation ne porta plus que la-dessus. Ils étaient finalement très contents de rencontrer un couple comme nous, on parla un peu technique, puis ces braves gens ne souhaitant pas s'attarder, nous filèrent leur carte, nous demandèrent la notre et nous donnèrent rendez-vous devant un restaurant le vendredi soir suivant. Il s'agissait d'un soit disant restaurant gastronomique franco-italien. Pourquoi-pas ?
 
Nous étions en avance, mais eux aussi. Christophe avait opté pour une tenue très décontractée, ce qui contrastait avec le look de sa femme en petit tailleur gris en tweed, et chemisier blanc. Je n'appris plus tard, que travaillant le samedi, elle n'avait tout simplement pas eu le temps de se changer. Pour ma part, j'avais opté pour un petit débardeur noir juste assez décolleté pour mettre en valeur ma modeste poitrine et après avoir essayé ce qui me restait de jupe, j'avais finalement choisi un pantalon blanc que je ne mettais plus, jugeant qu'il me moulait trop mes fesses. Je ne suis pas une obsédée de la lingerie, mais pour l'occasion je m'étais acheté un ensemble slip soutien gorge jaune d'un assez bel effet.
- Voilà ce qu'on vous propose expliqua Christophe, vous allez être nos esclaves jusqu'à... disons samedi midi. A ce moment là, on verra ce que nous ferons. ! On va mettre au point quelques procédures avant !
Alors, là je n'en revenais pas ! Que venait foutre la procédure la-dedans ? Ces gens nous avaient expliqué leurs pratiques, ça n'avait pas du tout le genre d'être des excités de la cravache, je ne voyais pas bien...
- S'il y a des pratiques que vous ne pouvez pas supporter, il faut nous le dire tout de suite !
- Non, on a confiance, et on a les idées larges !
 
Eric comme moi s'interrogeait.
- Par exemple l'uro, il y a des gens que cela répugne ! Repris Christophe !
- Nous on n'a rien contre, ça nous est arrivé d'y jouer !
- D'accord et la scato ?
- Ah ! Ben non, pas la scato !
- Vous voyez bien qu'il y a des pratiques que vous ne souhaitez pas !
 
Ok, on a donc dressé cette (courte) liste !
- On va essayer de manger léger, ce n'est pas la peine d'être "pouf pouf" pendant la domination ! Déclara Isabelle !
 
Frustrante l'Isabelle, quand je viens au restaurant c'est pour bouffer, pour goûter des trucs trop compliqués à faire à la maison, déguster de bons vins, non ? Là, il fallait se mesurer ! Ils nous ont conseillé des plats plus curieux que réellement délicieux mais en quantité insuffisante de toute façon ! Ah l'entrée! Je m'en souviendrais toujours, le nom m'est resté, ils choisissent " Nove farfalle ". Ils avaient l'air de s'y connaître ! Vous dites quoi, vous, quand en guise d'entrée vous vous retrouvez avec neuf pâtes froides en forme de papillons dans votre assiette ? Trois rougeâtres, trois verdâtres, et trois " normales ", Vous avez envie d'envoyer valdinguer tout cela à la tête du monstre qui a osé vous emmener là-dedans, puis de courir en vitesse jusqu'à la prochaine boulangerie vous farcir une énorme religieuse au chocolat ! J'ai failli le faire ! Mais Eric n'avait pas l'air de se plaindre ! Je rongeais donc mon frein en me disant que la soirée commençais sous de très mauvais hospices.
 
Je vous aurais fait volontiers grâce de la suite des plats, mais tout de même ! Il y avait des cuisses de lapereau ! Une par personne ! Vous avez vu la taille d'un lapereau ! Imaginez la cuisse de la pauvre bestiole dans votre pauvre assiette ! Le tout accompagné de ? De quoi je vous le donne en mille ? de petits légumes ! Autrement dit, rien du tout ! Des dingues, on mangeait avec des dingues !
 
Nous en étions au café, qui lui avait la chance d'être normal, Isabelle s'était rendu compte de ma soudaine mauvaise humeur et me proposa de venir aux toilettes avec elle, pour me changer les idées, avait-elle précisé.
- Non, non !
Je faisais ma mauvaise tête
- Tu ne regretteras pas, insista-t-elle avec un sourire, un sourire, un de ces sourires !
Ah ben oui, un sourire ! Ça peut changer beaucoup de choses ! Et comme un diable surgi de sa boite, je me levais de mon siège et lui emboîtait le pas !
- Je suis désolé, cette idée de restaurant était stupide, mais nous nous rattraperons demain midi ! Il aurait mieux fallu qu'on se retrouve après avoir dîné chacun de notre côté, et après on se serait donné rendez-vous pour le café dans un bistrot. Et là, nous aurions pu nous mettre d'accord avant de passer aux choses sérieuses. Je suis désolé, Fabienne. Nous ne sommes pas parfaits, cela nous servira de leçon, nous avions cru bien faire, mais je reste persuadé que la suite vous plaira !
La dominatrice qui s'excuse ! Moi, je trouve ça pas mal !
- Bisous ? propose-t-elle.
 
Ben oui, bisous, ça va déjà beaucoup mieux ! J'approche mon visage, pensant naïvement (je suis un peu conne parfois) qu'elle ne souhaite pour l'instant que juste un petit bisou amical, mais non elle m'enlace et sans trop savoir comment, on se retrouve bouche contre bouche, et déjà nos langues jouent ensembles. Mais ce ne sera pas le long baiser passionné auquel je m'attendais maintenant. Non, elle y met fin, puis d'autorité m'entraîne dans la cabine.
- Assis-toi comme si tu allais pisser, m'ordonne-t-elle, mais je t'interdis de le faire !
Elle me donne des ordres, pourtant il avait été précisé que la domination ne commencerait qu'une fois rendus chez eux, mais je me vois mal objecter !
- Tu veux que je baisse ma culotte, ou pas ?
- Bien sûr !
Et à peine suis-je assise sur la cuvette, qu'elle ajoute :
- Et maintenant je veux voir tes seins !
- Là, maintenant tout de suite ?
J'ai le sentiment d'être un peu cloche et de dire n'importe quoi !
- Oui, maintenant, et tout de suite !
Je déboutonne mon chemisier, et vais pour l'enlever !
- Ne l'enlève pas ! Fais sortir tes seins du soutien-gorge !
J'ignore pourquoi mais je ne pratique guère ce genre de débraillé qui me paraît de la dernière vulgarité, mais je m'exécute ! Ah j'ai l'air maligne comme ça mes nibards à l'air, assise cul nu sur la cuvette des chiottes ! Isabelle m'attrape alors les bouts, les pince. Oh ! Très légèrement entre le pouce et l'index, effectue un mouvement glissant du bout des doigts. Cela m'électrise, des frissons me parcourent le corps, je suis déjà dan son trip !
- Plus fort !
- C'est moi qui commande !
- Oui !
- Oui qui ?
- Oui maîtresse !
- Mais non pas maîtresse, on n'est pas en train de jouer histoire d'O, mais j'ai un prénom !
- Oui isabelle !
- Tu vois quand tu veux !
- Aie !
- C'est trop fort !
- Non !
Elle serre fort à présent, les roule dans ses doigts accentue sa pression, les tortille !
- C'est bon ! C'est bon !
- Ca va alors ? Tu n'es plus de mauvais poil !
- Non !
- Non qui ?
- Non Isabelle !
 
Et brusquement elle arrête !
- Allez ! Tu te rhabille !
- Dommage c'était si bon !
- T'inquiètes pas ! Tu ne perds rien pour attendre !
 
On rejoint les hommes qui sont en pleine discussion. L'addition est réglée ! Les choses sérieuses peuvent à présent commencer.
 
- Vous voulez boire un petit truc avant de commencer ?
Ça ne me dit trop rien, mais Eric à l'air d'en avoir besoin pour se donner du courage. On se boit un coup de whisky sur le pouce sans s'asseoir. Tout le monde est en fait impatient de passer à la suite.
 
Je ne vous décrirais pas la déception provoquée par le dépouillement de cette pièce, j'en ai déjà parlé. Je pensais qu'Isabelle et Christophe se changeraient. Mais non, ces deux là ne sont pas des fans de la mise en scène. Un donjon réduit au minimum, pas de tenue spéciale, et aucun protocole. Ce doit être de la nouvelle domination " sans ajout de truc machin chose " !
 
Non, Christophe s'est simplement débarrassé de son blouson, et détail trivial il a troqué ses chaussures de ville contre une paire de charentaise ! Mais c'est l'horreur absolue, il va nous faire une domination en charentaise ! Pauvre monde ! Où va-t-on ? Isabelle en ce qui la concerne n'a rien retiré du tout. Elle nous ordonne de nous mettre entièrement nus :
- Complètement, même la montre et les chaussettes ! Précisera t-elle à Eric qui entendait les garder.
 
On a l'air un peu ballot, tous les deux à poil comme ça, je ne sais pas quoi faire de mes mains. Christophe tourne autour de moi, me met ses pattes partout, les seins, la chatte, les fesses où il s'attarde, les écartant afin de découvrir mon intimité arrière. C'est gênant son petit manége. Il revient sur ma chatte et en tripote les poils.
- La prochaine fois, faudra me raser tout cela !
- Pourquoi pas ? Répondis-je en gage de bonne volonté.
 
Eric est examiné à peu près de la même façon par Isabelle, je remarque qu'elle évite de toucher au sexe, par contre, il a droit lui aussi à l'examen arrière, puis elle arrête son observation, s'en va ouvrir la malle et en sort un sac plastique manifestement préparé exprès pour nous (un sac en plastique, elle n'est pas mal non plus celle là !) Les " histoirdoïstes " vont en avaler leur cravache !
- Bon, vous allez vous placer de part et d'autre de cette malle, voilà comme ça à genoux, les mains sur la malle, la tête baissée, le cul relevé, mieux que ça le cul, bien cambré ! C'est bon !
Christophe s'est emparé d'un martinet, il frappe d'abord. Le premier coup est pour moi ! Il n'est pas très fort. Pas fort du tout même, s'il continue comme ça, ça va être très soft. Le deuxième est plus puissant, mais pas de quoi s'affoler. Il n'ose peut-être pas frapper plus fort, il va sans doute falloir que je lui dise. Troisième coup ! Pareil ! Il a peur de me faire mal ou quoi ? D'autres suivirent et puis celui-ci !
- Arrgh !
Mais il est con ce mec ! Il m'a fait vachement mal, je vais pour protester, mais un nouveau coup tombe plus bas, sur l'autre fesse, juste ce qu'il faut. J'ai compris, il cherchait mes limites, quelques coups hésitent encore, soit trop faibles, soit trop forts, je n'ai pas besoin de faire quoique ce soit, mes cris le guide. Puis la bonne mesure se stabilise, il frappe à la volée, mon cul commence à chauffer, ça picote, une onde de tiédeur me parcourt le corps, ça y est, je suis en symbiose avec ses coups, ils ne me font plus de mal, ils me font du bien, je transcende la douleur !
- Encore !
Il frappe partout, les fesses trop rougies sont délaissées et c'est maintenant mon dos qu'il vise, mes cuisses, mes mollets et même mes pieds. Je conserve la tête baissée, mais maintenant les claquements sur la peau de Eric résonnent à leur tour, il va avoir sa dose. Christophe s'est arrêté :
- Ne te redresse pas
 
J'entends mieux la flagellation de mon mari, sur un autre ça ne fait évidemment pas le même son, le "slash" du martinet entrant en contact avec la peau, le cri étouffé de la victime qui supporte. Je mouille, je mouille, j'ai une envie folle de jouir, je sais bien qu'on ne me le permettra pas de si tôt, mais qu'importe ! N'y a t-il pas de plus grand plaisir qu'un plaisir retardé ?
 
Que ceux qui ne comprennent pas essaie de découvrir ! La domination est un art. Et la flagellation une expression de cet art. Les peintres, les sculpteurs sont des artistes de la vue ! Les musiciens sont ceux de l'ouie, les cuisiniers ceux du goût, et les parfumeurs - de grands méconnus ceux là - Tout le monde connaît Raphaël ou Rodin, Beethoven ou Ellington ! Brillât-Savarin ou Bocuse ! Mais l'odorat a ses artistes aussi ! Ben oui ! Et qu'est qu'il reste ? Le toucher ! Savoir ressentir une émotion avec la peau, et savoir la faire ressentir. Peut-être s'agit-il d'un don, peut-être le point de vue artistique du sado masochisme explique t-il que certains y sont imperméables, tout simplement parce que leur peau ne possède pas tous les pigments sensitifs permettant d'en jouer les subtiles symphonies ?
 
C'était mes cinq minutes de lyrisme, et on va s'arrêter là pour l'instant parce qu'après il s'est passé quelque chose de bizarre.
 
C'est Christophe qui nous intime l'ordre de nous regrouper à genoux devant lui. Et le voilà qui retire prestement son pantalon et son caleçon et qu'il nous nargue la bite à l'air. Une bien belle bite, bien raidie avec un gland d'un joli violet d'où pointent déjà quelques gouttes de préjouissance. La chose me paraît tout à fait appétissante et je m'en pourlèche les babines d'avance, sûre de ce qu'il va nous demander, même si le rapport avec la domination n'est pas très évident.
- Allez suce !
A ce moment là, il regardait Eric, un instant je me fis la réflexion qu'il devait loucher, peut-être la fatigue, toujours est-il que prenant cet ordre pour moi, je m'approchais de ce beau membre offert afin de m'en délecter. Mais voilà que notre homme pivote, tendant son male attribut de façon claire et précise vers le visage de mon époux ! Et de rajouter, si parfois, l'évidence manquait encore :
- Pas toi ! Lui !
 
Je me révoltais intérieurement quelques instants de cette incongruité burlesque ! Nous étions venus ici participer à un jeu de domination, et non pas pour que mon mari joue aux pédés ! Et puis, je repensais à cette liste, à cette liste de pratiques non souhaitées que nous avions élaboré ensemble ! La fellation masculine n'y figurait bien sûr pas, nous n'y avions même pas pensé ! Ces salauds nous avaient piégés ! Les salauds ! Mais il allait se passer quelque chose, Eric n'allait pas accepter ça ! Cela me paraissait impensable ! Il nous suffisait de stopper toute cette comédie et de finir la nuit chez nous. Un regard vers Eric, c'est lui qui est concerné, c'est lui qui a coup sûr va réagir ! Et qu'est ce qu'il fait mon Eric ? Non, mais je rêve ou quoi ? Il se prend pour le corbeau de la fable et " ouvre un large bec ", puis il saisit la queue de Christophe à sa base entre deux doigts et sans aucun petit geste d'approche la loge dans sa bouche ! J'ai beau être à genoux, me voici sur le cul ! Je ne suis ni choquée, ni outrée, et je suis surprise de ne pas l'être ! Non à la limite, je suis au spectacle, vous savez cette impression quand vous êtes au cirque, parce que vous y avez été pour faire plaisir au petit-neveu, et qu'on vous annonce un numéro qui ne vous plaira pas mais qui est tellement insolite, tellement imprévu que vous ne vous rassasiez pas de la scène.
Je jette un coup d'œil sur la bite de mon mari, il bande. Ca a quelque chose de frustrant tout cela, je voudrais bien faire quelque chose ! Deux belles queues bien tendues, et moi je reste la comme une conne ! Et Eric qui s'applique ! Quelqu'un lui a appris à faire ça ?
- T'as vu ! Regarde-moi ces deux pédés ! Intervient Isabelle, toujours sa cravache à la main.
Je l'avais oublié celle-là, c'est maintenant la dernière à être habillée. Je ne réponds pas. Qu'est ce que vous voudriez que je dise ? Elle en remet une louchée :
- Ca te plait de voir ton mari sucer une bite ?
 
Je m'entends dire " Oui "
- Et tu mouille ?
- Oui !
- Oui qui ? T'es vraiment pas très obéissante !
J'allais dire " Oui Isabelle ! " Mais voilà que comme tout à l'heure, aux toilettes du restaurant, elle me saisit le bout des seins et me les tortille. Elle les pince carrément de façon non progressive !
- Aie !
- Aie qui ?
 
Aie qui ! ! ! N'importe quoi ? Elle pète les plombs Isabelle ! Elle me fait mal, mais j'aime ça, mon entre cuisses se mouille inexorablement !
- C'est bon Isabelle ! Continue !
 
Isabelle cesse sa pression et jette un coup d'œil aux hommes. C'est impressionnant, Eric fait aller et venir la bite de Christophe entre ses lèvres. Ce dernier est aux anges, la tête vers le ciel, les yeux fermés partis vers on ne sait quel fantasme secret.
 
- Stop ! dit-elle à Eric !
 
Eric est confus, il évite de croiser mon regard. Quant à Christophe, manifestement il ne comprend plus. Ces messieurs dames sont maintenant en désaccord sur la suite des événements. On aura tout vu ! Ah ça pour être loin d'histoire d'O, on en est assez loin !
- Je suis sûre que tu regrette qu'ils se soient arrêtés ? me demande Isabelle.
 
Je ne sais pas trop quoi répondre.
- Tu réponds quand je te cause, petite garce ?
Je ne réponds toujours pas, je ne trouve pas les mots.
- Tu réponds ou je t'en fous une !
Chiche !
- Clack ! Clack !Clack ! Clack !
Quatre d'un coup ! Comme c'est un jeu et rien qu'un jeu, la gifle n'a rien de dégradante ni d'humiliante ! J'ai envie de jouer le jeu à fond, de lui montrer que je suis une bonne joueuse !
- Merci Isabelle !
- Alors tu réponds maintenant ?
- Non !
Et c'est sans doute la deuxième grosse surprise de la soirée. Dans le genre on ne se connaît pas soi-même, parce qu'à ce moment-là je souhaitais vraiment qu'elle me gifle encore ! Faut-il expliquer ? Je n'en sais rien, mais j'en serais bien incapable !
- A mon avis tu veux encore des baffes ?
- Oui !
- Oui qui ?
Je ne réponds pas ! Elle éclate de rire !
- Non, non, ça ne marche pas ! C'est moi qui mène la barque ! Mais attend, je vais te gâter !
 
Elle s'en va fureter dans son grand sac en plastique, et en sort deux pinces à linges, des grosses en plastique transparent, deux fois plus grosses que les ordinaires. Il doit s'agir en fait de gadgets de bureau destinés à rassembler tout le courrier en retard. L'une est pour mon téton droit !
- Aie !
L'autre pour mon téton gauche !
- Aie !
 
Elle attend quelques instants que mes seins s'habituent à la pression des pinces. C'est vrai que ça serre fort, mais bon, on s'habitue et j'adore cette sensation.
- Et maintenant je suis sûre que tu va me répondre !
Bien sûre que je vais lui répondre, mais qu'elle me force donc à le faire, puisque c'est ça le jeu !
- Alors ?
Je suis muette comme une truite ! Elle envoi une pichenette dans chacune des pinces, me provoquant une onde de douleur. Mais elle se fout le doigt dans l'œil, une douleur comme ça, cela aurait plutôt tendance à me faire mouiller. Encore deux ou trois pichenettes, puis elle change de tactique, prend chaque pince par l'une de leur extrémité et commence à tirer vers elle, à tirer... à tirer, je retiens mon souffle, pour l'instant c'est supportable, ça ne va pas le rester bine longtemps ! Elle tire encore, je m'apprête à lui dire que je vais répondre, mais j'essaie de résister encore, quand soudain :
- Clack !
La pince se dégage de mon sein ! Je hurle !
- Abrutie !
Ca m'a échappé ! Je reçois deux baffes ! Ca a du lui échapper aussi à Isabelle. Elle a l'intelligence de se rendre compte à ce moment que le jeu à un peu dérapé.
- Oh ! Excuse-moi ! Me dit-elle penaude !
- Non, c'est moi !
- T'es super, viens m'embrasser !
 
On s'embrasse goulûment pendant un petit moment ! Voilà bien longtemps que je n'avais pas embrassé une femme ! Je me régale ! On avait un instant oublié les hommes, on les regarde. Eric est toujours à genoux, Christophe est debout, toujours avec son tee-shirt et nous regarde. Ils bandent un peu mou tous les deux à présent.
- Alors ça t'a plu de voir ton homme sucer une queue ?
Est-ce parce que posé comme ça c'est plus facile, toujours est-il que je m'entends crier OUI ! Mais je ne comprends pas qu'Eric fuit toujours mon regard !
- Tu ne savais pas que ton homme était pédé !
- Il n'est pas pédé !
- Ils le sont tous !
 
Je ne relevais pas, lui laissant la responsabilité de cette affirmation que je ne partage absolument pas !
 
- Ce serait marrant s'ils allaient encore plus loin ?
 
Et là je ne réponds pas, je ne réponds pas OUI, mais je ne réponds pas NON, non plus ! Où est-ce que l'on est en train de s'embarquer ?
- Suce-le encore un peu, juste pour qu'il bande comme il faut !
A nouveau Eric reprend sa fellation !
- Qu'est ce qu'il aime ça sucer des bites, ton mec !
Elle se répéte, la nana, elle se répète !
- Tu sais ce que tu va faire maintenant ?
Ben non, je ne sais pas !
- Non !
- C'est toi qui va aller demander à ton mari de se mettre bien en position afin que Christophe puisse bien l'enculer !
- Non !
- Comment ça non ?
- Je ne peux pas faire ça !
- On arrête tout alors ?
 
Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi dire, je me tourne vers Eric qui enfin croise mon regard ! Il m'implore presque :
- Fais ce qu'elle te dit Fabienne, on est là pour essayer, non ?
La situation devient dingue, je me rends compte que mes réticences n'étaient pas en moi, mais pour lui ! Et voilà qu'il se déclare volontaire pour tenter l'expérience. Soit ! Ah ! Il est volontaire ! Et c'est moi qui passe maintenant pour une mijaurée. ? Alors je viens devant lui, je souffle un coup et très posément je lui dis :
- Tu vas te foutre à quatre pattes, tu va bien relever ton cul, et tu va bien te faire enculer par la bonne bite de Christophe !
Du coup, voilà mon homme qui a ces douces paroles se remet à bander, et se met en position ! J'en remets une dose :
- Tu as aimé cela, lui sucer la queue, hein, gros pédé ! Et maintenant tu va l'avoir dans le cul !
 
J'ai quand même la sensation de délirer un peu ! Christophe se revêt le zizi d'un préservatif, se positionne derrière Eric, lui tripote les fesses, humecte un tout petit peu son trou du cul avec la langue, puis dispose son membre raidi à l'entrée. Il force, ça passe un peu, il force encore, ça passe plus loin, il force encore, c'est passé. Et aussitôt c'est les allers et retours qui commencent. Eric geint, sans qu'on puisse bien savoir si c'est de douleur ou de plaisir. Il s'est couché le visage sur le sol entre ses bras, il se mord les mains, je ne vois que ces cheveux, je suis inquiète ! Les râles changent de ton, ce sont maintenant clairement des râles de plaisir ! Je mouille ! Je mouille trop ! Rien ne se passe comme prévu, mais je mouille, je mouille !
 
Christophe est au bord de la jouissance, il ralentit son pistonnage, se dégage lentement. Il ne souhaite donc pas jouir comme ça ! Il retire brusquement la capote et contourne Eric. J'ai compris, il veut éjaculer dans sa bouche ! Mais non, l'excitation est trop forte, ça part avant, il recueille alors toute sa main ! Je rigole ce doit être nerveux ! Mais ça ne déstabilise pas notre hôte qui se pointe devant Eric et qui lui ordonne de lui lécher les mains. Ca ne devrait pas gêner mon homme ! Combien de fois s'est-il " amusé " à m'embrasser après que je lui ai fait une fellation en gardant du sperme dans ma bouche ?
 
- Viens là, toi ! M'ordonne Isabelle.
Je m'approche.
- Tu veux continuer à jouer ?
- Oui, Isabelle !
- Alors tu va me déshabiller, calmement, méthodiquement, sans aucune précipitation.
Je souris, ça me plait bien.
- Et quand ce sera finis, tu va t'abreuver de mes liqueurs intimes !
Voici qu'elle se met à parler comme dans les bouquins pornos à présent, mais qu'importe le style, la promesse est là, déjà excitante ! Elle lève un pied et me le tend. J'ai peur un moment qu'elle ne me fasse lécher ses talons, je sais que cela se fait, qu'il y a des amateurs, mais très peu pour moi. Non il faut juste l'enlever, l'autre aussi bien sûr.
- La jupe !
Je passe derrière elle, déboutonne les trois boutons de sa jupe de tweed, la descend, je suis surprise, je m'attendais à quelques fantaisies, peut-être pas le porte jarretelles, mais au moins des dim'up ! Non un collant, un affreux collant couleur chair, commun, sans aucun érotisme, malgré tout il y a en dessous une ravissante petite culotte rose foncée !
- Le collant !
Je m'attendais au chemisier, se sera donc pour le tour d'après, me voici donc en train de dérouler ce machin, je le fais par l'arrière, dévoilant la chair de ses fesses que ne cache pas son slip, une envie irrésistible de lui toucher me tenaille, alors je le fais, de l'extérieur des doigts, profitant de la manipulation, je dois d'ailleurs trop insister, parce qu'elle me rappelle à l'ordre :
- Je ne t'ais pas dit de me tripoter !
L'envie est trop forte, pas seulement de toucher, mais d'embrasser de lécher, de savourer !
- S'il te plait !
- Non !
Je suis dépité, mais sa promesse me revient à l'esprit, autant me montrer raisonnable. Le collant est enlevé, je mouille de nouveau, je vais faire une crise avant peu, si on me ferme encore les vannes de mon plaisir.
- Le chemisier !
Bien sûr ça devient intéressant, mais comment je vais être après ce numéro, je suis dans un état second, je déboutonne tout cela, les seins emprisonnés dans le soutien gorge assortis à la culotte, (c'est presque une surprise !) ne sont pas très gros, mais ils existent et sont tout à fait " pelotables ", du moins si on me permet de le faire !
- Le sous-tif !
Et voilà, je défais l'agrafe, c'est sans doute la première fois que je défais un soutien gorge qui n'est pas le mien, j'ai eu quelques aventures féminines, mais ces demoiselles savaient enlever ça toutes seules, je baisse les bretelles délicatement !
- Reste derrière !
Elle est délicieuse, ma maîtresse qui ne veut même pas qu'on l'appelle maîtresse, certes, elle n'a pas un physique à poser pour des magasines, mais elle est craquante, ces épaules, ce dos, j'attends. Ou bien elle va me montrer ses seins ou bien il va falloir que je retire sa culotte.
Ce sera la culotte !
Des petites fesses, peu joufflus, je m'y attendais, des fesses dont le charme est d'abord dans leur faculté d'ouverture ! (Où ais-je été cherché cette image ?)
Sans mot dire, elle se met à présent à quatre pattes, j'en profite pour lorgner sur sa poitrine pendant le mouvement, mais ma vision reste trop furtive.
La voici qui écarte ses jambes et donc du même coup ses fesses ! Vision sublime de sa petite chatte parsemée de poils blonds et juste au-dessus son petit œillet tout rose !
- Lèche !
Je me positionne derrière elle, je place enfin mes mains sur ces fesses, ce n'est pas indispensable, mais pratique, elle ne proteste pas, j'approche mon visage de sa chatte, l'odeur est un peu forte, ce qui est normal vu l'heure, mais cet aspect des choses ne me déplait pas. Ma langue balaie une première fois sa chatte, elle est trempée.
- Pas la chatte, le cul !
La salope, elle veut me tuer ! Mais ça ne me gène pas plus que ça ! Le goût de son trou du cul est légèrement âcre. L'espace d'un dixième de seconde je pense à renoncer, mais je sais que je vais m'habituer, j'humecte tout ça bien comme il faut, faisant tournoyer ma langue à la sortie de ce petit trou, je prends l'initiative de lui écarter plus les fesses des mains, elle se laisse faire, fait jouer les muscles de son anus pour l'entrouvrir, ma langue y pénètre, je l'encule avec ma langue, Elle pousse des petits cris de plaisirs, ma caresse lui plait et je suis fière d'être à la hauteur.
Et puis elle se relève, m'entraîne !
- Viens là, sur la bâche !
 
Pourquoi sur la bâche ! Mais je ne tarde pas à comprendre, elle me fait allonger de tout mon long, elle se place au-dessus de moi debout, je peux enfin voir convenablement ses seins, petits, mais charmant et terminés par de gros bourgeons tous roses. Les premières gouttes d'urine tiède tombent sur mon ventre. Très lentement elle avance en direction de mon visage. Si elle croit m'impressionner, elle se fout le doigt dans l'œil car j'adore ce genre de jeux, elle avance, elle avance. Qu'est ce qu'elle a pu boire pour pisser autant ! J'en reçois partout. Sur le nombril (c'est marrant d'ailleurs) ça fait une petite marre, c'est touchant, c'est ravissant ! J'en reçois sur les seins, sur le cou et bien sûr sur le visage, il faut bien que je ferme les yeux, de l'acide urique dans l'œil ce n'est pas terrible, mais je ferme aussi la bouche, et là c'est par jeu, j'espère simplement qu'elle n'a pas pris de ces saloperies qui donnent un goût abominable à l'urine ! J'attends l'ordre !
- Tu compte rester longtemps la bouche fermée ?
Je ne réponds pas, je suis très joueuse. Elle se baisse et me gifle les seins.
- Allez avale !
J'ouvre la bouche, il ne reste plus grand chose, une bonne goulée, je m'en délecte !
- Merci, Isabelle c'était délicieux !
- Hum ! Tu sais que t'es craquante toi ?
 
Et ce disant, elle s'étale sur moi et m'embrasse goulûment sur ma bouche non rincée de ses humidités osées, puis telle une anguille elle se retourne, m'offre sa chatte tandis que la sienne me tombe sur le museau. Je lèche, je suce. Elle lèche, elle suce. On est prises toutes les deux d'une enivrante frénésie sexuelle ! Je lèche, elle mouille, nous mouillons ensembles, et puis soudain c'est l'explosion ! Je pars, elle me suit, elle se détend comme un diable qui sort d'une boite à surprise, se remet sur moi, mais dans le même sens et nous nous embrassons, longtemps, passionnément ! On se relève pantelantes, nos deux males sont là en train de nous regarder comme deux nigauds, Eric à genoux la bite à l'air, Christophe le cul sur une chaise.. Isabelle prend la main de ce dernier, le tire vers le couloir
- File dans la chambre je te rejoins tout de suite, j'ai envie de toi !
 
Il y va, mais avant elle nous a attaché aux croix.
 
 
Du bruit dans le couloir, ils reviennent enfin. Christophe a revêtu une robe de chambre, mais Isabelle est restée nue.
- Ca va ?
- Un peu crevé, mais ça va !
- On va peut-être pas continuer, on a fait pas mal de trucs...
- Comme vous voulez !
- Allez, on vous détache, on peut vous faire un café, ou alors si vous voulez dormir, on vous prête un lit.
 
Je me tourne vers Eric, nos visages ne s'étaient pas croisé depuis un bon moment, il à l'air tout penaud. Je réalise alors qu'il n'a pas joui, il doit avoir la couille douloureuse. Et puisque ces braves gens semblent l'avoir carrément oublié, je m'empare de son membre, le masturbe un petit peu, il se laisse faire, puis sans m'occuper des autres, je me baisse pour le prendre en bouche. J'aurais pu le faire jouir comme ça. Trop de plaisir contenu ne demandait qu'à éclater. Mais non, quelque part j'avais envie de prouver à nos amis d'un soir que les plus extrêmes galipettes n'empêchait pas l'amour, alors je me suis couché sur le sol, dans la froideur de la bâche en plastique, je me suis légèrement ouverte, puis souriant à Eric, je lui ai dit simplement :
 
- Maintenant prend moi vite !
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Samedi 10 novembre 6 10 /11 /Nov 07:30
Les séances de Joy (2 -Mes Hésitations)
 
Après cette étonnante rencontre, je mes précipitais à la maison où je me sautais littéralement sur la personne de mon compagnon. Ce dernier savait bien sûr mon appétit sexuel, mais n'en fut pas moins abasourdi :
- Mais qu'est ce qu'il t'arrive ?
- Ne t'inquiètes pas je te le dirais, mais patiente un petit peu !
 
Ce mardi matin, à mon travail, je m'étais dit que cette aventure pourrait m'entraîner on ne sait où, et y compris dans des voies pas très claires. On avait bien déliré. On s'arrêterait là ! L'après midi j'étais déjà moins sûre.
 
Et au moment de la sortie du boulot, ne sachant plus, je me dis que je ne prendrait ma décision qu'au dernier moment. Malgré tout je passais un très long moment à m'assurer que mon miroir me rendrait la meilleure image, je réajustais mon maquillage, assurait ma coiffure, je voulais être belle au cas où... Je me rendis donc au carrefour, mais auparavant, me remémorant les instructions de Carole, je fis une halte à une toilette publique dans laquelle je retirerais ma petite culotte.
 
Déjà, dans ma tête, je me faisais mon scénario, la première chose qu'elle me demanderait ou qu'elle vérifierait ce sera justement cette absence de culotte. Mais sans doute cela ne lui plairait-il pas d'apprendre que je venais juste de l'enlever, Alors elle me punirait. Et cette perspective était loin de me déplaire...
 
C'est de loin et du trottoir d'en face que je constatais que la voiture bleue de Carole était bien là à m'attendre :
- J'y vais ? J'y vais pas ?
Je rebroussai chemin une cinquantaine de mètre essayant de raisonner, de peser le pour et le contre. Non, je me mentais à moi-même, j'étais à ce carrefour et sans culotte, il me suffisait de traverser la rue... ou de ne pas la traverser... je soupira un bon coup, la traversa. La portière s'ouvrit, je m'installa sur le siège, scotchée et paralysée par la beauté du visage de Carole qui arborait un sourire radieux. Et puis ça a dû être un réflexe, nos lèvres se collent et nous échangeons un long, un très long baiser...
 
Je suis excitée, c'est clair, ma respiration n'est pas tranquille, mon cœur non plus, et ma bouche est sèche. Carole s'est habillé d'une petite robe bleue clair assez simple et un peu moulante, elle me parle comme si nous nous connaissions depuis longtemps, des banalités, le temps qui est trop humide, la circulation qui est impossible, des banalités quoi, puis elle me parle de moi, me dis qu'elle me trouve jolie aujourd'hui, je rougis. J'essaie de lui parler d'elle, mais mes mots sont malhabiles, je bafouille. Elle a le tact de bien le prendre et de me rassurer d'un gracieux sourire.
- Tu sais, j'ai une envie folle de bien m'occuper de toi !
Un éclair me traverse l'esprit, j'espère simplement qu'elle ne me laissera pas dans l'état ou elle m'a laissé la dernière fois, mais je n'ose rien lui dire.
- Je veux que les choses soient très claires, reprend-elle ! Si tu as trop peur, part maintenant, ou alors on va boire un pot et on se sépare. Mais sinon si tu reste aie confiance quoiqu'il arrive...
- J'ai confiance !
Ça y est, j'étais dans le trip, il n'était pas question qu'elle me pousse vers je ne sais quelle sortie.
- Bon alors à partir de maintenant, tu es mon esclave et je suis ta maîtresse. De combien de temps dispose-tu ?
 
Je le lui dis, ça lui convient.
- Je t'avais demandé quelque chose, pour aujourd'hui je crois !
- Oui maîtresse, la culotte, je n'en ai pas !
- C'est bien ! Tu es une petite esclave obéissante.
 
Mais c'est dingue, elle ne vérifie même pas, elle ne me demande pas non plus depuis quand je l'ai retiré ! Et puis, je comprends, elle n'a besoin d'aucun prétexte pour me dominer, elle fait ce qu'elle veut, je suis son jouet. Alors d'accord, allons-y pour le jouet !
 
Elle démarre, nous ne prenons pas le même chemin que la veille. On dirait qu'elle cherche quelque chose. Elle s'engage dans une rue peu fréquentée, et stationne. Il y a peu de monde aux alentours, mais ce n'est quand même pas une rue déserte.
- Tu descends, tu soulève ta jupe, tu compte dix secondes, et tu reviens !
- Quoi ?
Zlouf ! la gifle fuse
- Tu m'as juré obéissance, alors écoute petite conasse, c'est la dernière fois que je te le dis, si tu n'es pas contente, tu te barre. Cela dit quelle que soit la solution que tu choisiras, tu es obligée de sortir de la bagnole, ce n'est quand même pas moi qui vais t'ouvrir la portière.
Je ne réponds pas, je ne sais pas quoi dire, comme un automate, je sors du véhicule, je regarde autour de moi, la première personne qui me croisera est à 50 mètres. Je soulève ma jupe, je compte jusqu'à 10, et me rengoufre dans la voiture. Le type m'a vu, il n'est plus très loin, je le vois dans le rétroviseur, il s'est arrêté et fait semblant de consulter ce qui doit être un petit carnet. Je suis toute tremblante.
- -Tu recommence ! Tu as compté trop vite !
La salope ! Mais c'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on ne se connaît jamais soi-même. Je sors sans hésiter de la voiture, je fixe le bonhomme dans les yeux, je compte jusqu'à 10 et je rentre n'écoutant pas les propos qu'il se met à me débiter !
- Ah ! Bien joué ! Viens là que je t'embrasse !
C'est juste un petit bisou, mais j'en suis toute retournée, elle démarre en trombe. J'ai fait plaisir à ma maîtresse, je suis dingue, et toute cette connerie m'a fait mouiller, je vous dis complètement dingue, mais bien !
 
Le studio
 
- Bon allez, désape-toi, et complètement ! Petite pute !
J'obtempère !
- Je crois que je n'ai rien entendu ?
Et zlouf, deuxième gifle de la journée, un frisson me parcourt le corps, voilà que cela m'excite de recevoir des gifles à présent !
- Tu as dis ?
- Merci maîtresse !
- Je préfère ! Tu va t'allonger sur le canapé... sur le ventre pour commencer.
 
Je m'y installe comme elle le souhaite, elle s'en va à côté chercher je ne sais quoi, un martinet, je suppose ou un autre instrument flagellant. Ça y est, je recommence à avoir peur. Mais enfin bon je me suis mise moi-même dans cette situation là, elle ne va pas me tuer, malgré tout j'ai un peu d'appréhension, les petits jeux de fessées coquines sont une chose, la domination sévère en est une autre. Mais bon dieu, qu'est ce que j'ai à gamberger. Je la voulais cette expérience. Elle est là ! On ne vit qu'une fois ! Alors résignée, je tends les fesses, mes jolies petites fesses qui dans un instant vont rosir sous les coups et j'attends comme une petite fille sage !
 
Ça y est madame revient. Elle s'est entièrement déshabillée, pas trop fétichiste la dame, mais sa nudité m'excite ! Je ne vois pas d'instruments, elle tient dans les mains un pot de crème corporelle. Je ne comprends pas bien. Elle s'assoit à mes côtés sur le bord du canapé, ouvre le pot, s'imprègne les deux mains du produit et entreprend de m'en appliquer sur le dos.
 
Ça alors, un massage à la crème ! Evidement ça n'a rien de désagréable, mais je m'attendais à tout sauf à cela. Mais je suppose qu'il s'agit d'un cérémonial, une petite séance toute douce, toute gentille, toute mignonne, toute friponne et puis sans doute se déchaînera-elle ensuite ! Wait and see...
 
En attendant le contact de ses doigts est un ravissement, des frémissements de plaisir me parcourent tout le corps, elle masse tantôt avec toute la paume, tantôt avec le bout des doigts, ça sent bon son truc, c'est parfumé à la noix de coco et peut-être à autre chose d'indéfinissable. Elle prend son temps Carole, et un peu sur les épaules, et un peu sur le dos, et un petit peu sur les bras, puis sur les flancs, et on recommence. Je préfèrerais qu'elle me tripote ailleurs, ça commence à être frustrant son truc. Mais elle devait lire dans mes pensées, voici qu'elle me tripote le cul à présent, ses doigts me malaxent les globes fessiers... Hummm j'adore qu'on me tripote les fesses, surtout quand c'est aussi bien fait. Elle s'amuse à passer le flanc de sa main entre mes deux hémisphères, elle m'écarte, un doigt s'aventure très près de l'anus ! Mais qu'elle le fasse, bon dieu ! Qu'elle le fasse ! Son doigt furète autour du petit trou dans ses chairs plissées, ça y est, elle le fait passer au-dessus mais sans pénétrer, je m'efforce de m'ouvrir, ça y est, le doigt rentre, mais il ressort presque aussitôt. Encore un truc frustrant !
- Tourne-toi, petite peste !
 
Et, voilà ! Le doigt dans le cul, ce sera pour la prochaine fois... De toute façon si elle me laisse tout à l'heure comme elle m'a laissé hier, je ne reviendrais plus, je n'ai pas envie de devenir folle !
 
Elle me travaille mon "devant" un peu différemment, elle passe de la crème assez rapidement sur mes jambes, sur mes cuisses, puis sur le ventre et enfin sur le pubis, mais sans insister. Non, son dessert ce sont mes seins. Sans préalable elle me les caresse de ses mains crémeuses, mes tétons s'érigent presque instantanément. Si elle pouvait me les pincer. Non, on dirait qu'elle se retient, je patiente, tout cela ne fait que commencer. Je suis excitée comme une folle, mais je crois qu'elle aussi, ses yeux brillent, ses lèvres sont sèches, j'implore son regard, mais elle ne me le rend pas, Je suis son jouet d'accord, je l'ai accepté, mais il faudrait peut-être qu'elle n'oublie pas que je suis un être humain, et du sexe féminin en plus !
- Voilà c'est fini ! Debout !
 
Hein ! Quoi ? Qu'est ce qui est fini ? Je me relève !
- Regarde-toi dans le miroir !
Ah ! Bon ! Et qu'est ce qu'il y a à voir ? Je suis toujours la même, sauf que cette satanée crème a donné un très joli luisant à mon corps.
 
- Qu'en penses-tu ?
- C'est très bien maîtresse, vous m'avez bien massée !
- Tu as vu comme ta peau brille !
- Oui maîtresse !
- Ce sera tellement mieux pour la photo !
 
La photo ? Non, mais ça ne va pas ? Cette fois ci je me révolte.
- Ah non ! Pas de photo !
- Pas de photo, qui ?
- Bon, écoute, je ne joue plus, tu veux m'emmener trop loin, il vaut mieux que je parte !
- Je t'avais pourtant dit d'avoir confiance...
Je ne l'écoute pas, je rassemble mes vêtements, je me rhabille en haut, en bas je ne mets que la jupe, je m'en fous... et l'autre qui continue à déblatérer
- ... tu ne sais même pas avec quoi j'allais te photographier !
Je ne réponds même pas, je n'ai plus que mes chaussures à enfiler, et salut Carole ! Je vais pour ouvrir la porte.
- Joy !
- Allez salut !
- Juste un mot ! C'est avec mes yeux que je voulais te photographier, uniquement avec les yeux !
Oups ! Mais je suis la reine des connes, qu'est ce qui me prend d'être aussi impulsive ?
- Oh pardon maîtresse !
- Casse-toi ! Petite conne !
- Non maîtresse ! Punissez-moi, mais ne me jetez pas comme ça !
- Casse-toi ! J'ai dis !
 
Je me mets à genoux, je l'implore,
- Pitié maîtresse, je ne me rebellerais plus, c'est promis !
- Comment veut-tu que je te croie, tu n'arrêtes pas !
- Si ! Il faut me croire !
- Si tu ne te décide pas à te casser, je vais te faire sortir d'ici par la peau du cul, t'as compris cette fois-ci ?
 
Oui j'ai compris, j'ouvre la porte. C'est fini, l'aventure est terminée, comment pourrais-je la revoir à présent ? Je descends les escaliers, je suis dans la rue, j'ai des larmes plein les yeux, je commence à m'éloigner.
 
Un cri surgit soudain d'une fenêtre
 
- Joy !
 
C'est Claire ! Mon dieu ! Je pile sur place, j'en ai un frisson dans le dos, que va-t-elle me sortir comme vacherie ?
- Remonte ! Tu as oublié quelque chose !
 
Je ne réfléchis même pas, le seul fait de me retrouver nez à nez en face d'elle, et un immense espoir renaît, j'y vais, je fonce, je cavale.
 
Je n'ai pas la patience d'attendre l'ascenseur et je monte les escaliers quatre à quatre, sa porte est déjà ouverte, je vais pour rentrer
- Stop !
C'est Carole, bien sûr, elle ne s'est pas rhabillé et s'est juste passé une espèce de kimono
- Je...
- A genoux !
 
Là sur le palier ? Elle est folle ! Mais je le fais !
- Pardon maîtresse !
- C'est mon dernier pardon, Joy ! Tu entends bien ! Mon dernier, je vais te punir et ça va être dur pour toi. Maintenant je te laisse décider. Tu as le chois, entrer chez moi à genoux ou te barrer en courant !
 
Vous vous imaginez bien que si je m'étais barrée en courrant, je n'aurais plus grand chose à raconter. Je m'avance donc à genoux vers le seuil.
- Stop !
C'est une manie !
- A poil ! Tout de suite !
A poil sur le palier, elle m'aurait demandé cela tout à l'heure j'aurais encore protesté, mais il n'est plus temps à présent, je prends le parti de me dire que cette femme sait ce qu'elle fait, je me déshabille donc assez vite, et c'est à ce moment là que j'entends la machinerie de l'ascenseur s'enclencher. Quelqu'un est en train de monter. Quelqu'un va peut-être descendre à cet étage ! Et Carole qui ne dit rien, un sourire sardonique aux lèvres. Je tremble de tous mes membres je suis paralysée par la peur !
 
Et l'ascenseur stoppe à l'étage ! Je fais quoi ? Je suis incapable de dire quoi que ce soit, les sons ne traversent plus ma gorge, je ferme les yeux. J'entends la porte de l'ascenseur qui s'ouvre, quelqu'un qui en sort. Je vais défaillir.
- Salut Carole, tu es bien occupée, je crois !
- Ben oui, je suis en train de mater une esclave récalcitrante !
- Je vais te laisser alors, je passais juste te ramener tes cassettes
- Tu peux rester, il va y avoir du spectacle !
- Pas le temps, mais rappelle-moi si tu refais une séance avec elle, elle a l'air charmante !
- Promis !
Elle disparaît, je ne sais pas qui sait, je n'ai pas ouvert les yeux. Carole savait donc qui était dans l'ascenseur. Ouf ! Ca va mieux, mais quelle trouille !
 
Ça y est, je suis rentrée, après ce coup-là je me dis qu'il ne pouvait rien m'arriver de pire.
 
- Bon, tu va te mettre à poil et à genoux devant la fenêtre !
 
Donc quand ce n'est pas sur le palier, c'est devant la fenêtre, au moins là, personne ne me verra, à moins qu'elle s'amuse à tirer les voilages, ses réactions sont tellement inattendues... Je me colle donc où elle m'a dit, le nez sur les carreaux.
- Je vais t'attacher les poignets !
Aïe ! Je lui avais bien spécifié la veille que je ne souhaitais pas être attachée ! J'ai peur ! Mais comme sur le palier je prends le parti de lui faire confiance, que faire d'autre de toute façon sinon partir et cette fois ci sans espoir de retour... Elle me les attache dans le dos, les coudes pliés, de façon je suppose à laisser les fesses bien dégagées.
- Maintenant tourne-toi, je veux voir ton visage quand je vais te faire souffrir !
- Oui maîtresse
Elle se livre alors a des préparatifs qui ne me disent rien qui vaillent, Elle fait passer une corde par-dessus la tringle des doubles rideaux. Puis elle va chercher sa petite casette à matériel où comme hier elle extrait les mêmes pinces à seins. Je suis un peu surprise, j'attendais plutôt du fouet. Deux jours la même chose, voilà qui manque d'originalité me dis-je. Elle me fixe les pinces sans aucun ménagement. Puis elle fait rejoindre chacune des pinces par une petite chaînette, laquelle chaînette rejoint l'extrémité la plus éloignée de la corde (vous suivez, oui ?) Le mécanisme est tout simple, c'est une poulie improvisée en fait ! Carole s'empare alors de l'autre extrémité du cordage et commence à tendre. La geste est très mesuré, madame a tout son temps. Pour l'instant rien n'est tendu, Ah, si ça commence ! Mes tétons sont tirés vers le haut par le mouvement de la corde. Ce n'est d'ailleurs pas désagréable, j'adore qu'on me torture les seins, et ce genre de truc, personne ne me l'avait encore fait. Carole tire à nouveau, le téton ne peut plus suivre sauf en emmenant carrément le sein dans son mouvement. C'est le sein tout entier qui est entraîné par le haut, ça reste supportable, mais ne va pas le rester longtemps. Elle continue.
Ce n'est plus possible, ça va trop loin il y a bien ce fameux mot de sécurité mais je l'ai complètement oublié et allez réfléchir, vous, dans des circonstances pareilles ! Elle tire encore. Je ramasse alors ma jambe droite et met un pied à terre
- 20 coups de martinet pour avoir fait ça !
- Bien maîtresse, d'accord maîtresse.
 
Carole n'a pas d'autre réaction, cela me surprend, Je m'aperçois alors que mon geste ne sert à rien du tout, la pression sur mes seins reste exactement la même, il ne me reste qu'une solution, me mettre debout
- Qui t'a autorisé à faire ça, petite punaise !
- Personne maîtresse !
J'attends la gifle, mais ce ne sera pas une mais quatre. Les larmes me viennent aux yeux. Mais ce qui m'inquiètes le plus c'est la suite car Carole à repris sa traction sur la corde. Je suis debout certes, mais mes tétons montent entraînant les seins dans leur mouvement. Quand la tension va devenir insupportable, je vais faire comment ? Et voilà c'est fait, je pleurniche un petit :
- Non !
- Non qui ?
 
Je lui réponds du " non maîtresse " d'usage mais je sais très bien que cela ne sert à rien. Putain, c'est quoi ce mot de sécurité ? J'essai de me raisonner, à moins d'être tombé sur une folle, elle ne va quand même pas me faire subir des sévices irréversibles. Elle tire encore ! La seule chose, l'ultime mou que je puisse donner réside dans mes pieds, j'en lève la pointe. Après je ne sais plus ce qu'il faut faire ? Elle tire encore ! Elle ne pourra pas aller plus loin. Et pourtant elle le fait, un instant juste un instant
- Aïeeeeee !
Puis baisse très légèrement la tension, je suis néanmoins obligé de conserver la position "pointe des pieds". Carole bloque alors la corde à un anneau et me laisse là.
 
J'ai la trouille, je tremble, mes tétons sont comme dans un étau, je suis prise dans un maelström de sensations différentes ou je n'arrive plus à démêler quoique ce soit, la douleur, le plaisir, la crainte, je ne sais plus rien, ma seule certitude en ce moment est l'humidité de mon entre cuisse.
 
Carole revient avec un tabouret elle s'assoit et me fait face
- Alors Joy ? la punition se passe bien
- Je la mérite maîtresse, mais je souffre !
- J'espère bien que tu souffre ! Petasse ! Tiens, j'ai un petit creux je reviens.
Ce n'est pas vrai, elle ne va pas se mettre à bouffer en me laissant plantée là ! La voici qui s'en va dans sa cuisine, qui revient avec un yaourt aux fruits et une petite cuillère ! J'avoue ne pas comprendre. Elle en prend une cuillerée puis une seconde.
- Finalement je n'aime pas ces cuillères !
Dit-elle en se dirigeant vers sa casette. Elle en sort alors un gode, me le montre et le trempe dan son yaourt avant de le sucer. J'ignore pourquoi mais l'insolite de la situation m'excite alors un maximum. Elle retrempe le dildo dans le yaourt et le tend vers ma bouche. Je l'ouvre goulûment, je suce, je lèche. Mon dieu je donnerais cher pour avoir une vraie bite en ce moment, j'en voudrais partout, dans la bouche, dans la chatte, dans le cul, des blanches, des noires, des jaunes, des petites des grosses, des kilomètres de bites.
 
Les yeux de Carole se font troubles, sa respiration s'accélère. Elle débloque la corde, relâche complètement la pression, mes seins reprennent leur place originale, elle me retire une pince, je hurle, elle me détache les bras, je retire moi-même la dernière pince. Je n'en peux plus, nos lèvres se rapprochent, nos langues se combattent, nous nous retrouvons vite sur la moquette, enlacée l'une à l'autre, nos jambes en ciseaux, nous frottant nos sexes l'un sur l'autre, c'est devenu glissant de toute cette mouille accumulée, j'ai les nerfs à fleur de peau, un frisson caractéristique s'empare de moi, je hurle mon plaisir à ce point que Carole est obligée de me mettre sa main sur ma bouche. Je m'affale de tout mon long, comme un pantin qui se désarticule, j'ai joui, je suis bien, je suis heureuse, mes tétons me font mal, mais je m'en fous. Je ne suis plus là, j'ai changé de galaxie, j'ai remonté le temps, je suis le cousin germain de la mère du bing bang, je suis...
- Oh Joy ? Ca va ?
- Oh qu'oui !
 
Mais sans attendre ma réponse, Carole s'était accroupie, sa chatte sur ma bouche, quémandant son propre plaisir. Je lui devais bien cela !
 
Une vingtaine de minutes plus tard, alors que nous allions nous séparer par un tendre baiser :
- Au fait Joy, je te dois 20 coups de martinet ?
- Oui !
- Euh, tu les veux tout de suite ?
- Oui !
Merci à Eddy Stockien
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Vendredi 9 novembre 5 09 /11 /Nov 07:30

Merci à Joy de cette belle confession....

Les séances de Joy (1 - Une inconnue blonde)

 Je ne sais pas moi-même combien d'épisodes aura ce feuilleton dont je serais la coquine héroïne. Autant donc que vous sachiez à qui vous allez avoir affaire au fil de toutes ces lignes

Je me prénomme Joy, j'approche de la quarantaine, (mais je ne les fais pas) et je travaille, disons dans le commerce. Mes mensurations sont 90C 60 90, Mes tétons sont bien roses et aiment toutes les caresses, des plus tendres jusqu'aux plus agressives. Ma peau est légèrement bronzée... partout. Je mesure 1,64 m pour 49 kg, mes jambes sont longues et mes petites fesses bien musclées attirent le regard, mon petit minou est joliment rasé de près et s'orne d'un petit tatouage représentant un glaive avec une rose, vie et mort, force et douceur. Ah ! Mon visage, j'ai les cheveux longs.bouclés, châtains clair, les yeux noisettes, l'un pale et l'autre foncé, mais j'ai aussi un petit secret, un joli petit piercing sur la langue, et j'aime m'amuser à m'en servir partout ou ma langue aime fureter, et croyez-moi, elle aime ça fureter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jour de cette première aventure je m'étais vêtue un peu comme tous les jours d'une petite jupe noire, d'un chemisier beige, mes jambes étaient gainées de bas noirs, non, non pas des bas auto-fixants, des bas avec un porte-jarretelles, j'adore porter des dessous affriolants qui affirme ma féminité.

 

 

 

 

 

J'aurais très bien pu vouloir traverser cette rue avant ou après ce carrefour ! Allez donc savoir pourquoi, j'avais décidé de le faire ici, avant de m'engager, je regarde machinalement en direction d'une voiture en stationnement. Deux amants sont installés sur les sièges avant. Ils s'embrassent fougueusement ! Peut-être d'ailleurs ne font-ils pas que s'embrasser ?

 Le petit démon voyeur qui devait m'accompagner ce jour là m'aiguillonna ! Et si je pouvais en voir un peu plus ? Juste un peu plus ? Justement ça tombe bien, ma journée de travail est terminée, je ne suis pas pressée, alors je ne traverse pas. Je prends le pas le plus lent possible et rebrousse chemin.

 J'ai le temps, ainsi de mieux regarder. Et là ! Surprise ! Je m'y reprends à deux fois, je regarde mieux ! Non il n'y a pas de doute, ce sont bien deux femmes qui se roulent une pelle ! Ah ! Ben ça je n'en reviens pas ! La situation m'émoustille ! J'aimerais en voir davantage et pendant plus longtemps ! Après tout, je suis à un coin de rue, je vais faire la fille qui attend quelqu'un, qui a un rendez-vous, je fais donc les cent pas devant leur voiture. Le jeu est quand même gonflé, leur bisou ne va pas durer tout l'après midi et elles risquent de se rendre compte que quelqu'un les observe. Et alors ? Ce n'est pas interdit, si elles ne veulent pas qu'on les regarde, elles n'ont qu'à se planquer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enhardie par ce raisonnement simpliste, je me baisse, et fais un geste, comme si quelque chose me gênait dans ma chaussure, je peux alors constater que leur ardent baiser est accompagné d'un pelotage en règle. Je ne sais plus ou me foutre tellement je suis excitée !

 Clac !

 La portière s'ouvre ! Puis l'autre ! Je tombe en arrêt ! Je ne bouge plus ! Une fée vient d'apparaître. Grande élancé, le visage d'un ovale parfait, des grands cheveux blonds nattés en arrière lui donnent un air un petit peu sévère. Elle est vêtue d'une petite jupe droite en cuir et d'un petit haut à manches courtes, un machin blanc à gros pois rouges qui aurait été quelconque s'il n'enveloppait pas une superbe poitrine dont la naissance déborde fièrement de son décolleté.

 Et... elle me regarde... droit dans les yeux.. Je ne sais plus ou me foutre, mais avant que je baisse les yeux, voilà qu'elle me sourit ! Je suis rouge de confusion, je voudrais me faire toute petite, rentrer sous terre comme une petite taupe. Je songe à partir, puis me ravise. Après tout, je jouais le personnage de quelqu'un qui a un rendez-vous, pourquoi en changer, je regarde ma montre pour me donner une contenance, pour continuer mon rôle.

 Les deux femmes discutent quelques courtes minutes, puis se font un petit bisou et se séparent. Je comprends que la grande blonde est la propriétaire de la voiture. Le flash va finir, elle va se mettre au volant et disparaître de ma vue.

  pas du tout, elle regarde dans ma direction, elle me toise, je me demande ce qu'elle cherche. Elle sourit, je réponds cette fois au sourire. De toute façon, c'était ça ou baisser les yeux ! Elle ouvre sa portière, pénètre dans son véhicule, c'est fini, je me prépare à quitter les lieux mais attend néanmoins qu'elle démarre, afin de donner le change.

 mais voilà qu'elle ouvre l'autre portière et qu'elle m'interpelle :

 - Mademoiselle !

 Je ne réfléchis même pas je m'approche, me disant qu'elle a sûrement besoin d'un renseignement.

 - Vous avez cinq minutes ?

 - Euh ! Je ne sais pas ! Pourquoi ?

 - Rien de bien méchant, je voudrais vous parler !

 Ce n'est pas vraiment une réponse !

 - Euh parler de quoi !

 Elle se fait chatte...

 - Hé, Hé, venez, je vais vous dire !

 - Bon, je vous écoute !

 - Installez-vous 5 minutes, on serra mieux !

 Je m'assois sur le siège passager à côté d'elle, je la distingue mieux, elle est sans doute un tout petit plus âgée que ce que je croyais, la quarantaine sans doute, elle est très belle, plus que belle, elle est craquante !

 - Je m'appelle Carole !

- Euh... Joy !

 - On ne va pas rester là, je vais me garer un peu plus loin !

 Non mais ce n'est pas vrai, et elle démarre ! Elle m'enlève ou quoi ? Puis soudain :

 - Alors il t'a plu le spectacle ?

 Aïe ! Elle m'avait vue ! Que dire ? Je n'en sais rien ! Que faire ? Rien, la voiture roule ! Je balbutie un truc :

 - Je suis désolé, ça m'a amusé !

 - Amusé ou excité ?

 Quelque chose me dit que je devrais jouer cartes sur table, cette nana est peut-être dangereuse, il s'agit déjà de ne pas la contrarier. Je décide donc d'attendre le prochain arrêt de circulation pour m'extirper de la bagnole et foutre le camp.

 - Excité, oui !

 - J'en étais sur ! Excité parce que c'est insolite, ou excité par ce que c'est deux femmes qui s'embrassaient ?

 - Les deux, en fait !

 La voiture s'engage dans une rue faiblement fréquentée, elle ralentit, j'attends le moment où je vais pouvoir sortir. Un coup de volant, elle se gare.

 - N'ai pas peur, je ne vais pas te bouffer !

 - Je n'ai pas peur !

 - Menteuse ! Regarde-moi dans les yeux !

 Je ne sais pas trop à quoi elle veut jouer, je ne sais pas trop non plus pourquoi j'accepte de le faire, mais nos visages sont maintenant très prés l'un de l'autre, et son visage, son joli visage, sa jolie frimousse avec ses yeux qui me regarde, sa bouche qui s'entrouvre. Mon dieu ! Je vais craquer ! Un simple détail un simple mot, et tout peut basculer. Je ne sais pas encore à ce moment là si je le souhaite ou pas !

 - Je te trouve vachement mignonne, tu sais ! Me dit carole !

 Et voilà ! L'estocade, je n'ai plus de défense, je fonds, sa bouche cherche la mienne, je n'offre aucune résistance, je l'accueille, mes lèvres rencontrent ses lèvres, sa langue atteint la mienne... Qui est cette nénette pour rouler une pelle à deux filles différentes en un quart d'heures de temps ? Mais je m'en fous, je me sens toute chose, j'ai envie de vivre ce moment, de le faire durer. L'idée incongrue que l'on peut nous voir m'amuse l'espace d'une seconde, à chacun son tour ! Et puis soudain, presque brutalement, Carole se détache !

 - J'ai bien envie de t'emmener chez moi !

 Ca je ne vais pas dire non ! Mais l'invitation n'est pas directe !

 - Pourquoi pas ?

 - Ça te plairait, hein ?

 - Je crois, oui !

 - Mais tu ne me connais pas ?

 - Ce n'est pas grave, on fera connaissance !

 - Ça m'embête un peu...

 Bon, ben si ça l'embête, on n'ira pas, j'en ferais pas une maladie, mais alors pourquoi m'allumer comme ça ?

 - Bon, ben tant pis ! Je vais te laisser ! proposais-je

 - Je peux te poser une question ?

 - Pose, pose !

 - Parce que je m'amuserais bien avec toi...

 -Qu'est ce qui t'embête alors ?

  Moi rien, c'est pour toi !

 - ????

 - J'aime bien parfois dominer, être très autoritaire, tout le monde n'aime pas cela !

 Si elle savait !

 - Du moment que ça reste un jeu !

 - Tu as déjà fait de la domination ?

 - Hummm, des fessées, des pinces, des trucs comme ça oui ! Mais sans exagération... Je suppose que tu n'as pas l'intention de m'abîmer !

 - Abîmer une petite frimousse comme ça, il faudrait être folle !

 - Qu'est ce que tu veux me faire !

 - Te faire du mal et te faire du bien !

 - Hummm... J'ai bien envie d'essayer !

 - Allez viens !

 Je suivis Carole dans son vaste studio, je pensais au départ que c'était un local de "professionnelle", non, ça ressemblait bien à un appartement très classique avec la cuisine et la salle de bain où rien nulle part ne ressemblait à un instrument de domination.

 - Euh, j'aurais dû t'en parler en bas, je ne veux pas que tu m'attache, je ne veux pas de bandeau sur les yeux et pas de bâillon, non plus !

 - D'accord, mais pourquoi as-tu peur ? Tu ne risque rien, tu es toute tremblante !

 - Je crois que je vais m'en aller !

 - Moi je crois que tu ne sais pas ce que tu veux !

 Et en disant cela elle m'asséna une gifle sur la joue, oh, pas trop forte, mais une gifle quand même ! J'allais réagir quand une seconde arriva, sur l'autre joue, une petite larme perla au coin de mes yeux !

 - Tu veux jouer ou pas ? Me demande-t-elle avec un grand sourire !

 Il n'y aurais pas eu ce sourire j'aurais sans doute dit non, mais je ne sais pas pourquoi, je m'accrochais...

 - Oui mais si je te dis d'arrêter, tu arrêteras ?

 - Si tu me dis d'arrêter, je n'arrête rien du tout, je ne connais pas ce mot là, je ne sais pas ce qu'il veut dire... mais si tu me dis "crapaud pointu", j'arrête !

 Ca me paraissait tellement idiot que j'éclatais de rire !

 - Ce n'est pas drôle !

  Oh si !

 - Bon alors cette fois on se décide pour de bon, on joue ou alors on se dit au revoir !

 Je me lançais :

  On joue !

 - Bon, reste comme tu es et ne bouge pas !

 Carole s'approcha de moi et très lentement déboutonna mon chemisier, son visage était tout près du mien et m'enivrai, j'avais une envie folle de l'embrasser, je me passais la langue sur les lèvres, le vêtement tomba sur le sol, ma jolie petite poitrine enfermée dans son soutien gorge de dentelle lui faisait maintenant face. D'un doigt elle pénètre le soutif, cherchant le téton, elle le trouva et s'amusa à passer plusieurs fois dessus. Un frisson me parcouru. Je me dis que si c'était là toute sa domination, je ne m'en tirerais pas trop mal, bien au contraire ! Finalement elle tira sur les le bas des bonnets dégageant ainsi mes seins pas le bas. Sans transition elle m'attrapa mes deux tétons roses et entreprit de me les serrer.

  C'est bon !

  C'est bon qui ?

 - C'est bon, maîtresse !

 Elle pinçait vraiment très fort, à un moment, je sentis le bout de ses ongles, je me mis à paniquer

 - Ne laisse-pas de traces !

 La gifle fut immédiate !

 - Pour qui te prend-tu pour me donner des ordres ? Mets-toi les mains sur la tête et attend-moi, je reviens !

 Elle partit farfouiller dans un placard et revint avec une petite cassette qu'elle ouvrit pour en retirer des pinces articulées. Sans aucun ménagement ni précautions elle me les accrocha à mes mamelons.

 - Aïe !

 - Qu'est ce qu'on dit ?

 Et qu'est ce qu'elle voudrait qu'on lui dise ?

 - Merci Maîtresse !

  Elle s'amusait avec les pinces, les enlevait les remettait, les tournait. Elle fouilla de nouveau dans sa cassette et en ressortit des poids, elle en accrocha un à l'extrémité de chacune des pinces. Ca commençait à me tirer sérieusement sur les tétons entraînés par le poids.

 - Enlève-moi tout le reste, je veux te voir complètement nue !

 Je n'avais pas compris toute la perversité de cet ordre d'apparence anodin, en enlevant ma jupe, puis ma culotte, j'étais obligé de faire des gestes de mon corps en tout sens, ce qui faisait atrocement ballotter les poids de mes seins. Je terminais, repris la pose attendant que les poids stoppent leur balancement. Carole semblait hilare.

 - Mets-toi à quatre pattes, petite pute en chaleur !

 Elle m'ordonna ensuite de marcher dans cette position jusqu'à la fenêtre puis de revenir. Les poids n'en pouvait plus d'aller et venir de droite et de gauche ! Ca faisait mal mais provoquait en même temps un plaisir trouble, je me surpris à constater que mon entre cuisse commençait à mouiller.

 - Bon, viens là, on va faire un break !

 Ouf ! Elle me retira alors les pinces !

 - Aïe !

 Bon dieu que ça peut faire mal quand on les enlève ! Je criais, puis repris ma respiration

 - Tu vas te calmer, oui ?

 - Oui maîtresse, je suis calmée !

 - Bon ! Alors je vais pouvoir te les remettre !

 - Non !

 - Non qui ?

 - Non maîtresse !

 - Et tu crois sans doute que je ne vais pas le faire, rien que parce que tu dis non.

 Je cherche dans ma tête le mot de sécurité, Sabot tordu ? Chapeau fendu ? Chameau pointu ?

  Aië !

 Trop tard, elles sont déjà mises !

 - Supporte les encore un petit peu, tu seras bientôt récompensée !

 - Oui maîtresse !

 - Va dans la cuisine, tu va prendre une bouteille de vin blanc dans le frigo, tu trouveras un tire-bouchon dans le tiroir et deux verres dans le petit buffet. Allez ouste...

 - Oui maîtresse, bien sûr, maîtresse !

 - Et à quatre pattes ! Du moins pour l'aller, parce que pour le retour ça risque d'être difficile.

 Je revenais avec tout ça !

 - Débouche la bouteille !

 Pour enfoncer le tire-bouchon ça va encore, mais pour extraire ensuite le bouchon avec ce vieux modèle, il faut tirer comme une dingue, l'extraction provoque alors un mouvement de mon corps qui fait rebondir les poids des pinces accrochés à mes seins, puis les fait redégringoler ensuite en tirant sur mes chairs.

 - Aïe !

 De nouveau Carole me retire les pinces. Ca pour déguster, je déguste, mais cette sensation de douleur se mêle à un plaisir trouble qui ne m'est pas du tout désagréable, que voulez-vous, on est maso ou on ne l'est pas !

 Carole se tourne alors, je ne la vois que de dos, elle retire son haut et sa jupe !

 - Dégrafe le soutif !

 Ce n'est vraiment pas une corvée. Elle pivote, Sa belle poitrine nue me nargue. Elle est splendide, légèrement mate, reluisante, les aréoles très brunes, le téton presque noir et distendu ! Hummmmmmmmmm !

 - Ca te plairait d'y toucher, hein ? Petite pute !

 - Oui maîtresse ! Bien sûr, maîtresse !

 - De la caresser ?

 - Oui maîtresse !

 - De m'en pincer les bouts ?

 - Oui maîtresse !

 - De me les lécher, de me les mordre...

 - Oui maîtresse !

 - Un de ces jours peut-être... si tu es sage

 La salope !

 Elle retire elle-même sa culotte, sa chatte n'est pas rasée, je veux dire pas rasée complètement, ses petits poils châtains clairs me fascine la vue.

 - A genoux !

 Je me demande ce qu'il va encore m'arriver quand je la vois remplir les deux verres de vins. Une petite pause désaltérante ne pourra que nous faire du bien.

 - Tu as soif ?

 - Oui maîtresse !

 - Oui maîtresse, oui maîtresse, tu ne sais dire que cela !

 - Oui maîtresse !

 - Tu ne te fouterais pas un peu de ma gueule, non par hasard ?

 Elle rigole, ce qui est bien chez elle c'est que malgré le fait qu'elle domine assez durement, elle ne perd pas son humour, elle joue, elle joue réellement.

 Elle trempe alors deux doigts dans le verre, et me les mets dans la bouche

 - Suce ! Suce comme si c'était une bite !

 - Bien maîtresse !

 - T'aime ça, sucer des bites ?

 - Oui maîtresse !

 - Et les culs aussi ?

 - Oui maîtresse !

 - On va voir ça !

 Elle prend le verre de vin s'en fait couler sur les fesses, l'étale un peu partout avec la main afin de bien s'en humecter le trou du cul. Puis elle me le tend !

 - Allez lèche-moi tout cela, que je sente bien ton piercing !

 Pour la première fois je peux poser vraiment mes mains sur son corps, je commence à lécher les globes fessiers, apparemment elle me laisse faire ça à ma façon, je vais la gâter, la blonde ! Hummm c'est bien bon tout cela ! Je m'approche de plus en plus du petit trou ! J'ai quand même une petite appréhension, je suis excitée comme une puce, mais si l'endroit sent trop fort, je vais me bloquer. En fait non juste une petite odeur qui n'a rien du tout de repoussante. Je plonge ma langue. La coquine me sent venir et écarte son orifice, je m'y enfonce davantage. Elle s'aide des mains pour s'écarter au maximum et me faciliter le passage, je l'encule avec ma langue. Elle pousse des petits cris. Ca lui plait bien mes petits coups de langues dans son mignon petit trou du cul !

 Mais voici qu'elle se tourne, dommage, on s'amusait bien, elle se couche carrément sur la moquette, écarte les jambes.

 - Allez, viens me faire jouir !

 Ah bon ! C'est comme ça, pas de problème, j'installe mon visage entre ses jambes, je lèche un peu tout cela, sa petite chatte est toute trempée, je lape ses grandes lèvres, me régale de sa mouille. Elle ferme les yeux, elle est avec les anges, alors je porte l'estocade, je pose d'abord mes lèvres sur son clitoris en faisant pression dessus, puis ma langue entre en action faisant frotter mon piercing contre son bourgeon raidie. Elle ne tarde pas à exploser !

 J'aimerais bien que l'on s'occupe de moi, j'attends la suite !

 - Tu en voudrais encore ? Hein ? Petite gourmande ?

 - Oh ! Oui maîtresse !

 - Alors il faudra revenir demain !

  Non !

  Si ! Et demain j'ai bien envie de te donner une bonne fouettée... à moins que j'ai entre temps une autre idée !

  Peut-être !

 - Poste-toi au même endroit que cet après-midi à la même heure, je viendrais te cueillir en voiture, tu y seras ?

  Je ne sais pas maîtresse !

 - Ah tu ne sais pas, mais moi je crois que tu y seras !

 Je ne réponds pas, je suis en train de me rhabiller, frustrée de cette fin stupide, je n'ai même pas jouis, tant pis je me masturberais à la maison, ou je sauterais sur mon homme s'il est rentré ! Il y a quelques secondes je ne savais pas si je serais à ce rendez-vous, mais maintenant ma décision est déjà prise, j'y serais !

 - Au fait ?

 - Oui, maîtresse !

 - Je ne suis plus ta maîtresse, la séance est terminée, mais demain, ne mets pas de culotte pour allez au rendez-vous. Je ne t'oblige pas, mais ça me fera plaisir !

  Ah ! Alors à demain... Carole !

 

 

   Merci à Eddy Stockien 

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mardi 6 novembre 2 06 /11 /Nov 07:31

... suite...

 - Et voilà, fin du délire, cela fait plus d'une heure qu'on s'amuse. Franchement je n'ai pas regretté. Il y avait des années que je ne m'étais pas amusé à un petit trip virtuel, celui là était très fort !

 - Seigneur j'en tremble... Lolll

 - On se calme !

 - Lollllll

 - Je vais te dire un secret maître...

 - Je ne suis plus ton maître, l'heure est passé, mais dit le secret.

 - Lollllll. Il y avait un voyeur !

 - Le veinard !

 - C'est ce qu'il dit oui si tu avais vu son visage quand j'ai bu la pisse ! Ouffff !

 - C'était la première fois ?

 - Oui !

'est formidable ! Tu ne regrette pas j'espère ?

  Non pas du tout !

  Et toi ?

 - Oh que non ! Tu as été formidable, dans les deux parties !

 - Oh toi aussi !

 On s'est quitté ensuite en se disant plein de choses gentilles. J'avais besoin de souffler un peu après cette expérience. J'ai rangé les "instruments", je suis allé prendre une douche, puis en revenant j'ai éteint l'ordinateur, mais avant j'ai voulu revoir la frimousse de Joy, j'ai chargé sa photo, et mon visage s'est alors éclairé d'un sourire, j'ai eu alors l'impression l'espace d'une seconde que son image me renvoyait ce sourire.

 

   Voilà bien une autre des mes petites expériences. Beaucoup de gens pensent que de faire du cybersex est un peu ridicule sinon beaucoup. Je peux dire à ces gens qu'il devrait essayer juste une fois avec toute ouverture d'esprit avec ce genre de fantasme, car le faire avec une personne qui comme nous est excitée par l'inconnu qui est derrière l'autre écran et qui va faire tout ce qu'on peut lui demander est assez génial. Pourquoi ne pas tout essayer pour combler cette jouissance qui nous tenaille le corps ? Donc voici ce qui c'est passé lors de ce cybersex.

  J'ai rencontré cet homme, Eddy, par sa curiosité sur moi suite à mes écrits publiés sur son site d'histoires coquines. Nous étions donc, un matin, à chatter lui et moi et il me posait des questions assez précises sur ma sexualité et je faisais de même avec lui. Nous nous sommes trouvés un esprit assez large pour pouvoir nous parler franchement de ce nous vivions chacun de notre côté. Après quelques minutes de cette conversation, nous avons découvert que nous étions assez excités de cette discussion. Je lui proposai donc d'aller plus loin de ce que nous étions entrain de faire. Il est convenu que je suis sa maîtresse pour le premier acte et qu'il deviendrait lui mon maître à son tour pour le deuxième acte de notre petit jeu. Évidemment en acceptant ce jeu entre nous, nous étions pour faire exactement ce que chacun demanderait à l'autre. Je lui demande donc s'il a des objections pour certains mots vulgaires que je pourrais lui dire. Il me répond que non. Tant mieux que je me dis ça va être encore mieux. Pas facile de jouer sur le net en plus s'il fallait y avoir des restrictions à respecter ça deviendrait plutôt difficile et pas du tout excitant.

 

Une chose qu'il ne sait pas c'est que moi je ne suis pas seule. Mon copain est dans la place et je lui dis que je vais jouer avec Eddy. Il est tout sourire. Il s'installe sur le canapé et retire son pantalon. Moi comme d'habitude je suis presque toujours nue quand je veux m'exciter sur le net et au moment de l'arrivée d'Eddy sur mon chat je faisais lecture de quelques histoires que je n'avais pas encore lues. J'avais pris la précaution de demander à Eddy combien de temps on disposait pour jouer tous les deux et il me répond :

 

- Une demi-heure chacun ça te va ?

 - Oui bien sur !

 Ne pas savoir le temps qu'on dispose peut drôlement frustrer quand on a pas le temps de finir.

  Dis moi, tu as des objets ?

  Comme quoi ? me demande Eddy.

  Comme quoi, quoi ? Tu peux pas dire maîtresse à la fin des tes phrases ?

 - Oui maîtresse, pardon, tu veux que je prenne quels objets ?

 - Tu as une bouteille ?

 - Oui maîtresse !

 - Ta femme a des dildos ?

 - Oui j'en ai un, maîtresse. !

 - Tu as des pinces, une chandelle ?

 - Oui maîtresse, j'ai tout ça !

 - Va les chercher et reviens ici.

  Oui maîtresse !

 A ce moment on peut toujours douter de l'autre, mais je sentais qu'Eddy jouait le jeu. A ses écrits que j'avais passé de longues soirées à lire j'avais détecté de lui un goût de l'aventure sexuelle. Moi ? Je mouillais déjà de ce que je voulais lui faire exécuter par mots interposés. Mon copain ? Ca l'excitait drôlement à le regarder déjà se masturber sur le canapé. Je lui souriais et lui dit :

 - Je crois que je vais bien m'amuser mon amour et tu sais quoi ? Tu vas faire exactement ce que je vais demander à Eddy !

 Eddy revient assez vite et mon copain partit de ce pas prendre les objets que j'avais exigés d'Eddy.

 - Voilà maîtresse !

 - Bien ! Dis-moi Eddy, tu es dur ?

 - Oui !

 - Oui qui ?

 - Oui maîtresse !

 - Tu vas retirer ta robe de chambre maintenant petite nullité !

 - Oui maîtresse !

  Combien de pinces tu disposes ?

  Deux pinces du sex-shop maîtresse et des pinces à linge aussi si tu as besoin maîtresse !

  Tu vas mettre les pinces du sex-shop sur tes testicules et les autres sur tes seins !

  Oui maîtresse !

 Je me demande vraiment si Eddy va oser le faire !!! Mon copain lui n'hésite pas une seconde. Le spectacle de l'avoir sous les yeux en pensant qu'Eddy fait la même chose ouffffffffff j'en trempais ma chaise !!!

   - Voilà maîtresse ! Sur mes testicules ça fait mal un peu mais je supporte !

 - Tu crois vraiment que j'en ai à foutre que tu éprouves du mal ?

  Non maîtresse !

 - Tu sais ce que je veux que tu fasses du gode ?

 - Je me suis enculé avec le gode maîtresse.

 Je crois ici qu'il avait compris que je voulais qu'il le fasse de suite.

  Tu es qui petite nullité pour décider de t'enculer ?

  J'ai le gode bien dans mon cul maîtresse !

  Tu vas t'asseoir dessus !!!

 - Je bouge mon cul sur la chaise maîtresse, si tu me voyais !!!

 - Ce que tu me fais pitié ! Sûrement que je voudrais te voir !

 J'étais si excitée de l'imaginer ainsi. Je prenais le temps de me masturber entre mes questions et les réponses d'Eddy. Mon copain lui se masturbait toujours dans son coin avec les couilles lourdes des pinces. Je ne le regarde pas trop pour ne pas jouir sur le moment et lui demande de s'introduire le gode en lui comme le fait Eddy et il le fait sans hésiter.

 - Ce que j'aimerais te mettre des poids au bout de ces pinces.

  J'en ai !!! Dit Eddy. Tu veux que j'aille les chercher ?

  - Heu et pourquoi pas ? me dis-je !!! Mais il en redemandait le coquin d'Eddy.

 Si vous aviez pu voir l'air de mon copain … Il me suppliait de ne pas lui mettre les poids. Il n'avait pas à me supplier c'est lui qui le ferait !

  Ouiiii et reviens vite !

 Wow ! Ma chatte qui me joue de ses tours. Je crois qu'elle adore, elle aussi tout comme mon copain la façon que j'ai de m'occuper d'eux.

 - Voilà maîtresse, j'ai les poids !

 - Et tu vas les mettre où, tu crois ?

 - Sur les seins ! me répond Eddy.

 - Hahahahaha je crois que ce n'est pas la bonne réponse sale chien !

 - Pitié maîtresse !

 - Hahahahaha ta peur me fais plaisir à lire. Prend les poids et attache les bien aux pinces des tes couilles !

 A ce moment je me suis dis "il va pas le faire car ça ne doit pas faire du bien, déjà que les pinces oufffff alors les poids !!!!"J'entends derrière moi mon copain qui commence drôlement à souffrir en me demandant de faire vite. Lui aussi est assis sur le gode, lui aussi a les poids attachés aux couilles et lui aussi est drôlement bandé.

   Voilà maîtresse, c'est fait ! Me dit Eddy

 Comme je vois le temps passer, je me dis qu'il est temps de libérer les pauvres hommes.

 - Retire le gode de ton cul Eddy et suce-le !

 Il me dit qu'il n'a pas l'habitude de le faire mais qu'il est si excité qu'il va le faire.

 - Voilà maîtresse, je lèche le gode !

  Je vais te sucer maintenant pour avoir été si obéissant.

  Merci ma maîtresse ! me dit Eddy

  Tu peux aussi retirer les poids de tes couilles mais tu gardes les pinces je vais te les lécher pour te récompenser et te délivrer enfin.

 Je crois qu'il doit vraiment être soulagé car si je me fie au oufffff de mon copain…

  

- Ma petite bouche de pute va bien te sucer maintenant. Je vais le faire en te regardant dans les yeux…je veux te voir lécher le gode quand je te ferai jouir. - Je suis dur ! Qu'il me dit.

 - Je vais te lécher les testicules pour te soulager un peu et dis moi où tu veux jouir ? Jje te dois bien ça pour ton obéissance.

 - Je veux jouir sur ta bouche !

 - Elle est tellement gourmande ma bouche tu sais, elle va te sucer, te lécher, te mordre le bout de ton gland si rouge !

 - Je vais jouir en direct !

 - Oui je veux que tu jouisses sur mes lèvres Eddy et je vais retirer les pinces en même temps !

 

 Après quelques secondes Eddy me reparle en me disant qu'il avait pris son pied. C'est drôle pendant une seconde ou deux je doute de ce qu'il a fait et lui dit.

 

- Je t'assure que j'ai tout fait et si tu veux, je peux encore lécher le gode !

  Je ne suis plus ta maîtresse depuis 5 minutes ! lui dis-je

 En même temps j'entends mon copain qui éjacule comme un dingue. Il gémit d'un plaisir fou c'est clair.

 - Je prends ma revanche maintenant ?

 - Oui bien sûr !!!

 Ce que je peux avoir hâte de savoir ce qu'il va me dire de faire !

 

 - Va chercher une petite culotte sale, celle d'hier, et tu le fais à quatre pattes et tu reviens aussi à quatre pattes !

  

Oui et quoi d'autre ? ? ? Me dis-je, ça commence bizarre pour moi là… faire le chemin de la maison à quatre pattes... pas facile sur les genoux ça !

 - Oui maître ! !:

 - Je suis là, maître !

 - Sens ta culotte petite pute, et dis-moi tes commentaires ?

 - Il y a plusieurs odeurs maître !!!

 - Enfile ta culotte !

 - Oui maître !

 - Et maintenant, me dit le charmant homme, pisse dedans !

 - ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

 Heu, je ne voulais pas trop faire ça mais bon. Je lui dis que ça va couler partout.

 - Tu nettoieras, pétasse ! Dit-il. Fait ce que je te demande !

 - Oui maître !

 - Voilà maître ! C'est fait !

 - Retire ta culotte et goûte ta pisse !

 - Non je veux pas faire ça !

 Je n'avais jamais voulu le faire jusqu'à maintenant. J'avais bien sûr uriné pour mon copain mais jamais goûtée moi-même !!! Et si vous aviez vu à cet instant le visage d'étonnement du copain en question !!!

 - Si tu vas le faire, chienne. !

 - Mais je n'aime pas ça maître !!!

 - Fais le sinon tu vas boire un verre complet de ta pisse !

 - Bon OK, maître !

 - Tu vois bien que c'est pas si mauvais !

 - C'est fort comme goût maître !

 - Pas plus que la bière !!! Me dit Eddy.

 près quelques secondes il me demande d'aller chercher un verre. Je me dis "pas ça !!!!"

 - Je vais pas boire maître !

  Petite traînée, tu le ramène ce verre oui ou non ?

  J'y vais maître !

 - Voilà maître j'ai ce que tu demandes !

 - Fais-moi un bon demi verre !

 - Voilà, maître !

 Eddy me dit qu'il me force pas pour le moment mais me demande qu'est ce qui ferait plaisir à mon maître. Je vous le donne en mille !

 - Boire mon urine maître !

 Mon copain à ce moment là est dans une érection d'enfer. Il regarde, si attentionné de voir cette scène.

  

- Oui petite chienne et tu veux le faire toute seule ou tu veux que je t'aide ?

   Le faire toute seule ? Oui et quoi d'autre ? Pourtant j'étais excitée de le faire, ma chatte était si mouillée de mes doigts qui s'y engouffraient à chaque fois qu'ils quittaient le clavier. Eddy pour m'aider me dit de ne poser que les lèvres sur le bord du verre et d'y goûter de cette façon.

 - C'est chaud et ça goûte fort, mais je n'ai pu m'empêcher de lécher mes lèvres !

 - Maintenant ferme les yeux et prend une petite gorgée !

 - Seigneur!

  Oufff voilà, c'est fait maître !

 - Brave fille, j'espère que tu es mouillée ?

 Il espère que je serai mouillée ! NON voyons Eddy je ne peux pas être mouillée de t'avoir fais jouir et de voir mon copain excité comme un malade à me voir faire tout ça…. C'est clair que je suis mouillée et tout ce que je veux c'est jouir aussi ………

 - Pince le bout de ton téton me demande Eddy et masturbe-toi de l'autre main. Je vais me masturber encore une fois, me dit Eddy

  Est-ce bien raisonnable me demande-t-il ?

  Oui ! Que je lui réponds !

  J'ai affiché la photo que j'ai de toi et j'aime me masturber devant toi !

 - Je te plais maître ?

  Oui tu as été une bonne esclave et la prochaine fois je te pisserai dans la bouche me répond mon charmant maître.

  Je peux jouir maintenant maître ? L'implorais-je presque.

 - Tu peux jouir maintenant oui !

 Alors la … je lâche tout et me jette sur ma chatte à deux mains en me masturbant comme une petite salope que je suis. Mon copain était sur le point lui aussi d'éjaculer (ce qu'il fit en éjaculant sur mes seins) en me disant que j'avais été une bonne petite garce avec Eddy et qu'il avait adoré ce qu'il avait vu. Pour Eddy je lui signifiais par des OHHHHHHHHHH et des mmmmmmmmmmmmmmmmmm que je jouissais enfin.

 - Ca faisait un bon moment que je ne m'étais pas amusé à un trip délire virtuel me dit Eddy.

 Et moi pour toute réponse et avec un sourire je dis que j'en tremblais encore. C'est exactement à ce moment la que je choisis de dire à Eddy que je ne suis pas seule et que mon copain avait tout vu.

  Tu ne regrettes pas j'espère ? C'était la première fois pour l'uro ? Me demande Eddy.

  Oui c'était la première fois et je ne regrette rien et toi ?

 - Oh ! Non je ne regrette pas dit Eddy tu étais formidable dans les deux parties !

 - Toi aussi tu l'as été !

 On se quitte après quelques mots échangés et bien sur des bisous et des mercis en se disant à la prochaine. Mon copain et moi avons fini tout ça dans la douche en se souriant et en se disant que c'était encore une fois très génial d'avoir pu jouir d'une façon différente des autres fois. Oui nous étions si gourmands, si gourmands.

 Note de l'auteur : Je n'ai pas eu comme Eddy l'idée de reprendre le texte de notre délire donc comme vous le constaterez peut-être de petits oublis ou des mots placés à la mauvaise ligne peuvent avoir eu lieu. Désolée mais après tout écrire ce texte après une ou deux journées passées, pas facile de tout retenir dans l'ordre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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