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Littérature érotique

Samedi 10 février 6 10 /02 /Fév 07:57
Exhibée et livrée à des inconnus dans une chambre d’hôtel, voilà ce que j’appelle une bonne soirée… surtout quand je partage tout ça avec Marie-Jo, ma compagne d’infortune !
 
Ce soir là, tout à commencé au restaurant. Nous sommes quatre à la table de ce superbe restaurant très classe, dans les environs d’Aix en Provence. Il y a là, bien sûr, mon mari et Maître, mais aussi la belle Marie-Jo et Maître Alain, son Éducateur. En nous observant, nous, les soumises, je nous trouve particulièrement sexy ce soir… Il faut dire que nous portons toutes les deux une superbe robe de soirée, et des sous-vêtements à faire pâlir le mâle le plus blasé.Puisqu’on est belles et sexy, on croit pouvoir se permettre quelques libertés avec nos Maîtres ; on s’amuse ainsi à les allumer.
Petites réflexions coquines par ci, propositions à peine déguisées par là… on s’amuse beaucoup.
 
 
Je suis sûre qu’ils bandent tous les deux sans oser l’avouer, prestige du Maître oblige. Mais curieusement, ils ne réagissent pas… seul un petit sourire en coin chez mon Maître me donne à penser qu’on risque d’être servies au delà de nos espérances !
 
 Et bien sûr, j’avais raison. A peine le repas terminé, ils nous conduisent à la voiture, et démarrent.
Nous sommes à l’arrière, et nos Maîtres nous intiment l’ordre de retirer nos sous-vêtements. Je fait donc glisser ma culotte sur mes cuisses, tandis que Marie-Jo fait de même. Nous retirons ensuite tant bien que mal nos soutien-gorges. Nous voilà nues sous nos robes de soirée. " Jambes écartées, toutes les deux derrière ! ".
 
 
L’ordre de Maître Alain ne laisse aucune place à la discussion, et nous ouvrons donc bien largement nos cuisses… du moins aussi largement que nous le permettent nos robes. Mon Maître nous conseille de nous " chauffer " un peu, le temps du trajet. On va en avoir besoin, paraît-il.
 
 
Il ne faut pas nous le dire deux fois… l’entrecuisse de Marie-Jo m’accueille avec volupté, tandis qu’elle penche sa tête en arrière et se laisse aller à mes caresses… sont sexe ne tarde pas à être trempé.
 
Quand au mien, Marie-Jo saura y glisser deux doigts experts dans l’art de m’attirer les foudres de mon Maître.
 
Car je n’ai bien sûr pas le droit de jouir, et pourtant les doigts de Marie-Jo pourraient y parvenir en quelques secondes à peine. Je lutte contre l’orgasme, tandis que mes doigts désormais trempés fouillent le sexe de ma camarade, sous sa belle robe de soirée.
Toute cette agitation à l’arrière, et les grognements sourds qui l’accompagne, ne manquent pas de finir d’exciter nos Maîtres. Heureusement, nous sommes arrivés. Un quart d’heure de plus en voiture, et ils auraient du nous punir sévèrement tellement l’orgasme nous guettait toutes les deux !
 
  
Nous levons la tête et regardons dehors. Il faut dire que nos coquins de Maîtres savaient ce qu’ils faisaient : en nous ordonnant de nous " amuser " sur la banquette arrière, ils étaient sûrs que nous ne regarderions pas la route durant le trajet. Nous découvrons donc ce qu’ils ont prévu pour nous ce soir : un parking désert.nfin, pas si désert que ça, puisque deux inconnus attendent. Manifestement, c’est nous qu’ils attendent. L’ordre de mon Maître tombe : " en piste ! The show must go on ! "… bref, c’est à nous de faire bander les deux inconnus.
 
 
 Et ça, on sait faire. Sortant de la voiture, on vient se placer devant les phares. Les deux voyeurs ne bougent pas… tout juste mettent-ils une main dans la poche.
On commence à onduler langoureusement, puis on dévoile une épaule… puis l’autre. Notre robe tombe sur la poitrine. Mes seins coquins se dévoilent tous seuls… les tétons déjà dressés, et je peux vous dire que ce n’est pas à cause du froid !
 
A côté de moi, la superbe poitrine de Marie-Jo ne veut pas laisser passer la robe ! Qu’à cela ne tienne, je l’aide, en pinçant ses tétons au passage, un petit signe de connivence féminine, en quelque sorte !
 
 
Les voyeurs ont les yeux rivés sur notre poitrine. L’un d’entre eux dézippe sa braguette et sort son sexe… Cela nous motive, et nous remontons la robe sur nos hanches. La vue de notre sexe fait un bel effet aux deux inconnus. Le mien est joliment rasé pour l’occasion, tout beau, tout lisse et appétissant. Quant à Marie-Jo, ses lèvres ourlées se découpent à la lumière des phares. Du grand spectacle, croyez moi !
 
Mais nos Maîtres ont décidé d’arrêter là notre petit show. Nous sommes ramenés dans la voiture manu-militari, et conduites rapidement dans une superbe résidence hôtelière, où un appartement nous attend.
Il n’est pas le seul à nous attendre, l’appartement. Comme par hasard, les deux voyeurs y sont aussi. Et ils n’ont pas débandé entre temps !
 
Nous voilà conduites dans la chambre, et mise entièrement à nu par Maître Alain. Les deux inconnus, eux, sont cachés dans l’entrebâillement de la porte, et ne veulent pas perdre une miette du spectacle, qui s’annonce très chaud. Comme on ne veut pas les décevoir (et par là, décevoir nos Maîtres), on se donne à fond. On se caresse, on se lèche, on se pénètre de nos doigts gourmands.
 
 Bien sûr, tout ça est placé sous la supervision de Maître Alain, qui d’un coup de cravache occasionnel nous remet dans le droit chemin, ou rectifie la position afin que nos deux spectateurs ne ratent rien de nos chattes accueillantes.

A suivre...

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Vendredi 9 février 5 09 /02 /Fév 07:35

Les persiennes laissent filtrer un rayon de lumière qui réveille doucement la chambre.  

  Je suis assis et je te regarde.

  J'ai tellement attendu. Tellement. Tellement...!

  Il est parfois de ces instants que l'on ne se croyait plus être autorisé à vivre, qui font presque peur. Où douceur et tendresse osent enfin percer au-delà des trahisons et des frustrations accumulées.

 Comment retenir et préserver ces moments ?

 "En les chérissant dans son coeur et son esprit à jamais", m'as tu répondu.

  Comme je te chéris maintenant, en te câlinant du regard.

  Comme je te chérissais, cette nuit lorsque ton corps se cambrait sous mes étreintes.

  Lorsque ton regard bleu, tellement profond et intense qu'il en est parfois cruel, paraissait enfin apprivoisé.

  Lorsque ton coeur s'ouvrait sans pudeur, me suppliant de m'y engouffrer et d'y déverser des torrents de tendresse.

  Lorsque ta bouche se laissait aller au delà des limites de la convenance et me criait les mots qu'on ne maîtrise pas.

  Lorsque tes cris de plaisir, mon Amour, se confondaient avec mes élans saccadés.

  Lorsqu'enfin, abandonnés, vaincus, lovés sensuellement l'un dans l'autre, incroyablement légers mais terriblement forts, nous nous laissions portés vers des Terres inconnues...

   Je suis assis et je te regarde.

   Ton corps alangui, apaisée, offert m'autorise t-il une confidence ?

  Je voudrais tant pouvoir te dire que je t'aime sans que ces mots ne soient teintés d'interrogations et de doutes mais plutot d'espoir et de plaisir.

  Je te regarde.

  Le drap recouvre ton intimité... Comme je lui en veux !   !

  Je m'approche. Plus près. Je sens ton souffle. Tes yeux s'éclairent... Tu ne dors pas...  
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Jeudi 8 février 4 08 /02 /Fév 07:42

Je suis certain que chacun aime donner un petit nom à l'objet de désir-plaisirs de son ou sa partenaire (et parfois même, un peu narcissiquement,  à son objet de plaisir (solitaire) à soi)

Voici un tout petit exemple de ce que l'on peut trouver tout au long des pages "Roses et Légères" de la littérature érotique. Mais cela ne vaut pas tous les noms inventés dans l'intimité du "Moment". Et vous, comment l'appelez vous ?  Vous me le dîtes ?

Du coté de la femme :

L'atelier de Vénus, le petit coeur à échasses, l'abricot, l'anneau, l'autel velu, l'ardent, le baba, le barbu, le bénitier, la boite à ouvrage, le bijou, la braguette de peau, le bouton, la brioche, le bonbon, le chignonet, le clapotard, le chat, la conque, le coquelicot charnu, le conin, la cage, le cadran, la cicatrice, le coquillage barbu, le centre des délices, celui qui regarde par le bas, le coeur fendu, le concentrique, l'étui, l'entre-deux, l'enfilé, l'estuaire, l'échancrure, la fève, la fourrure, la frippelippe, la framboise, la fendasse, le frifri, la figue, le grobis, la gripette, le grain de café, l'humanité, le hérisson, le jardin d'amour, le joyau, la jointure, le jardin public, la lanterne, la mâchoire, la motte, le mignon, le mont fendu, le nid, l'oeillet, l'ourlet, l'oeil larmoyant, l'ouvroir, le piège, le paradis terrestre, l'oiseau-lyre, le papillon, le pertuis, le papelardinet, la prâline, le puits d'amour, le régulier, la rose, le ripelu, le rigolard, le soissonnet, la sainte table, la solution de continuité, la souris, le trou de service, la tire-lyre, la tabatière, le trougnouchet, les tendres défilés, le tabernacle, la vestibule, le zinzin

Et chez l'homme :

L'anchois, l'andouillette, l'anguille, le boute-feu, le bonasse, le bâton, pastoral, d'Adam, de mariage, la bistoquette, la biroute, le braquemart, la balayette infernale, la chandelle, le cognoir, le cordon de St François, le chinois, le chichi, le doigt, du milieu, sans ongle, l'épinette, la défonceuse, le courtaud, le drôle, l'engin, l'épiphénomène, le flageolet, la flûte à moustache, la friandise, le guilleret, le marjolin, le mastoc, l'os à moelle, l'outil à faire la pauvreté, l'outil à faire de la belle joie, le passe-partout, le pommier d'Adam, le persuasif, le petit père, le pendillon, le pilon, le parceque, le paquet de mariage, la pièce du milieu, la péninsule, le pape, le petit frère, le robinet de l'âme, le radin, le redilemoi, le tant pis si je meurs, l'ustensile, le vireton, la vie du con...

Et vous ! ! ! ? ? ?

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mercredi 7 février 3 07 /02 /Fév 07:42

"Histoires de... Censure - Anthologie érotique" de Bernard JOUBERT

Une anthologie (comme son nom l'indique) de la littérature érotique mais surtout une étude historique passionante sur la Nature Humaine et son hypocrisie vis à vis de la littérature érotique et du Plaisir, qu'on dit charnel, en général.

Tous les textes présentés ici ont été censurés en leur temps. L'auteur nous fait un rappel des évènements, du contexte (politique, notamment) de l'époque et nous livre un extrait de l'oeuvre.

A recommander en priorité.

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Dimanche 4 février 7 04 /02 /Fév 10:02
La Belle et Troublante Salomé continue sa cefession sur ses rapports soumission-domination :
Au fond, quelle est votre vraie quête ?
 
Avant tout, je crois que je cherche à connaître mes limites. À dépasser aussi mes peurs et mes tabous et puis il y a le don : se donner à l'autre par la souffrance. Ma soumission est un cadeau d'amour et de plaisir. La douleur et le plaisir sexuel font appel aux mêmes substances chimiques dans le cerveau. La montée d'adrénaline est totale. J'ai atteint des seuils incroyables.
 
Vous voulez dire que c'est plus fort que l'orgasme ?
 
Cela fait appel à un registre totalement différente. L'orgasme, c'est essentiellement physique. Le sado-masochisme fait appel à une part beaucoup plus grande de l'imaginaire et de la cérébralité. Et puis il y a aussi le côté théâtral, la mise en scène des fantasmes. Quand le rideau se lève, je fais exploser une partie de ma personnalité qui reste cachée le reste du temps. Quand le rideau tombe, je reprends une vie traditionnelle
 
Mais vous n'avez pas vraiment répondu à la question...
 
Dans le sado-masochisme, il y a une notion d'abandon. Quand je me prépare pour une séance, j'ai l'estomac tout retourné, les mains moites, je suis presque angoissée, impatiente, excitée... Autant dire que l'excitation est quasiment insupportable.
 
On peut ressentir cela avec un inconnu ?
 
En l'occurence, je parle là de ce que je ressens avec mon compagnon. Quand il joue avec moi avec de cordes, des pinces, le fouet, la cravache, la cire de bougie, je suis dans tous mes états.
 
J'en déduis que votre Maître est votre compagnon ?
 
Bien sûr. En dehors de nos séances SM, nous avons une vie de couple tout à fait normale. Nous avons d'ailleurs une petite fille âgée de cinq ans. Notre équilibre est global. .,
 
Vous faites souvent des scénarios ?
 
 
On est moins boulimiques qu'au début, mais on garde une fréquence d'une fois pas mois. Avec l'expérience, on compense. On est moins brouillons...
 
Une préférence parmi les pratiques sado-masochistes ?
 
J'aime avant tout me faire flageller. Sinon, nous sommes fans de bondage à l'anglo-saxonne...
 
Vous évoquez un code de savoir vivre. De quoi s'agit-il ?
 
Il faut en effet respecter un certain nombre de règles pour garantir aux participants de passer une bonne soirée. Ainsi, lorsque une scène est en cours, il ne faut surtout pas déranger les protagonistes en tentant de s'insérer dans leur jeu par des actes ou des paroles. Il ne faut pas essayer de refaire ce que l'on vient de voir. La plupart du temps, c'est moins bien que l'original et on devient vite ridicule aux yeux des autres. Enfin, il faut s'enquérir des tabous et limites de celle que l'on vous prête.
 
Le sado-masochisme vous permet-il d'aborder différemment le quotidien ?
 
Oui, après une bonne séance, c'est comme si je me sentais appaisée. le compare cet effort à celui d'un sportif : on se sent vidée, on a évacué tout le stress. Quand je ne suis pas bien, que mon compagnon me sent de mauvaise humeur, il me dit : "Mets-toi à genou et demande pardon !" A ce moment-là, je revis.
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Samedi 3 février 6 03 /02 /Fév 07:49
Salomé :  "J’aime avant tout me faire flageller ! "
Dans son récit autobiographique ouvrant les portes secrètes de l’univers sado-masochiste, la belle Salomé aborde en profondeur tous les aspects de sa relation avec son " Maître ". Soumise, elle vit sa passion à l’excès.
  
Salomé est une jeune femme dont la vie sexuelle laisse apparaître un certain goût pour la soumission. Elle rencontre un homme sur le minitel et lui raconte ses nuits de débauche dans les clubs échangistes. Pour la " sauver ", il accepte de devenir son Maître. Elle va enfin vivre ses fantasmes les plus fous. Elle a accepté de m'en parler à l'occasion de la sortie de son livre " Soumise ".
 
Le sado-masochisme, ça vous est venu comment ?
 
Longtemps, je me suis laissée aller à toutes sortes d'expériences sexuelles. Des soirées échangistes aux "baises" anonymes et sauvages dans des parkings, j'ai tout expérimenté. Pour autant, je n'ai jamais été satisfaite, car j'ai toujours cherché au plus profond de moi-même l'équilibre que seule une vie de couple stable et équilibrée peut apporter. La quête de sexe sans sentiments s'apparente à une dépendance que rien ne peut assouvir…
 
On ne peut donc pas vous qualifier de "nymphomane" ?
 
Absolument pas.
 
Pourquoi, dès lors, avoir eu envie de livrer un tel témoignage sur votre expérience de sadomasochiste ?
 
J'ai décidé d'écrire "Soumise" et de me confier car je n'ai jamais trouvé d'équivalent dans la littérature. Jamais les rapports entre un Maître et une soumise ne reflétaient la réalité sous toutes ses facettes, les excès, les doutes et les hésitations. En clair, les hauts et les bas qui rythment une telle relation, mais tout cela est décuplé à la puissance dix...
 
Comment avez vous trouvé votre Maître ?
 
J’ai eu différentes amourettes auparavant, mais je n’avais jamais abordé le sujet car je ne sentais pas la personne. J’ai rencontré mon Maître su minitel et la confiance s’est aussitôt installée. Dès lors, je me suis rapidement donnée à lui sans me soucier des conséquences. Je dirai même que plus nos jeux sont créatifs, plus ils renforcent notre relation. Mon Maître est la seule personne avec qui je parvienne à être enfin moi-même.
 
Il n’existe donc aucun tabou avec votre Maître ?
 
Il exerce un pouvoir total sur moi, mais je vis cela comme un acte d’amour. Je suis son esclave et je trouve de l’intérêt dans le jeu car je ressens du plaisir. Si au cours d’une séance, je ne parviens pas à vivre un fantasme dans lequel je peux m’impliquer et prendre du plaisir, mon Maître ne sera pas satisfait non plus. Il est nécessaire que les plaisirs du dominant et du dominé soient réciproques.
 
Avez vous quelque chose à expier ?
 
Quand j'ai découvert que les caresses du martinet m'avaient plu, je me suis posé cette question. Il y avait, en effet, un désir d'autorité et en filigrane, le sentiment que j'avais quelque chose à expier. L'idée de châtiment physique et de punition corporelle s'est imposée à moi comme une évidence. Mon initiation a été progressive et s'est plus axée, dans un premier temps, sur la soumission que sur la souffrance physique.
 
Avec un aspect psychologique développé …
 
Je me suis mis à parler à mon ami avec déférence. Quand je faisais acte de rébellion envers son autorité, il me punissait, mais de façon plus symbolique que réelle.
 
En quoi le sado-masochisme est-il un jeu ?
 

On construit des scénarios et l'on ne s'en lasse pas. On parvient toujours à se faire des surprises. À chaque fois, mon Maître est créatif et l'effet de surprise est total. C'est en cela que c'est un jeu..

A suivre...

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Vendredi 2 février 5 02 /02 /Fév 07:31

Elle tourne, elle est nue, elle est grave; ses flancs
Ondulent d'ombre bleue et de sueur farouche.
Dans les cheveux mouillés s'ouvre rouge la bouche
Et le regard se meurt entre les cils tremblants.

Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées
La peau douce, la chaleur molle de ses seins.
Ses coudes étendus comme sur des coussins
Ouvrent le baiser creux des aisselles dorées.

Mais la taille, ployée à la renverse, tend
Le pur ventre, gonflé d'un souffle intermittent,
Et sous l'arachnéen tissu noir de sa robe
 
Ses bras tendres, avec des gestes assoupis,
Ses pieds froids sur les arabesques des tapis,
Cherchent l'imaginaire amant qui se dérobe ...


Pierre Louÿs
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mercredi 31 janvier 3 31 /01 /Jan 08:01
 
 
            Gwenn avait lu beaucoup d’articles sur le bondage, vu beaucoup de photos, Internet avait maintenant une nouvelle utilité pour elle.
 
            En voyant ses femmes bondagées, Gwenn se remémorait sa première expérience, et celles qui suivirent, mais c’est sur l’auto bondage qu’elle s’était arrêtée.
 
            En effet, cela faisait maintenant plusieurs semaines que son amie ne lui rendait plus visite avec son petit sac à dos, son emploi du temps étant trop chargé. Seulement, Gwenn avait maintenant un besoin quasi vital de ressentir la morsure des cordes à travers « son » satin.
 
            Elle avait été dans un sex-shop la veille, pour s’acheter ce dont elle aurait besoin, et surtout ses cordes, mais jamais elle n’oubliera ce passage au sex-shop. Jamais Gwenn n’avait été aussi gênée que ce jour la. 5 cafés, c’est le nombre englouti à la terrasse d’un café en face du sex-shop, avant de sauter le pas.
 
            Une fois à l’intérieur, elle sentait la pigmentation de sa peau changer, elle devait être rouge de honte, elle avait la chair de poule, et n’osait plus bouger.
 
            « Je peux vous aider ?» interrogea une voix féminine derrière elle…
 
            Surprise, mais rassurée de parler à une femme, elle demanda aussitôt ce dont elle avais besoin : Des cordes, mais aussi deux paires de menottes, et deux paires de bracelets.
 
            Tous ses achats de la veille étaient alignés devant elle à même le sol dans son salon, une musique douce s’échappait de sa chaîne Hi-Fi. Gwenn jouait avec l’une de ses cordes, n’osant débuter son auto bondage.
 
            Il serait simple la première fois, simple, mais bon. Doucement, elle entreprit de s’attacher les chevilles, prenant soin de lier en même temps sa longue nuisette satinée. Une fois ses pieds liés, et selon le texte expliquant un auto bondage, Gwenn liait ensuite ses jambes, juste au dessus des genoux, elle serrait bien les cordes, de façon à bien ressentir son impuissance une fois liée. Puis ce fut au tour de sa poitrine, quelques photos venaient soutenir le texte, détaillant ainsi la manière de faire pour avoir la poitrine bondagée. La corde courait en même temps de chaque côté de son coup sur ses épaules, se croisant entre ses seins, emprisonnant la corde qui passait au dessus et au dessous de sa poitrine, resserrant ainsi ce bondage. Ainsi, ses seins étaient comprimés entre deux passages de cordes.
 
            Pour finir, elle fit un nœud coulant et calcula une longueur de corde assez courte, partant de ses chevilles liées jusqu’en bas de ses fesses. Il ne lui restait plus qu’à placer les clefs du cadenas qui refermerait ses bracelets sur le sol non loin d’elle, à mettre ses bracelets aux poignets, faire passer le cadenas dans le nœud coulant, devant pour cela ramener ses chevilles a hauteur de fessier, puis dans les deux anneaux des bracelets. Enfin, elle pouvait refermer le cadenas.
 
C’était fait, Gwenn était sa propre prisonnière, elle avait tout le loisir de se libérer sur le champ, mais elle n’en avait pas envie, elle n’avait pas peur, et cela lui manquait presque. Mais elle était impuissante, soumise à ses cordes et à ce cadenas, elle était bien, heureuse, et ne voulait plus se libérer.
 
                        Elle testait la résistance de son bondage, il était bien fait, et en gesticulant pour tenter de se libérer, elle ressentait son bondage des seins se faire plus présent, douloureux, mais agréable… Gwenn tentait différentes positions, se redresser à genoux, se mouvoir, rouler sur elle-même, tendre son corps au maximum, à chaque fois elle ressentait une douce torture provoquée par la morsure des cordes, par son bondage des seins.
 
            Elle s’épuisait, et décidait alors de mettre fin à son petit jeu, surtout qu’une furieuse envie d’atteindre le 7ème ciel la titillait… Et si elle l’atteignait ainsi, sans se libérer… Juste grâce à son esprit, aux sensations du bondage, à la douleur…
 
            Rien que d’y penser, déjà elle se retrouvait dans de très bonnes conditions, elle tentait de ramener ses mains vers son sexe pour s’aider, mais sans résultat, par contre, en essayant de se recroqueviller, elle déclancha une réaction en chaîne, la traction des cordes, la morsure de ces dernières, la douleur du bondage des seins… Cette sensation de bien être intense… Elle fût prise de convulsions, ramenant sa tête en arrière, les cordes qui passaient sur ses épaules lui firent très mal, et cette douleur fût pire que tout !!! Gwenn jouissait comme jamais, la chaleur de cette jouissance montait en elle, ses jambes tremblaient au milieu de ses cordes, et elle se tendait, entraînant de nouvelles douleurs, qui ne firent qu’amplifier sa jouissance !!
 
            Cela faisait maintenant 3h00 environ qu’elle était étendue sur le sol, bondagée, en sueur, le satin de sa nuisette collait à son corps, Gwenn ne bougeait plus, ses yeux étaient mi-clos, elle appréciait le moment présent. Et c’est au beau milieu de ce bonheur intense qu’elle fini par s’endormir.
 
Je remercie "Le Vicomte" pour ce texte et pour son autorisation à le publier ici (avec mes regrets et mes excuses de ne point y avoir songé avant ...)
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mardi 30 janvier 2 30 /01 /Jan 07:48

Un livre de saison qui m'accompagne au coucher et au lever... De nombreux auteurs s' essayent à réchauffer ces moments hivernaux à l'aide de Pères Noël coquins et de fantasmes neigeux...

 

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Lundi 29 janvier 1 29 /01 /Jan 07:35
La suite...
Puis elle le sentit s'agenouiller devant elle, et il commença à lier chacune de ses chevilles à chaque pied de la chaise, lui faisant plier très légèrement chaque jambe, ce qui ouvrait davantage son intimité à sa vue.
 
Maintenant, chacun de ses membres était attaché solidement à la chaise et le fait qu'il lui ait plié légèrement les jambes faisaient en sorte que ses cuisses soutenaient davantage son poids, ce qui les faisaient légèrement trembler. Elle tenta de s'avancer pour réduire la tension mais sentit alors ses bras tirés de manière inconfortable.
A cet instant, elle sentit qu'il lui glissait une corde plus fine autour de la taille, l'amenant dans le dos du siège, puis revenant.......glisser la corde devant elle. Il la regarda un très court instant, écarta de ses doigts très légèrement ses lèvres intimes, joua quelques secondes avec le clitoris, les grandes lèvres, juste suffisamment pour l'affamer et la frustrer, mais l'excitant déjà bien plus encore, puis écartant les lèvres, il y glissa la corde, qu'il s'amusa à tirer légèrement mais d'un coup, la faisant hoqueter de surprise et de plaisir.
Il disposa lentement, consciencieusement, la cordelette de part et d'autre de son clitoris, laissant ainsi largement écartées les lèvres d'un sexe qui étaient moites.  
Elle sentit son clitoris palpiter. Clairement. Pas assez pour enflammer son désir.
 
Il prit alors la chaise, la soulevant à demi, pour venir l'appuyer contre le mur. Afin qu'elle ne se sente pas déséquilibrée.
Et elle put alors le voir aller fouiller dans la malle, et revenir vers elle avec des pinces reliées par une chaîne très fine. Il tenait également une autre chaîne qu'elle ne connaissait pas, d'autres pinces, différentes.
Il prit un martinet et sans qu'elle eut pu anticiper, la frappa légèrement, ce qui fit jaillir d'elle un gémissement de surprise autant que de plaisir.
Retournant à la malle, il en sortit des boules de geisha reliées à une télécommande.
Elle le regardait faire avec convoitise, appréhension et une anticipation de mois en moins maîtrisable, sentant son sexe se contracter puis se dilater.
Enfin, il revint.. avec un bandeau.
 
Il plongea ses yeux dans les siens, et vit qu'elle avait le regard déjà un peu lointain. Il sourit et juste avant de lui bander les yeux, il la laissa regarder, si elle en avait envie, sa langue venir lui lécher, sucer chaque téton, les faire durcir et pointer davantage, la laissant émettre un son savoureux, surpris et noyé de plaisir, juste avant qu'il ne referme chaque pince sur les pointes de seins, lui arrachant un autre gémissement de surprise douloureuse.
Afin de compenser immédiatement, il a repris sa caresse de langue et de baisers tout autour des pinces, sur les mamelons et chacun des seins, effleurant le contour des seins de ses doigts.
Il a plongé ses yeux dans les siens, elle y vit l'envie et le plaisir. Le leur.
Et lui a bandé les yeux.
 
Elle a lâché un : - Ohhhhhhhh .... de douleur puis d'apaisement..
Il a continué ses caresses, la léchant, la frôlant sur toute la surface de peau libre, le haut des cuisses et l'intérieur, si sensible.
Puis elle l'a senti, délicatement prendre entre ses doigts une de ses lèvres intimes, parcourant d'un autre doigt la partie charnue et déjà gonflée. C'est alors qu'elle l'a senti proche de lui, et soudain il a fouillé sa bouche de sa langue, l'embrassant et enroulant sa langue de la sienne, l'égarant, pendant qu'elle sentait une douleur fulgurante plus bas, sur une de ses lèvres intimes. Elle n'avait jamais vécu cela.
 
Il a ennfoui presque violemment sa langue entre ses lèvres, enroulant sa langue à la sienne, pour couvrir la douleur et la mêler au plaisir, la baillonnant de son baiser qui éclata en elle comme s'il la pénétrait totalement.
Il la ballotait entre plaisir et douleur, en faisant un plaisir particulier, la laissant s'apprivoiser de toutes ses sensations divergentes.
Alors il fit de même, très délicatement, avec l'autre lèvre intime, lui mettant la pince tandis qu'elle rugissait à nouveau sous la douleur qui s'apaisa peu à peu.
 
De nouveau, sa langue à lui vint couvrir son gémissement et verrouiller son cri, la laissant sentir ses points de réveil sensibles mêlés à ses caresses légères, tendres, profondément excitantes et affolantes.
C'est alors qu'elle sentit davantage la palpitation de son sexe, comme si toutes ces caresses atténuaient la douleur pour laisser place à une perte de contrôle absolu.
Il tira très légèrement la chaîne reliant les pinces des tétons en même temps qu'il tirait celle qui pinçaient les lèvres de son sexe. Il le faisait avec espièglerie. Le plaisir devenait inimaginable.
 
Elle ne savait pas si elle souriait ou gémissait. Elle ne savait plus grand chose.
Elle sentit qu'il écartait légèrement la corde glissée au milieu de son sexe, et il y introduisit quelque chose de froid, et elle eut l'impression d'aspirer ces boules comme si elle était assoiffée de frâicheur. Ne lui laissant aucun répit, délibérément, il se glissa derrière elle, et introduisit habilement un doigt dans son passage pourtant bien clos, la submergeant de toutes parts.
 
Elle sentit confusément que quoi qu'elle tente d'anticiper, quoi qu'elle commence à apprivoiser, il provoquait en elle une autre sensation, inattendue, improbable, démulitpliant les précédentes, ou les ravivant.
Une stimulation de plaisir ou de délicieuse douleur d'un côté provoquait presque la même en écho et en vibration de l'autre côté, comme une danse infernale.
 
Tout l'amenait au bord de l'orgasme, jusqu'à le craindre tant la force de ces sensations la submergeaient, dans ce mélange de taquineries, de maux, de caresses et de stimulations.
Si bien attachée fut-elle, elle tentait de s'avancer pour que la corde vienne à frotter sur le clitoris, mais n'y parvenait pas. Elle suffoquait d'envie de venir, de se laisser partir de plaisir inconscient.
 
Elle réalisa alors qu'il avait tout fait en ce sens. L'emmener, la mener, sans cesse, sans arrêt, toujours à la crête et au bord.
Elle gémissait, s'entendit gémir. Puis elle l'entendit qui lui murmurait à l'oreille :
- Ssshhhh... mon petit amour... comment vais-je pouvoir dormir si tu fais tant de bruit ?
 
La terreur la prit. Dormir ? ? Mais combien de temps allait-il la laisser ainsi ?
 
A cet instant, il écarta la corde entre son sexe, retira doucement les boules et y enfouit ses doigts, contournant de son pouce le clitoris exaspéré. Tandis que ses cuisses tremblaient de manière incontrôlé.
Il la délia, retira délicatement chaque pince en la prévenant chaque fois de la douleur à attendre, la léchant dès leur retrait, puis la prit dans ses bras et la posa sur le lit, ne lui laissant que le bandeau, et la pénétra presque soudainement, fortement alors qu'elle était exténuée d'être si affamée de cela, de lui.
Il murmura à son oreille : - "Alors....petit amour... Est-ce que les plaisirs les plus simples ne sont pas les meilleurs ?"
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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