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Littérature érotique

Dimanche 28 janvier 7 28 /01 /Jan 09:56
Voici un petit texte (en 2 parties) qui pourrait se classer également dans la cétégorie 'Jeux érotiques" et qui évoque le bondage, la soumission et des jeux très...attachants....                                                                                                   
DES CHOSES TOUTES SIMPLES
Il s'assit sur la chaise, et l'a mise à cheval sur lui, les pieds bien plantés au sol. Et même s'il était habillé, avec sa chemise blanche et nette, elle le sentait aussi tendu qu'elle-même l'était.
Son visage était sérieux et elle était totalement nue.
 
On eut pu penser qu'elle était une sorte d'amazone, prête à partir en guerre sur on ne sait quel cheval si elle n'avait pas eu les mains derrière son cou, les coudes écartés comme il le lui avait posés, juste pour le plaisir de voir saillir ses seins. Il aimait particulièrement cette position lors de leur jeux.
 
Ils étaient amants depuis longtemps et peu à peu, leur relation s'était approfondie, grâce entre autres aux jeux qu'ils affectionnaient particulièrement, lui dominant la situation, elle s'y laissant abandonner autant qu'elle le pouvait. Il aimait décider, lui demander ou lui faire telle ou telle chose, elle apréciait de le faire, de lui obéir et de se laisser conduire.
 
Jursqu'alors, ils avaient seulement eu des jeux assez brefs, presque mondains, faits de lumière tamisée, de caresses sexuelles un peu poussées, de bondage.
Mais cette fois, il lui avait demandé que dès qu'elle entrerait dans la pièce, elle devrait se dévêtir puis s'agenouiller à ses pieds et en entendant ces mots, elle avait senti monter en elle, irrésistiblement, une espèce de frémissement particulier et différent parce que la demande était particulière. Elle s'y était conformée, un peu tremblante.
 
Et là, elle était donc agenouillée devant lui, attendant son plaisir, sachant que ce plaisir serait surprenant, imprévisible, décidé par lui mais lui appartenant à eux.
 
- Regarde-moi.
Il avait dit cela tranquillement. Elle avait levée la tête difficilement étant donné sa position si basse du fait qu'elle était à genoux.
- Tu sais.. Tu es très belle ainsi....
 
Elle rougit malgré elle, aurait voulu sourire ou murmurer un 'merci', elle aurait voulu aussi éviter son regard mais elle s'en abstint parce que les choses étaient claires entre eux et elle n'avait pas la permission de faire cela. Pas aujourd'hui.
A la place elle soupira ,profondément, savourant une espèce de pincement qui lui parcourait le dos.
 
Après l'avoir regardé fixement, elle avança ses mains et défit lentement la ceinture de son pantalon à lui, ouvrit celui-ci et révéla son pénis déjà tendu. Elle avait fort envie de sourire, un sourire d'envie aussi, et émit juste un petit bruit, brûlant du désir de le prendre entre ses lèvres.
Et elle sentit déjà au tréfond d'elle un début d'urgence, de pression. Son sexe se rappela à elle sensiblement.
 
Elle posa une main sur le bras de la chaise pendant que l'autre main prenait le sexe tendu, sans le serrer, les doigts courant autour, lentement, puis enfermant plus fermement, à peine, ce sexe, sa paume descendant et remontant le long de la hampe.
 
- Je t'ai écrit des tas d'histoires, n'est-ce pas... à propos de tout ce que je voudrais te faire vivre, de tout ce que j'aimerais faire de ton corps.
 
Elle l'entendait parler et sa respiration commença à se faire plus rapide,comme si seuls ses mots à lui provoquaient les images dont ils parlaient.
Puis elle s'aperçut qu'elle commençait à avoir du mal à se concentrer sur les mots, qu'elle était un peu débordée déjà par l'envie, de sentir ce sexe la pénétrer par tous ses orifices.
 
- Mais aujourd'hui, je veux que tout soit simple. Pas d'objets vibrants, pas de surprises extravagantes avec des instruments qui te font bondir en tous sens.
 
Elle sourit à ces mots, se souvenant de quelques épisodes affolants.
 
- Ce soir.. Tout va être bien plus simple. Juste une chaise. Quelques cordes et... disons quelques petites surprises.
 
Il a alors planté son regard derrière elle, et elle a failli tourner la tête pour regarder ce qu'il fixait, mais s'est abstenue.
Elle avait de toute manière aperçue, en entrant, une chaise placée presqu'au centre de la pièce, une chaise simple, pas un fauteuil, donc une chaise sans bras, en bois, avec un dos plutôt haut.
Rien de particulier.
En tout cas, rien qui suscite en elle une image particulière et fantaisiste ou même affriolante. Juste un questionnement intérieur, très léger.
 
Mais visiblement lui s'attendait à sa réaction même si elle ne disait rien, et il sourit puis parla pour elle :
- Oui... Tu te dis qu'il n'y a rien de spécialement intéressant... n'est-ce pas .. Et tu as raison. Voyons.. Que pourrions-nous faire de cette chaise si bête? Lève-toi s'il te plaît.
 
Pas de doute. Il avait dit "s'il te plaît" et du reste était toujours très correct avec elle. Mais son ton, sans être impératif, sa voix, sans être haut perché ou coupante, était ferme. Ses mots sans appel.
 
Elle s'est levée lentement, plantant un pied puis replaçant ses mains derrière son cou pour se relever. Elle s'est tenue devant lui et il lui a écarté légèrement ses jambes, suffisamment pour pouvoir apercevoir ses petits endroits secrets. Et puis il a hoché la tête, approuvant ce qu'il voyait. Tout lui convenait et lui plaisait.
 
Il a montré avec sa main.. et a dit : - Par là..
 
Elle s'est retournée et a regardé attentivement la chaise. C'était encore plus absurde qu'au premier regard. Le bois était usé, il y avait un petit coussin jaune qui semblait même plastifié. Il sentit qu'elle était déçue ou indifférente parce qu'elle haussa légèrement les épaules.
 
- Tu n'aimes pas mon choix ?
 
Il avait dit cela délibérément avec un petit ton qui en dit long, et elle pensa que peut-être il utiliserait plus tard la réaction désabusée qu'elle venait d'avoir pour la punir d'on ne sait quoi.
Alors un peu moqueur, il dit :
 
- Bien... Nous allons voir comment nous pourrions rendre cette chaise plus intéressante... Approche-toi.
 
Ce qu'elle fit. Elle se plaça debout près de la chaise, pendant qu'il allait ouvrir la malle près du lit pour en sortir quelque chose qu'elle ne vit pas.
 
- Non. Pas comme cela. Pose toi contre le siège de la chaise. Les jambes le plus près possible. Elle était debout contre la chaise, sentant la fraîcheur du bois à l'intérieur de ses jambes et de ses genoux.
 
Pendant qu'elle s'installait, elle le regarda, il tenait dans sa main une corde.
- Pourquoi me regardes-tu ainsi ? dit-il. Tu ferais mieux d'écarter légèrement tes jambes. Et maintenant, colle-toi le plus possible. Mets ton petit cul au frais contre le bois.
 
Et il l'y aida, de sorte que ses fesses viennent littéralement s'accoler au dossier de la chaise.
Le siège était finalement assez large, et il lui demanda de garder les yeux devant elle, et de ne pas le regarder.
 
- Ecarte les jambes de part et d'autre.
 
Tout était simple. Lent. Délibérément organisé pour l'égarer peu à peu.
Elle fit ce qu'il lui disait. Ecarta les jambes de part et d'autre de la chaise. Assise maintenant profondément contre le dos du siège, le cul collé au dos en bois.
Il passa devant elle volontairement et elle vit la corde. Il resta quelques secondes, comme pour inscrire l'image de la corde en son esprit.
 
- Oui... dit-il comme quelqu'un qui tentait quelque chose ou faisait une simple expérience.. Je pense que ça peut être assez bien finalement... ha oui.. Ca va être très très bien... Il lui mit les mains derrière le siège et elle ne bougea plus, les laissant ainsi placées.
Pourtant, elle sentit que sa position toute entière n'était pas particulièrement confortable. Comme non stable.
 
Elle commençait sérieusement à cesser de faire semblant, et se lassait doucement envahir par toutes sortes de questions, par une sensation présente depuis le début, d'excitation et d'appréhension qui montaient en elle avec une force ascendante parce qu'il avait tout fait pour.
 
Il était face à elle et a souri en approuvant la position générale. Puis il est sorti de son champde vision et elle a senti la corde glisser entre les barreaux de la chaise pour finalement venir s'enrouler autour d'un poignet , plusieurs fois, deux fois, trois puis quatre, puis de l'autre poignet.
 
Il enroulait la corde en partant du poignet puis la glissant entre les barreaux et revenant, il laçait la corde de plus en plus haut, presque jusqu'à chacun de ses coudes. Et très étrangement, cette attachement fut pour elle un délice particulier, inconnu. Etait-ce la lenteur des gestes, la manière d'être attachée ainsi, elle n'aurait pas su le dire.

Mais c'était si bon qu'elle en ferma les yeux.

A suivre .......

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Samedi 27 janvier 6 27 /01 /Jan 10:44

Hommage aux formes généreuses avec un petit texte de Jules Romain (avis aux amateurs... dont les commentaires sous les bienvenus...)

Formes copieuses.

Elle se laissa déshabiller entièrement et n'eut pas tort, car sa nudité, une fois que l'on s'était fait à l'idée des formes copieuses, offrait une beauté lourde et excitante, reliée à l'antique idée de la femme de gynécée ou de harem, de la femme qui est tout ensemble coussin vivant, chaleur fondante, abîme voluptueux.

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mercredi 24 janvier 3 24 /01 /Jan 08:00

Le Haïku, court poème japonais, peut se décliner de façon érotique. A vous d'essayer, si le corps vous en dit...

Cher soleil
ses jambes sous la robe
ombres de chair


rien ne le rend si grand
qu’une grande douceur
- gland d’automne


elle et lui assis
parlant de mille choses
ne pensant qu’à une           
                                          
ma bouche
butinant ton bouton plus tabou
que ta bouche

jupe volante
juste derrière elle

le Mistral et moi  
                                            
un souffle devant
de plus en plus fort
abandon de soie    
                                                                                                                      
Au petit jour
quelques tâches blanches
bien réelles

 

 

 

 

 

 

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mardi 23 janvier 2 23 /01 /Jan 08:02

Un livre "coup de coeur" que je veux vous faire partager : "Planète amoureuse" de Jean-Pierre Bourgeron. Les plus belles poésies (et proses) en matière d'érotisme depuis...la nuit des temps (et même au delà) jusqu'à nos jours.

Un petit extrait ? : (poème summérien qui remonte à...2 600 ans ! !)

"Quant à moi, ma vulve à moi, tertre rebondi
Moi, jouvencelle, qui me labourera ?
Ma vulve, ce terrain humide que je suis,
Moi, reine, qui y mettra ses bœufs de labour."

 

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Dimanche 21 janvier 7 21 /01 /Jan 03:06
Fabienne
 
Il était maintenant plus de minuit peut être. Cela faisait un bon moment que Fabienne n’était plus Fabienne, mais une esclave. Eric la voyait sur le lit, nue, les larmes coulaient sous le masque couvrant ses yeux, la bouche bloquée par un bâillon dont les lanières en cuir lui enserraient la nuque, la joue posée sur le drap blanc, un énorme collier de cuir au cou. Elle était en boule, chevilles et poignets étroitement liés par un filin en polyamide, mais cuisses ouvertes, sexe offert. Quelques instants avant, son corps avait été cravaché, zebré à l’image de ses fesses, par des stries violettes et boursouflées.
Le cravachage avait été long, méthodique, d’abord le côté pile, attachée solidement en croix, poignets liés et chevilles liées par de grosses cordes aux montants du lit. Le dos, à la hauteur des omoplates, puis lentement, avec un rythme variable et cinglant, la cravache était descendue jusqu’au niveau de ses fesses. Celles-ci avaient été particulièrement soignées. A quatre endroits, la chair avait explosé sous la violence des coups. Et ainsi de suite, jusqu’à la plante des pieds.Là, chaque pied, avait été baptisé de la meilleure des façons. Puis elle avait été retournée, et à nouveau solidement attachée, et, chaque coup sur le côté face, lui avait arraché une larme. Chacun de ses tétons avait été baptisé sèchement, puis on s’était attaqué à son entrecuisse de façon calme et précise.
Juste assez fort, pour qu’elle ait la trouille, pour qu’elle sente qu’elle n’était qu’un objet sur lequel on prenait plaisir à frapper. Plus elle geignait, plus le plaisir était violent pour elle. C’était la première fois. Bien sur, pas la première fois que Fabienne s’apprêtait à passer la nuit avec un mec, mais cette soirée s’annonçait spéciale, et à 25 ans, il lui fallait du courage. En quelque sorte, c’était son pucelage mental, qu’elle allait perdre. Il faisait froid en ce soir de décembre, quelque part, loin de chez elle, sur les bords de Loire, dans la plaine du Forez. Grenoble, Lyon, Saint Etienne, et puis Feurs, un trou perdu. A dix-neuf heures précises, elle sonnerait au bas de l’ immeuble.Dans sa petite 106 verte, elle vérifiait et rectifiait sa tenue, sa chevelure, son maquillage.Un maquillage très léger, juste un rose pale aux lèvres, une chevelure longue souple, soyeuse, blonde, des petits escarpins noirs et vernis, des bas résilles, une petite jupe noire plutôt moulante, un petit manteau noir et rien d’autre.
Pas de pull, de soutien gorge et surtout pas de slip. Quand d’un geste elle sonna à l’interphone, son cœur avait bondi.Le rythme n’avait fait que s’accélérer jusqu’a ce que la porte se fut ouverte. Un frisson dans l’ascenseur, pourvu que la dame au caniche ne devine pas sa situation.Là voilà dans l’appartement. Là, un homme de grande taille, simplement vêtu d’un pantalon de cuir ouvert sur le devant, le martinet à la main. Sur une invitation, elle pénétra sans mot dire, puis comme convenu, enleva son manteau et s’agenouilla dans le sombre couloir d’entrée de l’appartement. Elle n’était plus qu’une vache qu’un maquignon examinait. On la palpait, on lui forçait la bouche, on lui doigtait le cul et le sexe, on la caressait, on lui tirait les tétines.

- « Fabienne tu as une gueule d’ange, s’exclama Eric en lui tirant la nuque en arrière. On dit que les anges font les meilleures salopes, tu vas devoir me le prouver, dit-il en lui flattant doucement la joue avec sa main gauche. Si je prend en compte uniquement le physique, tu as tout pour me le prouver et tu le sais. Tu as un visage pur, sur lequel j’aurais plaisir à voir des larmes, des seins bien rond, qui semblent bien tenir dans ma main, un très beau cul qui le sera encore plus après un « travail », un sexe étroit mais bien humide, le ventre plat. Tes aptitudes sont excellentes insistât-il en lui pressant les deux seins, maintenant il va falloir tester ton mental. Tu es sportive, tu cours sur de longues distances, je n’ai aucun souci pour ta résistance physique, ta résistance au mal ».

Eric se positionna derrière elle, et a deux mains se saisit de son cou. Un frottement de cuir, une boucle de fer que l’on referme. Pour la première fois, elle était mise en laisse. Sur le collier, il y avait inscrit « Bête à plaisir ». Désormais ce serait son nom, au moins pour ce soir. Eric la traîna, jusqu’au pied du lit et là une fois attachée, lui lança le simple ordre :

-« Suce ! ».

Et elle suça, s’appliquant à faire gonfler ce dard, agenouillée devant ce lit au matelas si moelleux. C’est devant ce lit qu’elle fut taraudée pour la première fois par le sexe de son maître…En levrette, elle fut prise, véritablement, prise sans ménagement. Une grosse queue encapuchonnée la malmenait… Jouissance brutale… Puis une sensation froide. Un doigt lui fourrait un liquide frais, épais et visqueux dans les reins. Un sexe que l’on appuie contre l’œillet de son cul, et celui-ci qui s’ouvre sous la poussée. Une pénétration douce, lente, profonde puis un viol sauvage et une sensation : n’être qu’un trou. Le temps de reprendre son souffle et l’homme s’assit sur le rebord du lit. Là, sa main droite s’attarda sur la nuque de la fraîche jeune fille de 25 ans en découverte de l’état de soumission.
De longs cheveux blonds, soyeux, un jour il jouirait dans cette chevelure. Le visage de Fabienne n’exprimait que beauté, douceur, naturel, sourire. Devant cela, il se mit à rêver d’un possession totale, d’un contrat solide, pas un truc de fantasmeur, un vrai truc devant un juge ou un maire. Du vrai du réel, quoi ! On verra bien l’évolution, mais Fabienne semblait pleine des qualités qu’il recherchait chez une femme, bien sur la soumission avec un brin de masochisme, mais aussi de la simplicité, de l’intelligence, de la volonté, de la tendresse. Fabienne l’intéressait et le plus dur était de ne pas trop le montrer.

« Lève toi et enlève moi toutes tes nippes, dit il après l’avoir détachée du pied de lit, après tu t’étendras sur le lit.»

Là ce ne fut plus que caresses. Des mains d’homme, qui donnait du plaisir à une femme, c’était simple. Elle n’était plus qu’un corps vibrant, jouissant. Des mains qui montaient, pétrissait son corps, comme de la pâte à pain. D’ailleurs , elle avait déjà deux jolies miches que le boulanger d’un soir travaillait avec délectation, pressant, étirant, comprimant. Visiblement il ne se lassait pas des ces beaux joujoux. Quand il les abandonna, ce fut pour glisser plus bas, encore plus bas, là, à l’intersection exacte de ses cuisses, juste en dessous de son pubis nu. Là, il entama une longue et patiente recherche de ses point sensibles. Délicatement, avec subtilité, il la fit jouir et rejouir. Les yeux de Fabienne s’étaient clos et l’on entendait plus que ses gémissements.
C’est à ce moment que, on ne sait trop comment, deux petites pinces en métal s’emparèrent de ses tétons. Le plaisir n’en fut qu’amplifié. Le corps de Fabienne était un terrain de jeu, un objet ludique et de plaisir.Elle était manipulée, retournée, disposée telle un objet. Pendant les quelques instants ou elle fut disposée en levrette, un plug lui avait été enfilé… C’était mignon comme tout. Ils se sentaient bien tous les deux. Même en mangeant, ils avaient continué le jeu, lui assis à table, elle au pied, se nourrissant à même la gamelle. Et puis toujours la main, qui caressait , fouillait.
Elle eut même droit à un dessert, le droit de se caresser devant son maître. Et puis, la vision de la cravache. Emotion, peur, envie. De grosses cordes, un gros bâillon boule, des boules de geisha, bandeau. Douleur, plaisir. Maintenant, elle était en boule sur le lit, bondée… Et Eric lui retirait les boules de geisha… Oui, il avait envie d’elle. Et il la prendrait, le plus longuement possible, et il en jouirait, jusqu’à épuisement. Une fois l’affaire conclue, il la baignera, la lavera, la sèchera.Et elle terminera la nuit, allongée, menottée à un des montants en pin du lit.
 
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Samedi 20 janvier 6 20 /01 /Jan 07:58

La confession d'Alice (2/2)

... Par exemple, je me souviens qu'une fois, il m'avait annoncé une mesure corrective. C'est très rare, cela s'est produit peut-être deux fois en dix ans. Il a juste énoncé les raisons, puis l'heure de la correction. Froid, sec, sans appel. Le genre «dernier avis avant saisie». Je l'avais rarement vu aussi sérieux. J'en fus si troublée qu'au lieu de faire fesses basses, j'ai involontairement attisé, exigeant des explications, cherchant à en donner sans savoir, ce qui m’enfonçait davantage. Il était implacable : "Je ne VEUX plus entendre parler de ceci avant la correction". Alors, de rage, et courant de grands risques, je lui ai lancé :

- Ne t'avise pas de prendre cette mesure inique ! Sinon.. sinon... je te ferai un nawashigeri !
Il est important d'ajouter que mon insolence est réduite. Parce que le nawashigeri, je ne lui ai pas fait. Pas eu le temps.
Par contre, je l’ai reçu.
A noël, il y a eu une petite fête entre amis. Une soirée très classe et sympathique. Que des gens bien. J'avais très envie de lui faire plaisir, de lui offrir quelque chose d'original. Lui témoigner mes sentiments, mon amour. Et je dois dire, mon admiration.
J'avais mis dans la confidence deux amies, invitées à la soirée, sans leur révéler bien sûr la teneur du présent. Je les sentais très intriguées par mon idée, et même, elles étaient un peu jalouses parce que je faisais preuve d’originalité.
Nous étions assis au salon, tous les six, et je ne me souviens plus laquelle m'a demandé, très enthousiaste, d'offrir mon cadeau particulier.
J'ai regardé mon époux, je le sentais déjà un peu ému, et j'ai annoncé qu'il s'agissait de la chanson La vie en rose. Ils se sont tous exclamés. C'était la fête. Alors, je me suis lancée :
Quand il me fait toute chose
Et même des ecchymoses
Je vois la vie en rose
Quand ses mains sont virtuoses
Mes fesses n'sont plus moroses
Et j'en connais la cauôôse.
Je voulais chanter la suite, mais à cet instant j'ai remarqué que les hommes dans la pièce étaient bouche bée, et mon époux si bouleversé qu'il en avalé de travers son café. Les amies présentes étaient les seules à sourire, béâtes et rêveuses.
C'est l'une des rares fois, avec celle de la famille de castors, où il a dit ensuite que cette bêtise-là, il la mettait de côté parce que je cite, ça vaut sa volée de cacahuètes, ça fait partie des comptes que l'on règle avec intérêt à la hausse.
Et de temps en temps, il me rappelle lesdites bêtises, histoire de me faire savoir qu’il n’est pas frappé d’amnésie.
Enfin pour le cadeau de Noël, il s'est lancé dans une analyse de taux préférentiels et rectificateurs, de calcul exponentiel etc.. mais je voulais juste lui faire une surprise. Si mes surprises aussi sont des bêtises, alors vraiment.
C'est par acquit de conscience que je la verse au dossier de ma dissertation. Le jury évaluera parce que j'avoue n'y comprendre rien. D'autant que je ne chante pas faux, bien au contraire.
Ceci me fait penser qu'il est peut-être important de dire que mon mari est de Saint Surger, une petite ville gracieuse entourée d'une forêt, l'un des derniers endroits paisibles de ce monde de fous. Lorsque nous y allons en vacances, mon époux ne fait rien. Il ne fait rien qu'à Saint Surger. Ceci peut expliquer cela.
C'est pour toutes ces raisons, et pour toutes celles que j'ai oubliées, que je demande que l'exécuteur me punisse avec la sévérité que mes bêtises méritent. Et moi aussi par la même occasion. Car je n'ai pas envie de me soustraire à une juste punition et même, je souhaite du fond de mon coeur qu'elle soit rudement exemplaire.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée : En parlant de ceinture, autant vous dire ce que je crains puisqu'il s'agit d'une sanction qui aurait valeur d'exemplarité. Alors si l'idée vous prend, le jour de la punition, de mettre des bretelles plutôt qu'une ceinture, je vous en prie, ne vous brimez pas, mettez des bretelles. Cela m'épargnera une anxiété.
Main froide, coeur chaud : Je vous en prie, relisez la formule, les dictons ont du bon. Je préfère nettement un exécuteur au coeur chaud, cela résonne comme indulgence, et puis qu'il ait les mains froides serait un baume sur mes fesses rougies par le soleil de l'exemplarité.
A l'oeuvre on reconnaît l'ouvrier : Je ne peux être plus humble et je ne puis montrer plus de bonne volonté qu'en confiant les détails matériels de la correction au maître d'oeuvre, et à son corps..de métier. Je pense que je ne suis pas en mesure, très honnêtement, de répartir les instruments sur le chantier, je crains que ça fasse gravas et aggrave mon cas.
Abondance de biens ne nuit pas : Dans la mesure où je reconnais, dans la mesure où j'ai avoué moi-même et toute seule, je pense que vous devriez faire acte de générosité, ce sans vouloir vous conseiller puisque je ne suis pas dans une bonne position pour le faire. En attendant que ce soit vous qui me mettiez dans la bonne, de position. Mais mes aveux ne méritent-ils pas récompense.. Pensez-y.
Avoir des mains en or : Voilà qui n'est pas donné à tout le monde. Si vous avez quelque difficulté au moment crucial, ou quelque émotion, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Pas du tout. Si votre poignet faiblit, je suis même prête à prendre une posture qui vous simplifiera l'ouvrage. N'importe quoi fera l'affaire : une table, une chaise, un lit, un fauteuil. Il suffit de passer à Ikéa juste avant. Vous me dites le jour qui vous arrange.
De deux maux il faut choisir le moindre : Voilà qui requiert la capacité de savoir compter au minimum jusqu'à deux. Là encore, si cela vous pose le moindre souci, nous pouvons vous et moi faire de sorte que le compte soit facile. J'ai quelque facilité avec les chiffres, je suis même réputée pour cela, sans me vanter. Nous finirons bien par trouver un chiffre qui fera le consensus.
Hormis le 13 parce que je suis superstitieuse : ni 7, c'est le chiffre des nains de Blanche Neige, et je n'aime pas cette couleur : ni 2, c'est mesquin : ni 9, on peut le confondre avec 6 si on est dyslexique ; idem pour 6 pour la même raison ; ni 8, c'est un chiffre pair et mes fesses sont parfaites donc asymétriques. Je vois qu'il ne reste plus beaucoup de chiffres. Il vous faudra imaginer. Cela va vous rendre les choses compliquées.
Mais une punition exemplaire est forcément difficile à imaginer. Je viens à l’instant et par hasard de trouver un autre dicton : A l’impossible nul n'est tenu. Et comme qui veut.. peut, je laisse entre vos mains le soin d’en décider. Je vous conjure de ne pas considérer mes propos comme un défi. Je vous murmure humblement :
Je m’en remets entre vos mains.
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Vendredi 19 janvier 5 19 /01 /Jan 02:54
La confession d'Alice (1/2) 
Il ne me semble pas que je fasse plus de bêtises que n'importe quelle autre femme. Mais puisque j'accepte de révéler un peu des miennes, allons-y. D'autant que puisque nous en sommes à avouer, je vais commencer par dire que la fessée est une grande amie. Et ce qui ne gâche rien, c'est que c'est réciproque. Mon mari partage d'ailleurs cette amitié, j'ai failli dire en tout bien tout honneur mais ce serait un mensonge or je ne veux pas rajouter à la liste de mes bêtises. Il serait plus approprié de dire : En tout mal tout bonheur.
Je pense qu'il est temps maintenant d'affronter la vérité. Assez tergiversé. Voici l'horrible récit de mes sottises. Et je vous prie d'imaginer que j'ai déjà un peu honte. J'écris d'une main, et l'autre étant devant mes yeux, doigts légèrement écartés. C'est compréhensible, il faut bien que je puisse voir ma page et ce que je vous révèle et puis la honte me fait une petite laine et comme on est en avril je ne me découvre pas d’un fil…
Parfois, je m'ennuie. Et quand je m'ennuie, je déprime. En fait je déprime pour passer le temps. C'est une activité prenante qui ne nécessite aucun matériel, juste du temps. Mais ce n'est pas un souci que cela prenne du temps puisque justement je m'ennuie, c'est donc que j'ai du temps donc ça tombe bien.
Alors sans parler du poste serpillères qui grève sérieusement le budget, parce qu'il faut souvent éponger les lacs de mes chagrins d'ennui, je reconnais que mon mari a bien du courage. J'aimerais qu'il me flanque une fessée uniquement en raison de ma déprime. Ainsi, j'aurais le nez d'un clown mais les fesses également, ce serait symétrique et bien plus esthétique.
Je suis d'humeur très changeante, une vraie soupe au lait. Mon mari trouve d'ailleurs que c'est le plus grand de mes défauts.
Donc moi, le moindre petit courant d'air que je n'avais pas prévu fait varier mon humeur. Je reconnais que je boude souvent, j’ai l’hystérie galopante. Parfois je suis tellement nerveuse que je pourrais m'électrocuter si jamais il se mettait à pleuvoir.
J'ai une manie très irritante aussi, je n'arrête pas d'envoyer des sms à mon mari. Plus exactement, j'envahis son portable, et il arrive des jours où il en a une vingtaine à lire. Je reconnais que c'est gentil mais trop c'est trop.
Si les portables prenaient du poids au fur et à mesure de ce qu'ils contiennent, mon mari devrait louer une remorque pour aller à sa banque chaque matin. Heureusement, ce n’est pas le cas.
Concernant ce chapitre, il y a une sous rubrique, qui est la teneur même des sms. Car je dois avouer qu'ils ne sont pas forcément littéraires ou très intellectuels. Quoi que.. D’un autre côté, l’on peut se réjouir de la spontanéité. Mais puisque le temps est à la confession des points négatifs, je ne vous ferai grâce des circonstances atténuantes. Enfin un peu. Mes textos sont à mettre sur le compte de l'ennui dans le pire des cas, et de l'amour dans le meilleur. Lorsqu'il lui arrive d'être vraiment furieux de ma conduite, je lui réponds avec impertinence :
-Comme on nous l'avait dit à la mairie, je ne fais que te donner le pire et le meilleur.
Ce à quoi il m’a déjà répondu : - Je vais te donner du meilleur mon amour... Mais comme il a rajouté – tu vas voir - avec un ton mystérieux, j’ai aimé.
J’aime bien attendre. En me demandant.
Et puisque je dois boire la coupe de la honte et des aveux jusqu'à l'hallali, je vous donne quelques exemples des messages dont je le submerge :
Alors.. savatte ?    Celui-ci, j’admets, c’est le pire. Mais j’en ai renvoyé un autre qui disait :
- Tu as ri ! j’en suis sûre ! donc tu ris, je ris aussi. Les autres nous regardent rire. C’est ça qu’est drôle.
Il m’a dit, une fois à la maison, qu’en effet il avait ri et que les gens autour de lui l’avaient en effet aussi, regardé. Rire. Comme quoi.
Sauf qu’il a ajouté que c’était en plein déjeuner d’affaires.
Alors dans les sms, il y a aussi :
- Trouver du fil c'est pas facile, mais j'ai déjà trouvé le string. Ca devrait aller pour recoudre ton bouton, oui ?
- Abeille femelle cherche abeille mâle pour construire une ruche.
- Je ne sais pas ce que j'ai.. je couve quelque chose.. un oeuf peut-être...
- Comme tu aimes lire, je t'écris et comme j'aime t’écrire en sachant que tu aimeras me lire, alors c’est un peu comme si on se faisait l'amour -         Celui-ci ce n’est pas du Baudelaire, mais on ne pourra pas dire que la femme ne dit pas ce dont elle a envie.
Il y a aussi :
-Pourquoi l’été la nature s’habille quand nous nous dénudons ?
et une heure plus tard :
- Pourquoi c’est l’inverse en hiver ?
En général, il m’appelle alors, pour me demander ce que j’ai voulu dire dans le dernier texto.
Je réponds que je voulais juste qu’il m’appelle.
Il est arrivé à mon mari de lire mes sms alors qu'il était en pourparlers quasi dramatiques. L’avenir du monde sans doute. Il y a peu il était à Bruxelles, au milieu d'un parterre de messieurs très sérieux, et ils avaient même convenu de faire une pause parce qu'ils ne pouvaient poursuivre plus loin tant que mon mari ne leur aurait pas donné je ne sais quel maillon manquant, une histoire de taux dont il attendait confirmation d’une part par ordinateur et d’autre part par texto.
Il m'est souvent passé par la tête de lui rétorquer qu'il peut se dispenser de lire ses sms en plein congrès européen, mais il attend souvent des messages d'importance, donc mon argument n'aurait jamais tenu. Et puis cela me plaît bien de penser qu’il me lit au milieu d’une réflexion sur la sauvegarde de l’univers.
En tout cas, à cet instant crucial, je lui ai envoyé ce sms : Le point G, c'est un point pour faire du tricot ?
Oui je sais, ce n'est pas glorieux. Et deux secondes pus tard, j'ai écrit : -Le torticolis du cou c'est pas cool. Je parie que tu ne peux pas dire cette phrase six fois de suite sans faire d'erreur- 
Celui-ci de texto, était très long, et j'avais du plaisir à imaginer mon époux en train de cliquer sur les flèches pour faire défiler le message.
Puis j'ai envoyé celui-ci :
- Des tas de gens attachent des tas de choses à des tas de trucs : c’est ridicule.. regarde ton porte-clé !
Si bien qu'en deux minutes, sa boîte a été saturée. Vous imaginez la rage de mon époux, cliquant comme un demeuré sur le portable pour supprimer tous ces textos afin de laisser de la place pour le texto attendu sur le taux de je ne sais quelle action. Tout cela sous les regards réprobateurs et ahuris de l'assistance cravatée qui se demandait sûrement ce qui le démangeait à bouger ses doigts de la sorte.
Je sens que je vais faire une bêtise supplémentaire là. Mais je n'ai pas le choix. Cette dissertation n'est pas faite pour critiquer mon mari et fesseur. Mais je vois mal comment rendre ce récit compréhensible sans dire la vérité.
Il me donne souvent rendez-vous dans des lieux aberrants, s'arrangeant toujours pour que j'aie à chercher, et il ne supporte pas les gens en retard, si bien que je suis obligée de partir des semaines à l'avance. Il me dit que ça l'excite.
Mais le problème c'est que cela fait des années que ça dure, et chaque fois ou presque j'ai un mal fou à trouver l'endroit. Mais non, lui, il persiste.
Donc il doit m'envoyer au moins 122 appels pour espérer que je lui dise seulement sur quelle route je me trouve, ce qui est tout une aventure parce que personnellement, je pense que les routes devraient avoir leur nom sur des pancartes exactement comme les rues des villes. Cela se termine régulièrement par cette phrase de sa part, ou à peu près : "Je te conseille de me rappeler toutes affaires cessantes parce que sinon je te prie de croire que tu vas avoir un très gros souci. Je te donne 90 secondes". Donc, et malgré l'interdiction de téléphoner lorsqu'on conduit, je le rappelle, bouleversée de crainte. Feinte. Mais bien feinte. Et au risque d'avoir un accident de voiture. Ce qui serait sa faute.
Mais j'adore quand il dit ce genre de phrase. C'est à rajouter à la liste des bêtises.
Il y a deux semaines, j'étais à la recherche d'une autoroute. Oui, j'ai conscience que cela peut sembler surprenant, et d'aucuns penseraient que c'est de la mauvaise foi. Sauf que c'est vrai et tant pis pour les incrédules. Allez donc, la nuit, distinguer une nationale d'une autoroute, vous.. Il m'avait donné rendez-vous dans une auberge d'une toute petite, mais vraiment une toute petite ville. Et en plus.. Enfin.. En plus, j'avais.. j'étais.. Enfin bref, en plus il avait décidé que je devais m'y rendre avec certains effets, enfin sans, enfin tout ceci rajoutait à ma nervosité et ma fébrilité. Je vous jure, je vous jure.
Et voilà que je reçois un appel de mon mari d'homme, me disant sur un ton, un ton. : "J'aimerais bien savoir où tu es". Haaa mais le ton était simple, gai presque. C'est cela d'ailleurs qui m'a alarmée, chamboulée, mis la tête en bas. Forcément. Je le sentais ravi. Il s'est alors passé quelque chose d'étrange. Je n'essaie pas de me disculper mais voilà, je vous raconte :
Je me croyais perdue sur l'immense territoire qu'est notre grand pays, or j'étais sans le savoir à dix mètres à peine de ladite auberge, et en retard de seulement 30 minutes. Et mon mari voyait fort bien le véhicule et sa conductrice. Et je n'en savais rien.
Mais j'étais si perdue, si effrayée par l'idée des représailles, si apeurée par le noir de la nuit, l'ombre spectrale des grands arbres ricanant sous la bise venant frôler sadiquement mon pare-brise, l'obscurité glacée des ténèbres s'engouffrant dans la voiture, que j'ai dit :
- Ce n'est pas de ma faute !! Il y a une famille nombreuse de castors qui est en train de traverser la route, et ils sont drôlement lents parce qu'il y a des petits, mais des tout petits castors, tu sais, de très petits, qui savent à peine marcher !
Vous l'aurez compris, je suis émotive. Ce qui provoque souvent des états qui sûrement doivent réjouir mon fesseur de compagnon mais qui me font faire ou dire presque n'importe quoi tellement je tremble d’envie. J’ai trop dit là. Passons.
La suite...demain...
Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Jeudi 11 janvier 4 11 /01 /Jan 08:09
J'attends... 30 minutes de retard, c'est dans la moyenne. Le temps pour moi de bien m'imprégner de l'ambiance, de savourer ce cocktail "Hiroshima Sunrise" (1/3 vodka, 1/3 Gin, 1/3 Bourbon, et plus si affinités), préparé par ce bon-à-rien de Jacky, et d'écouter le juke box saturer sur "On the road again".
Un éclat de rire me détourne à peine de mes pensées métaphysiques. Un grand type vient, semble t-il, de marquer des points face à une beauté fatale aux yeux verts. Pas mon genre. Trop parfaite. Que pourrais-je lui dire ? Rien que par son apparence, elle m'enterre. Ressentent elles cela ? Est-ce qu'elles regrettent parfois d'être trop parfaites ? Sentent elles que leur perfection physique peuvent quelquefois nous gêner ? Me gêner ?
J'attends... 40 minutes de retard. Pour Dominique, c'est normal. Je m'y suis fait. C'est incroyable, mais, au début, c'est moi qui culpabilisais quand elle était en retard. Je me demandais si j'avais bien noté exactement le jour et l'heure de notre rendez-vous, redoutant une erreur de ma part qui l'aurait fait attendre, elle, ailleurs, un autre jour, qui aurait fait qu'elle m'en aurait voulu au point de ne plus jamais vouloir me revoir.
Je me demande pourquoi mes rapports avec les femmes sont constamment teintés de cette peur qui me fait penser que je suis sur le point de me faire plaquer de façon imminente. En plus, c'est con, ça ne m'est jamais arrivé. Peut-être un manque de confiance en moi ? J'en parlerais bien à un Psy si je n'avais pas peur qu'il se suicide après m'avoir écouté. Mais bon ... Je sais bien qu'elle va arriver, me lancer "Bonjour, mon amour", et tout sera oublié.
50 minutes de retard. Elle fait fort, là ! Remarque, c'est à l'image de nos rapports. On n'est pas sur la même longueur d'onde tous les deux, on ne s'est pas connu au bon moment : moi déjà trop marié, elle pas assez divorcée.
Jacky somnole mollement derrière ses bouteilles. C'est à ce moment que je la vois. Pas Dominique. Elle. L'Inconnue. Vient-elle d'arriver ou bien ne l'avais-je pas remarquée ? Seule à une table, tout près de moi, elle me regarde.
D'ordinaire, selon le bon vieux réflexe du mec toujours prêt à plaire
et à séduire, J'aurais voulu instantanément paraître drôle, intelligent, romantique, tendre, tout en restant modeste et en gardant une certaine distance, comme pour la tester.
Et puis la soirée aurait avancée, je lui aurais dit qu'elle était formidable, tellement différente des autres. Elle aurait fait semblant de me croire et puis... Stop... Je ne suis même pas certain que j'aurais agit comme cela. Je crois plutôt que j'aurais été très mal à la simple idée qu'elle pouvait penser que j'étais un nul. J'aurais fait attention à ce qu'elle ne puisse pas interpréter des détails insignifiants, tels que ma façon de faire tourner les glaçons dans mon verre, ou bien de m'asseoir sur le tabouret. Mais là, non. Et je ne sais plus très bien comment je me retrouve assis à sa table sans qu'elle m'ait fusillé du regard, mais j'y suis. Et tout à coté d'elle. Disons, pas assez près pour oser un bisou innocent mais suffisamment pour une caresse dans ses cheveux bruns, voire sur sa joue.
Ensuite ? Les mots s'échangent, tout simplement. Pas de grandes phrases, pas de grands discours. Des mots. Nos mots.
Point. Plus de peur. Plus d'envie. Plus de frustrations à expliquer. Plus de défenses à dresser. Le temps s'arrête.
Et puis, sans raison précise, mais peut-être parce que nous sentons que c'est le moment, le flot de paroles s'estompe.
Elle me confie que le petit tatouage en forme de Clé de Sol qu'elle porte à l'épaule, est là pour lui rappeler les fausses notes de son passé. Je lui avoue que, dans une prochaine vie, je me réincarne en Lama Tibétain pour expier certaines erreurs du mien.
Enfin, avec un regard singulier que je ne lui avais pas vu jusqu'ici, elle se lève. La panique me prend. Je cherche désespérément quelque chose à lui dire pour la retenir, pour prolonger ce moment, ou tout au moins pour la revoir. Tout simplement, c'est elle qui me devance : "On y va ?" .
Bravo ma belle. Tu as trouvé les mots. Pourquoi compliquer ? Tu me donnes une belle leçon. Non, on n'y va pas. Je ne peux pas. Et je n'ai pas à t'expliquer pourquoi, de la même façon que tu n'as pas à me dire pourquoi tu aimerais que je vienne.
Un petit geste de la main, que tu me laisses le soin d'interpréter comme je veux, et tout naturellement, tu sors.

Dominique rentre. Vous vous frôlez. Moment privilégié que moi seul peux apprécier.
"Bonjour, mon amour."
"On the road again", martèle le juke box.
On the road ...


Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Jeudi 11 janvier 4 11 /01 /Jan 07:55

Depuis que Gauvin a tenu sa promesse et m'a rejointe pour quelques jours à Paris, je ne peux plus déglutir, ni dormir ; j'ai littéralement la gorge serrée, l'estomac noué, le cœur gros et les jambes en coton, comme si la fonction sexuelle avait accaparé toutes les autres. Et je suis atteinte aussi, expression dont j'éprouve la justesse, de feu au cul. Je vais me voir contrainte de circuler pendant trois jours avec ce tison brûlant au creux de moi, portant la marque au fer rouge de Gauvin, comme son anneau entre les jambes.
"Tu sais que j'ai le feu… où je pense" dis-je à Gauvin n'osant pas lui dire "cul" comme ça, si vite. Après tout, on ne se connaît pas beaucoup. "Tu as le feu où je pense" , réplique-t-il d'un air patelin, hésitant entre le plaisir de l'hommage rendu à sa virilité et l'étonnement devant ma franchise qu'il n'attendait pas chez une personne de mon éducation. (…)
Tandis que j'étale une crème apaisante sur la zone sinistrée je m'étonne que les auteurs érotiques ne semblent jamais tenir compte de cet accident du… plaisir. Les vagins de leurs héroïnes sont présentés comme d'inusables conduits capables de supporter indéfiniment l'intrusion d'un corps étranger. Quand au mien, c'est comme s'il avait été écorché vif.

Benoîte Groult

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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Mercredi 10 janvier 3 10 /01 /Jan 08:02
"Aimer, être aimer, quel bonheur !
Et pourtant, comme tout éclat est terne,
auprès de la félicité remplie de tourments,
que l'on éprouve en adorant une femme qui fait de l'homme son jouet,
en devenant l'esclave d'une créature tyrannique,
qui vous piétine impitoyablement"

Léopold Von Sacher-Masoch


Elle est là, ma vénus allongée, le corps et les poignets sanglés
Dans son imper en latex elle m'observe, comme la proie de ses projets
Attitude polaire de surface, sourire de Joconde apaisé
Elle est la main qui me cherche et me frôle, du bout de ses ongles laqués
Oh surtout ne crie pas avant d'avoir mal, me dit elle, les corps étrangers
Ont le goût capiteux du parfum des roses, du romanesque et du secret
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du cœur ?
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du sang ?
Qui est la victime de qui, dit elle, le sacrifié ou son bourreau ?
Peu importe le flacon, si c'est éphémère, mais pourvu que le charme opère
Pénètre jusqu'aux fondations de mon âme, souffle t'elle, avant de céder
Libérée par l'impact de mes morsures, par la chaleur de mes baisers
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du cœur ?
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du sang ?

Par EROS - Publié dans : Littérature érotique
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N'hésitez pas à m'envoyer tout ce qui vous passe par la tête ou le corps à l'adresse..... eros_plaisirs@yahoo.fr

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